Fortifiez les mains languissantes, et affermissez les genoux qui chancellent.
Esaïe 35:3-4
- Ces enfants qui n’ont pas choisi le chemin de la foi !
- Ces enfants qui ont pris des chemins de vie à l’opposé de vos valeurs chrétiennes !
- Ces enfants qui ont choisi de s’éloigner géographiquement, émotionnellement de vous !
- Ces enfants qui ont fait le choix de « couper les ponts » avec leur famille !
À ces parents-là, qui sentent leurs mains languissantes et leurs genoux qui chancellent, parce que leur monde s’écroule, il y a une espérance vivante.
Peut-être que votre vision idéale de la vie de famille est ébranlée, piétinée.
Peut-être que les circonstances difficiles vous culpabilisent et vous font douter de Dieu. Cette culpabilité qui s’impose sans être invitée. Cette culpabilité qui murmure inlassablement, comme Satan dans le jardin d’Eden : “Dieu a-t-il réellement dit ?” Genèse .3.1).
Aujourd’hui je veux écrire à ces parents qui souffrent en silence, culpabilisent, qui n’ont de cesse de se torturer en murmurant : où ai-je fauté ? Qu’ai-je fait à tort ? Aurais-je dû dire les choses autrement ?
À ces parents chrétiens qui souffrent en silence, du jugement des autres membres de l’église. Ces parents qui subissent parfois l’insistance de regards réprobateurs : “ il doit bien y avoir un problème quelque part, il n’y a pas de fumée sans feu !”
“Manoach et sa femme n’avaient pas d’enfants. C’était un couple pleinement consacré au Seigneur. L’ange de l’Éternel leur annonce qu’ils auront enfin un enfant… La femme enfanta un fils, et lui donna le nom de Samson. L’enfant grandit et l’Éternel le bénit”. Juges 13 v..24.
Voilà un couple qui fait la volonté de Dieu, le sert, le prie et reçoit la promesse d’un fils. Et pas n’importe quel fils ! Un fils qui sera juge en Israël.
Vous connaissez la suite !
Comment pensez-vous que Manoach et sa femme ont vécu toute la désobéissance de leur fils ?
Ses conquêtes féminines ?
Son errance ?
Son peu de cas pour le respect des consignes bibliques ?
Ses désobéissances répétées ?
Son emprisonnement ?
Sa fin, de surcroît aveugle ?
Quelles ont été leurs pensées, leurs réflexions, leurs sentiments ?
Je les imagine se dire, mais :
Pourquoi Dieu nous a-t-il donné ce fils qui nous procure tant de souffrance et d’opprobre ? Dans quel but ?
N’aurait-il pas mieux valu que nous restions sans enfant ?
Que peut nous apporter une telle souffrance ?
Si certains choix de vie de vos enfants vous affectent, n’oubliez jamais que le Seigneur peut permettre la souffrance, l’incompréhension, le doute, la peur, mais rien n’échappe à sa souveraineté.
Vous n’êtes donc pas les premiers parents à passer par ce genre d’épreuve (ni les derniers).
Si certains choix de vie de vos enfants vous affectent, n’oubliez jamais que le Seigneur peut permettre la souffrance, l’incompréhension, le doute, la peur, mais rien n’échappe à sa souveraineté.
Dieu n’a pas dit son dernier mot !
Car : “Il ne brisera pas le roseau cassé, et Il n’éteindra point le lumignon qui fume, jusqu’à ce qu’Il ait fait triompher la justice” Matthieu 12.:20.
Ce passage est d’abord cité dans Esaïe. Si ce verset est écrit dans l’AT et le NT, c’est bien pour nous rappeler qu’au travers de toutes les périodes de l’Histoire, l’espérance que Dieu nous donne est renouvelée dans la souffrance.