C.S. Lewis a écrit : « The safest road to hell is the gradual one—the gentle slope, soft underfoot, without sudden turnings, without milestones, without signposts ». On pourrait traduire cette phrase comme ceci : « La route la plus sûre vers l’Enfer est celle qui est progressive : une pente douce, agréable sous le pied, sans virage serré, sans borne kilométrique, sans panneau indicateur. »
Aux États-Unis, pour chaque personne qui affirme qu’elle ira en Enfer, il y en a 120 qui croient qu’elles iront au Paradis. Cet optimisme contraste fortement avec les mots de Christ en Matthieu 7.13-14 : « Entrez par la porte étroite ! En effet, large est la porte, spacieux le chemin menant à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là, mais étroite est la porte, resserré le chemin menant à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » (S21)
Ce qui nous empêcherait d’entrer dans le paradis est universel : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Romains 3.23) Le péché nous prive d’une relation avec Dieu (Esaïe 59.2). Dieu est tellement saint il ne peut pas tolérer le péché en sa présence : « Tes yeux sont bien trop purs pour supporter la vue du mal, tu ne peux accepter de voir des méfaits se commettre. » (Habacuc 1.13, BDS) Nous sommes pécheurs et c’est pour cette raison que nous ne pouvons pas prétendre à entrer dans la présence de Dieu. Nous ne pouvons pas entrer dans le Paradis tels que nous sommes.
Manifestement, notre destination par défaut n’est pas le Paradis. Personne ne s’y rend automatiquement. À moins que notre problème de péché ne soit résolu, le seul endroit où nous pourrons nous diriger, notre véritable destination par défaut…c’est l’Enfer.
Je m’attaque à la question de l’Enfer et du Paradis dès maintenant, car au fil des pages de ce livre [cet article en est un extrait], il sera question d’être avec Jésus au Paradis, d’être réuni avec notre famille et nos amis et d’apprécier de grandes aventures au Paradis. Le danger principal, c’est que les lecteurs comprennent et croient qu’ils iront tout droit au Paradis. Et à en juger par ce que l’on peut entendre lors de la plupart des enterrements, on pourrait penser que quasiment tout le monde va au Paradis, n’est-ce pas ? Mais Jésus a clairement affirmé que la plupart des hommes n’y iront pas : « (…) étroite est la porte, resserré le chemin menant à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » (Matthieu 7.14)
Il ne nous viendrait pas à l’idée de nous contenter d’attendre, pour voir ce qu’il y a après la mort. Nous ne devrions pas juste croiser les doigts et espérer que nos noms soient inscrits dans le livre de vie (Apocalypse 21.27). Avant de mourir, nous pouvons savoir où nous finirons et nous devons le savoir. Et parce que nous pourrions bien mourir à tout moment, nous devons le savoir maintenant, sans attendre le mois prochain ou l’année prochaine : « (…) vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! En effet, qu’est-ce que votre vie ? C’est une vapeur qui paraît pour un instant et qui disparaît ensuite. » (Jacques 4.14)
Il est primordial de vous assurer que vous allez bien aller au Paradis, et non en Enfer. La voix qui chuchote : « Il n’y a pas d’urgence, pose ce livre, tu pourras toujours y réfléchir plus tard », n’est pas la voix de Dieu. Celle de Dieu dit : « Voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6.2) et « Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir » (Josué 24.15).
L’Enfer : la terrible alternative au Paradis
L’Enfer sera peuplé par des personnes qui n’auront pas reçu le cadeau de la rédemption offert par Dieu en Christ (Apocalypse 20.12-15). Après le retour de Jésus-Christ, il y aura une résurrection des croyants, qui vivront éternellement dans le Paradis. Il y aura aussi une résurrection des non-croyants, qui existeront éternellement en enfer (Jean 5.28-29). Ceux qui ne sont pas sauvés, toutes les personnes dont les noms ne sont pas inscrits dans le livre de vie de l’Agneau, seront jugées par Dieu selon leurs œuvres, consignées dans les livres du Paradis (Apocalypse 20.12-15). À cause de ces œuvres dont le péché fait partie, une personne ne pourrait entrer d’elle-même sans l’aide de Christ dans la présence d’un Dieu saint et juste : elle serait conduite dans un lieu de destruction éternelle (Matthieu 13.40-42). Christ dira à ceux qui ne sont pas couverts par son sang : « Éloignez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » (Matthieu 25.41).
