Ou
« Jésus posa sur cet homme un regard plein d’amour » Marc 10.21
A l’âge de 20 ans, je suis partie au Collège biblique au Danemark. Dans le cadre de nos études, il était demandé aux étudiants d’aider aux tâches ménagères. Servir les repas, faire la vaisselle, nettoyer les toilettes…
Un jour, je faisais le service au comptoir à l’heure du repas. Certains étudiants qui se connaissaient profitaient de demander un peu plus de ci, un peu plus de ça, selon le menu proposé. Un couple d’amis est arrivé et l’épouse m’a demandé je ne sais plus quoi exactement.
Ce jour-là, je ne me rappelle plus pour quelle raison, mais je n’avais pas trop le moral. Alors, j’ai répondu qu’elle n’avait qu’à prendre ce qu’il y avait… et que je n’étais pas en forme !
Elle m’a répondu : « Ce n’est pas grave, on t’aime comme tu es.. ». Jamais je n’avais entendu une parole si pleine d’acceptation, pas même par ma famille.
Je me suis retournée pour verser une larme.
L’amour se mérite-t-il ?
Tel est le message que j’avais intégré dans ma jeune vie. L’amour inconditionnel n’existe pas. Sauf du côté de Dieu, peut-être ? Et même sur ce plan, j’avais le sentiment de devoir produire quelque chose ou être digne de son amour.
L’amour inconditionnel de Dieu
Jésus, à l’instar du jeune homme riche, nous regarde avec amour. Son regard n’est pas un regard « conditionné » par ce qu’il faut faire ou être. C’est un regard d’amour désintéressé, avec un grand A. Un amour qui nous connaît tel que nous sommes, au plus profond de nous-mêmes, envers et contre tout.
Les autres peuvent nous décevoir. Nous pouvons ne pas répondre à leurs attentes. Nous sommes tous des êtres pécheurs, imparfaits, incomplets.
Mais Dieu, le Parfait, le Juste, le Saint nous aime de manière inconditionnelle. En Jésus-Christ. Ce Dieu s’invite dans notre vie pour la rendre plus belle, plus joyeuse, plus complète, plus utile.
Je veux le bénir, le glorifier et lui rendre mon amour, si imparfait soit-il.
Ce Dieu d’amour nous demande d’aimer les autres, de les accepter malgré ce qui nous chicane, car nous sommes tous compagnons de route.
« Et le monde verra l’amour que nous nous portons les uns aux autres » Jean 13.35