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« Comment avez-vous vu Dieu à l’œuvre cette semaine ? Comment est-ce qu’il a démontré qu’il est un Dieu vivant, actif, miséricordieux, plein de grâce et de bonté ? »

Voici les questions que le président de l’institut biblique nous a posées chaque lundi matin. Ce serviteur de Dieu faisait passer un micro parmi tous les étudiants rassemblés, pour que nous rendions témoignage des bienfaits de Dieu parmi nous. Notre foi a été fortifiée en entendant comment Dieu a agi dans les vies de nos camarades. Ce temps de partage régulier m’a tellement marquée que j’ai commencé à prendre note chaque jour des œuvres de Dieu à mon égard. Au début, je trouvais l’exercice simplement agréable. Mais par la suite, j’ai compris combien une telle habitude est foncièrement biblique et essentielle pour un enfant de Dieu. Vingt ans plus tard, je suis convaincue que c’est la meilleure chose que j’ai apprise à l’institut biblique.

 

Cinq raisons pour noter tous les jours les bienfaits de Dieu

1. C’est une manière d’adorer Dieu.

Selon Jean 4.23, il demande des adorateurs en esprit et en vérité. Nous n’avons plus besoin d’aller à Jérusalem pour l’adorer ; nous pouvons le faire chez nous chaque jour, en nous souvenant de ses nombreuses grâces. Chaque enfant de Dieu est désormais un sacrificateur qui apporte des sacrifices spirituels devant le trône.

« Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » Hébreux 13.15

2. C’est un moyen de mieux connaître Dieu.

On apprend à connaitre quelqu’un en l’écoutant et en l’observant. L’Éternel nous a donné sa Parole pour qu’on entende sa voix ; et chaque jour, il agit à notre égard. Il nous faut simplement ouvrir les yeux pour voir sa fidélité, sa bonté et son amour. Nous voyons dans le Psaume 103 que ses bienfaits révèlent son caractère.

« Mon âme, bénis l’Éternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ; c’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde . . . l’Éternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté. » Psaume 103.1-4, 8

3. C’est une source d’encouragement profond.

Quand Asaph était déprimé et tellement troublé qu’il n’arrivait pas à dormir, il s’est mis à se souvenir des œuvres de l’Éternel Cette méditation a renouvelé son espoir. Même s’il lui semblait que Dieu n’agissait pas comme autrefois, il a choisi de passer en revue les bienfaits de Dieu et de s’accrocher à Lui.

« Dieu a-t-il oublié d’avoir compassion ? A-t-il, dans sa colère, retiré sa miséricorde ? (Pause.) Je dis : Ce qui fait ma souffrance, c’est que la droite du Très-Haut n’est plus la même… Je rappellerai les œuvres de l’Éternel, car je me souviens de tes merveilles d’autrefois ; je parlerai de toutes tes œuvres, je raconterai tes hauts faits. O Dieu ! tes voies sont saintes ; quel dieu est grand comme Dieu ? » Psaume 77.10-14

4. C’est un garde-fou contre le péché.

Notre foi commence à vaciller dès que nous oublions les œuvres de l’Éternel Nous voyons dans l’exemple tragique des enfants d’Israël combien cette tendance est désastreuse pour le peuple de Dieu. C’est une racine néfaste de l’idolâtrie.

« Qui dira les hauts faits de l’Eternel ? Qui publiera toute sa louange ?. . . Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge. . . Ils oublièrent bientôt ses œuvres, ils n’attendirent pas l’exécution de ses desseins. . . Ils échangèrent leur gloire contre la figure d’un bœuf qui mange l’herbe. Ils oublièrent Dieu, leur Sauveur, qui avait fait de grandes choses en Égypte. » Psaume 106.2, 7, 13, 20-21

5. C’est une habitude pratiquée par les saints d’autrefois.

Quand il écrivait aux églises, l’apôtre Paul mettait l’accent sur l’œuvre de Dieu à son égard. Il reconnaissait les « empreintes digitales » de Dieu partout.

« Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de l’affliction qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au-delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie. Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu qui ressuscite les morts. C’est lui qui nous a délivrés… » 2 Corinthiens 1.8-10

« Car, depuis notre arrivée en Macédoine, notre chair n’eut aucun repos ; nous étions affligés de toute manière : luttes au-dehors, craintes au-dedans. Mais Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l’arrivée de Tite. » 2 Corinthiens 7.5-6

Rosalind Goforth, une missionnaire canadienne en Chine, a mis par écrit beaucoup d’exemples des exaucements à la prière dans son livre How I Know God Answers Prayer (« Comment je sais que Dieu exauce la prière », publié en 1921, non-traduit en français). Hudson Taylor les avait précédés en Chine. Quand il a appris qu’ils voulaient s’installer au nord de la province d’Honan il leur a écrit : « Frère, si vous voulez y entrer, il faut aller de l’avant sur les genoux. » [1] C’est exactement ce qu’ils ont fait. Mme Goforth raconte plusieurs exemples remarquables de la fidélité de Dieu, mais elle regrette le fait qu’ils n’aient pas gardé une liste plus complète des exaucements de leurs prières.

 

Comment incorporer cette habitude dans la vie quotidienne ?

Tout simplement, il suffit de commencer son culte personnel en se demandant, « Qu’est-ce que le Seigneur a fait pour moi hier ? Comment est-ce que je l’ai vu à l’œuvre ? » Puis on peut noter des exemples dans un petit cahier. Il ne faut que quelques minutes pour le faire. Une fois par an, on peut mettre de côté quelques heures pour relire toute l’année. J’aime bien faire cela le jour de « Thanksgiving, » la fête américaine des actions de grâces. Chaque fois, je suis éblouie par la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur de l’amour de Christ (Éphésiens 3.18-19). C’est sublime !

Que le Seigneur nous aide à reconnaître comment il fait déborder notre coupe jour après jour.

« Tu as multiplié, Éternel, mon Dieu ! Tes merveilles et tes desseins en notre faveur ; nul n’est comparable à toi ; je voudrais les publier et les proclamer, mais leur nombre est trop grand pour que je les raconte. » Psaume 40.6

 

[1]Ma traduction libre de cette citation: “’Brother, if you would enter that province, you must go forward on your knees.’… Would that a faithful record had been kept of God’s faithfulness in answering prayer!” Rosalind Goforth, How I Know God Answers Prayer, Zondervan: Grand Rapids, MI, 1921, p. 16)

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