Contrairement à ce qu’on peut voir dans certaines bandes dessinées, l’Enfer ne ressemblera pas à un salon géant où les gens se raconteront, entre deux boissons, leurs aventures sur terre. Au contraire, ce sera un lieu de malheur absolu (Matthieu 13.42, 13.50, 22.13, 24.51, 25.30, Luc 13.28). Ce sera un lieu de châtiment pour les péchés, où les damnés seront conscients et sans espoir de soulagement. C’est pour cela que dans le cantique intitulé « L’Enfer » de sa Divine comédie, Dante imaginait ce texte gravé au-dessus des portes de l’Enfer : « Entre, qui que tu sois et laisse l’espérance. »
À cause de la réalité de l’Enfer, nos cœurs devraient être brisés, nous devrions nous mettre à genoux et frapper aux portes de ceux qui vivent sans Jésus-Christ. Aujourd’hui pourtant, même pour de nombreux croyants dont la foi est fondée sur la Bible, l’Enfer est devenu un mot tabou rarement prononcé, un sujet rarement abordé. Il n’est même mentionné qu’exceptionnellement dans les brochures à visée évangélique.
Nous nions l’existence ou ignorons souvent l’enseignement clair de l’Écriture au sujet de l’Enfer. Comme si l’Enfer était disproportionné, comme s’il était le résultat d’une réaction divine excessive. Un professeur qui avait un jour participé à un ouvrage d’évangélisation a écrit : « Je considère que le concept de l’Enfer comme état de tourmente pour le corps et l’esprit est une doctrine scandaleuse… Comment un Chrétien peut-il imaginer qu’une divinité puisse infliger à ses créatures, aussi pécheresses soient-elles, une torture éternelle avec une telle cruauté et une telle envie de vengeance ? Un Dieu qui agirait de la sorte ressemble plus à Satan qu’à Dieu. »
Beaucoup de gens pensent que nier l’existence d’un Enfer éternel est un acte de civilisation, d’humanité et de compassion. Mais en réalité, c’est une pensée arrogante. Les créatures que nous sommes se targuent alors d’une moralité supérieure et nous osons nous opposer à ce que Dieu, le Créateur, a clairement révélé.
Nous ne voulons pas croire que quiconque puisse mériter une punition éternelle, parce que si c’est le cas pour les autres, c’est aussi le cas pour nous. Mais si nous appréhendions bien la nature de Dieu et la nôtre, ce qui nous choquerait ce n’est pas que certaines personnes puissent aller en Enfer (où les pécheurs iraient-ils sinon ?), mais que toutes soient autorisées à entrer dans le Paradis.
Nous ne sommes pas saints et, pour cette raison, nous ne devons pas nous autoriser à penser qu’une sainteté infinie ne requiert pas un châtiment éternel. Lorsque nous nions le caractère infini de l’Enfer, nous minimisons l’œuvre de Jésus-Christ sur la croix. Pourquoi ? Parce que ce faisant nous minimisons les enjeux de la rédemption. Si la crucifixion et la résurrection de Jésus-Christ ne nous délivrent pas d’une éternité en Enfer, son œuvre à la croix est moins héroïque, moins puissante. Elle a moins de conséquences et se retrouve donc moins digne de notre adoration et de nos louanges. Le théologien William G.T. Shedd affirme que « la doctrine de l’expiation de nos péchés, à notre place, par Jésus-Christ, est en corrélation logique avec celle d’un châtiment éternel ».
Satan a des raisons évidentes d’apporter de l’eau à notre moulin lorsque nous nions l’existence d’un châtiment éternel : il veut que les incroyants rejettent le Christ sans crainte, il veut que les Chrétiens ne soient pas motivés par l’annonce du message de Jésus-Christ, et il veut qu’ils rendent moins gloire à Dieu pour la radicale œuvre rédemptrice de Jésus-Christ.
Que dit Jésus sur l’Enfer ?
Beaucoup de livres nient l’existence de l’Enfer. Quelques-uns traitent de l’universalisme, une croyance selon laquelle tous les humains seront sauvés. Certains considèrent que l’Enfer est une invention de prophètes extravagants, obsédés par la colère. Ils prétendent que les Chrétiens devraient emprunter une voie plus « élevée », celle de l’amour de Christ. Mais cette perspective néglige une réalité formidable : dans la Bible, Jésus en dit plus que n’importe qui d’autre sur l’Enfer (Matthieu 10.28, 13.40-42, Marc 9.43-44).
Il fait référence à un lieu réel et le décrit avec des termes concrets : il mentionne par exemple une fournaise ardente, un ver qui ne meurt jamais. Au sujet de ceux qui ne seront pas sauvés, Jésus-Christ dit qu’ils « seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents » (Matthieu 8.12). Dans la parabole de l’homme riche et de Lazare, Jésus enseigne qu’en Enfer, les méchants souffrent terriblement et qu’ils sont pleinement conscients. Ils conservent leurs désirs et leurs souvenirs, et ils raisonnent. Mais ils ne peuvent pas être réconfortés, ni abandonner leur tourment et sont privés d’espoir (Luc 16.19-31).
