Aimez-vous les surprises ? Que votre réponse soit « Oui », ou « Non », ne soyez pas surpris par ceci : la vie est dure. Certes, non pas chaque minute, ni tous les jours, mais quand même. Le Professeur l’affirme avec le mot : « vanité ». « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité » (Ecclésiaste 1.2). La vanité nous colle à la peau.
Voici une seconde surprise : dans le livre de l’Ecclésiaste, où on trouve le mot « vanité » 38 fois, il ne veut pas dire « futilité, quelque chose sans valeur ». L’auteur décrit plusieurs facettes de la vanité. Faisons-en une liste pour mieux comprendre cette phrase : « La vie est vaine. »
La mort pour tous, sages ou insensés
« Le même sort est réservé à l’un et à l’autre […]. Comment se fait-il que le sage meure tout comme l’homme stupide ? » (2.14, 16).
L’injustice
« Il y a une réalité qui n’est que vanité et qui se produit sur la terre : il y a des justes qui sont traités d’après la manière d’agir des méchants et des méchants qui sont traités d’après la manière d’agir des justes. Je dis que cela aussi, c’est de la vanité » (8.14).
« La course n’est pas réservée aux plus rapides, ni la guerre aux homme vaillants, ni même le pain aux sages, la richesse aux intelligents ou la faveur à ceux qui ont de la connaissance. En effet, ils dépendent tous des circonstances, favorables ou non » (9.11).
L’incertitude de l’avenir et l’impossibilité de le contrôler
La vie n’est pas futile. Elle est difficile souvent, mais Dieu est bon. Craignons-le
Il n’y a que deux certitudes : la mort et l’incertitude.
L’homme « ne sait pas ce qui arrivera. Et qui lui annoncera comment cela arrivera ? L’homme n’est pas maître de son souffle pour le retenir et n’exerce aucun contrôle sur le jour de sa mort » (8.7-8a).
« Tu ne sais pas quel malheur peut arriver sur la terre […]. Tu ne sais pas ce qui réussira » (11.2b, 5).
Le péché
Le péché infiltre le monde à tous les niveaux, qu’il s’agisse du péché des autres ou du nôtre. « Non, il n’y a sur la terre aucun homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche pas » (7.20).
« C’est un mal, parmi tout ce qui se fait sous le soleil […], le cœur des humains est rempli de méchanceté, et la folie habite leur cœur pendant la vie » (9.3).
Notre existence éphémère
« On entre, on crie, et c’est la vie ! On bâille, on sort, et c’est la mort. »1
« En effet, l’homme est venu comme une vanité (une vapeur) et repart dans l’obscurité, et son nom restera sous un voile d’obscurité » (6.4).
La vie de l’homme est « une vapeur (une vanité) qu’il traverse comme une ombre » (6.12a).
La douleur et la peine
« Ses journées ne sont toutes que souffrance et son activité n’est que chagrin. Même la nuit, son cœur ne connaît pas le repos. Cela aussi, c’est de la vanité » (2.23).
« Il consume tous les jours dans les ténèbres, beaucoup de tracas, de souffrance et d’irritation » (5.16).
Les énigmes de la vie
Pourquoi de bonnes choses arrivent-elles aux personnes mauvaises et vice-versa ? Pourquoi tant d’oppression et d’injustices ? Y a-t-il une signification à la vie, puisqu’il semble que non ? Y a-t-il un avantage réel de vivre comme Dieu le veut ?
« L’homme ne peut pas comprendre l’œuvre que Dieu accomplit du début à la fin » (3.11).
Au vu de ces sept descriptions, tentons une définition de la « vanité » selon l’Ecclésiaste : les peines et perplexités de cette vie éphémère. La vie est comme ça. Ne soyons pas surpris ; Dieu nous en a averti. Cela me réconforte et me fait tourner vers Dieu. Et qu’en est-il pour vous ?
La vie n’est pas futile. Elle est difficile souvent, mais Dieu est bon. Craignons-le.