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« Mon métier consiste à rendre les gens heureux, en particulier les enfants », déclarait feu Walt Disney, fondateur du géant mondial du divertissement qui porte son nom. « L’important, c’est la famille. Si vous pouvez garder la famille unie – la restauration des familles, c’est la colonne vertébrale de notre activité – c’est ce que nous espérons faire. » 

Le studio de dessins animés des frères Disney a ouvert ses portes en 1923, et le grand empire Disney fêtera son centenaire l’année prochaine. Avec un soin méticuleux et une stratégie attentive, Disney s’est construit une marque centrée sur la création de divertissements et d’expériences saines pour les enfants et leur famille. La marque et la réputation de Disney ont été ties grâce à Mickey Mouse (qui s’appelait à l’origine Mortimer), à Blanche-Neige et les Sept Nains, à l’émission télévisée Le monde merveilleux de Disney et à une foule de productions qui ont transformé le concept même du divertissement.

Avec le temps, Disney a créé des parcs à thème spectaculaires, dont Disneyland en Californie et Walt Disney World en Floride. Les familles affluent dans ces parcs, et des générations de jeunes Américains grandissent en portant les oreilles de Mickey Mouse et en chantant les chansons emblématiques de Disney. Qu’est-ce qui a bien pu se passer ?

Trois évolutions majeures expliquent la récente transformation de Disney. La première est une série d’expansions de l’entreprise vers des formes plus « matures » de divertissement et d’expérience. Sous la direction du PDG Bob Iger, Disney a acheté une grande partie du célèbre empire 21st Century Fox. Ce n’était là qu’une des nombreuses indications claires que l’entreprise se dirigeait à toute allure vers des territoires de divertissement que Walt Disney n’aurait probablement jamais autorisés.

La deuxième évolution est arrivée avec les nouvelles technologies numériques qui ont permis à Disney d’entrer dans le monde vaste et sans limite du streaming, Disney+ inclus. Même la revue Variety s’est demandé à voix haute ce que « family friendly » pourrait signifier dans l’avenir de Disney.

Mais c’est la troisième évolution qui est la plus cruciale : la révolte moderne contre les conceptions traditionnelles du mariage, du sexe, du genre et de la famille. L’entreprise s’est engagée dans de nouvelles directions depuis des années, mais ces derniers jours, Disney, pris dans un conflit lié au LGBTQ+ avec ses employés et ses actionnaires, mise tout sur le wokisme.

Nous avons appris à l’avance que Disney met tout son avenir en jeu au nom d’une révolte morale absolue.

L’actuel PDG de Disney, Bob Chapek, s’est retrouvé dans une situation délicate lorsqu’un groupe important de ses employés LGBTQ s’est plaint que la société n’avait pas pris position contre le projet de loi sur les droits parentaux en matière d’éducation, qui a été promulgué en Floride [NDT : la Florida Bill, soutenue par le gouverneur de Floride Ron De Santis a été votée le 28/03/22. Elle interdit l’enseignement de sujets relatifs à l’orientation sexuelle ou d’identité de genre aux élèves de primaire, jusqu’à 9 ans]. Il a cherché à apaiser ces employés et les militants qui les soutenaient en versant des contributions aux organisations LGBTQ et en diffusant des messages contre la loi de Floride de façon publique. Il est clair que Chapek a mal interprété la situation, et il est difficile de voir comment il va survivre aux conséquences. Le mouvement LGBTQ ne veut pas de « progrès », il exige la capitulation.

Les vidéos d’une session rassemblant tous les employés de Disney, tenue il y a quelques jours, révèlent l’ampleur de l’enthousiasme de l’entreprise à l’égard de cette reddition totale. Des rumeurs concernant ces sessions ont circulé, et les vidéos se sont retrouvées entre les mains de Christopher Rufo, un journaliste d’investigation du Manhattan Institute’s City Journal. Il a publié des extraits de ces vidéos sur Twitter, qui révèlent la nouvelle orientation de Disney – une adhésion sans retenue, sans réserve et apparemment illimitée à tout ce qui concerne les LGBTQ.

Les responsables de Disney et d’autres participants aux vidéos ont cherché à prouver leur crédibilité en tant que défenseurs des LGBTQ. Karey Burke, présidente du contenu de divertissement général de Disney, a fièrement montré ses « deux enfants queer », les identifiant comme « un enfant transgenre et un enfant pansexuel ». Elle s’est engagée à faire en sorte que 50 % de tous les programmes et personnages de Disney soient des « LGBTQIA » et des minorités raciales. Les récits pro-LGBTQ et les personnages principaux homosexuels doivent devenir la nouvelle norme. Le coordinateur de production de Disney, Allen March, a engagé la société à « explorer les histoires de queer » et à quantifier le fait que Disney crée un nombre suffisant de « personnages au genre non conforme » et de « personnages bisexuels canoniques ».

Les dirigeants de la société ont également tenté de prouver leur engagement envers le gender-bending [NDT: en français “genderfuck”, le fait de s’habiller à l’opposé de son sexe, de “tordre son genre”]. Vivian Ware, responsable de la diversité et de l’inclusion chez Disney, a révélé que la société avait déjà éliminé des mots comme « dames », « messieurs », « garçons » et « filles » dans ses parcs à thème. Dans une déclaration bizarre, elle a ensuite informé les participants que toutes les personnes « qui s’identifient comme des femmes » ne veulent pas toutes être accueillies comme des princesses. Au lieu de cela, elle a exhorté la société à se concentrer sur la création de « moments magiques » pour tous, indépendamment de toute permutation de genre. Comment, exactement ?

Si vous n’êtes pas sérieusement effrayés maintenant, que Dieu vous vienne en aide.

Tout ceci n’est pas une surprise pour quiconque a observé Disney ces dernières années. La société se retrouve dans la position délicate de laisser accidentellement le monde entrer dans ses conversations internes. Donc maintenant nous savons. Nous avons appris à l’avance que Disney met tout son avenir en jeu au nom d’une révolte morale absolue.

Disney est une énorme société et elle compte de nombreux chrétiens profondément engagés parmi ses employés. Ils nont pas signé pour un basculement dans le wokisme. Que font-ils maintenant ? Cette question va ricocher d’une entreprise à l’autre dans les mois à venir.

Que faisons-nous maintenant ? Eh bien, avant tout, nous ne devons pas agir comme si nous ne connaissions pas la vérité sur Disney. Les parents et les familles chrétiennes doivent comprendre que l’empire de Disney n’est plus un endroit où l’on peut même dire garçon ou fille. Des décisions devront être prises. Je suis assez confiant que les chrétiens auront disparu depuis longtemps du monde de Disney avant qu’il y ait un remake de La Belle et la Bête.

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