Le Sauveur n’aurait pas pu dépeindre une image plus sombre ou plus graphique.
Combien de temps durera l’Enfer ? « Et [ceux qui ne seront pas déclarés justes] iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle » (Matthieu 25.46). Ici, dans une seule et unique phrase, Jésus-Christ utilise deux fois le même mot « aionos » (en grec) que l’on traduit par « éternel » pour décrire la durée de l’Enfer comme celle du Paradis. Ainsi, si le Paradis sera une expérience consciente qui durera éternellement, l’Enfer sera lui aussi une expérience consciente qui durera éternellement.
C.S. Lewis a écrit : « Je n’ai rencontré personne qui refuse absolument de croire que l’Enfer existe, et qui, en même temps, croie de manière dynamique et vivifiante que le Paradis existe. » Les enseignements bibliques sur l’une ou l’autre des deux destinations sont nécessairement en corrélation.
Si j’avais le choix, si les Écritures n’étaient pas aussi claires et concluantes, je ne croirais certainement pas que l’Enfer existe. Vous pouvez me faire confiance quand je vous dis que je voudrais ne pas y croire. Or si je fais de ce dont j’ai envie (ou de ce dont les autres ont envie) le fondement de mes croyances, alors je ne suis qu’un disciple de moi-même ou de ma culture, mais certainement pas disciple de Christ.
La romancière Dorothy Sayers écrit : « Il existe une sorte de conspiration pour nous faire oublier, pour cacher, d’où provient la doctrine de l’Enfer. La doctrine de l’Enfer n’est pas une ruse médiévale inventée par un prêtre dont le but serait de faire peur aux gens afin qu’ils donnent de l’argent à l’Eglise : la doctrine de l’Enfer, c’est le jugement intentionnel du péché par Jésus-Christ (…). Nous ne pouvons pas rejeter l’Enfer sans rejeter en même temps Jésus-Christ. »
Dans son livre Le problème de la souffrance (1940), C.S. Lewis écrit au sujet de l’enfer : « Si j’en avais le pouvoir, il n’y a aucune doctrine que je serais davantage disposé à éliminer de la chrétienté que [celle de l’Enfer]. Mais elle est intégralement appuyée par l’Écriture et en particulier par les propres mots de notre Seigneur. Elle a toujours été soutenue par l’ensemble de la communauté des chrétiens et elle est corroborée par la raison. »
Est-ce un manque d’amour de parler de l’Enfer ?
Imaginez que vous devez indiquer leur chemin à des amis. Ils doivent se rendre près d’Étretat. Vous connaissez une route qui mène là-bas, mais il y en a aussi une autre qui se termine sur une falaise abrupte, cachée derrière un virage aveugle. Ne leur parleriez-vous que de la route la plus sûre ? Non, vous leur parleriez aussi de cette route mortelle, surtout si vous savez que cette route, la plus dangereuse, est plus large et empruntée par davantage d’automobilistes. En réalité, ce serait manquer terriblement d’amour que de ne pas les avertir du danger que représente cette route.
Pour cette même raison, il ne faut pas croire que nous manquons d’amour si nous parlons de l’Enfer ; c’est un mensonge de Satan. La vérité la plus fondamentale est qu’il y a seulement deux destinations possibles : le Paradis ou l’Enfer. Les deux sont aussi réels l’un que l’autre. C’est pour l’éternité que l’on séjournera dans l’un ou dans l’autre. À moins d’abandonner nos vies à Jésus-Christ, et tant que nous ne l’avons pas fait, nous prenons le chemin de l’Enfer. Il n’y a rien qui puisse nous permettre de manifester davantage d’amour à notre famille ou à nos amis que de les avertir et de les guider : nous pouvons les mettre en garde contre le chemin de la destruction et leur indiquer le sentier qui mène à la vie.
Considérons ceci : si le docteur nous diagnostiquait un cancer potentiellement fatal, serait-ce un manque d’amour s’il nous l’annonçait ? Nous serions certainement bouleversés par la nouvelle. Mais si ce cancer peut être totalement guéri, ne nous le dirait-il pas aussi ? Alors pourquoi n’annonçons-nous pas à ceux qui ne sont pas encore sauvés, que le péché et le mal sont des cancers, mais que le châtiment inévitable de la destruction éternelle peut être évité grâce au sacrifice rédempteur de Jésus-Christ ?
Thérèse d’Avila était une nonne Carmélite du 16ème siècle qui a eu une vision angoissante de l’Enfer. Plus tard, elle mit des mots sur le tourment qu’elle avait ressenti :
« Aussi, je fus épouvantée ; malgré les six ans environ écoulés depuis lors, ma terreur est telle en écrivant ces lignes qu’il me semble que mon sang se glace dans mes veines ici même où je me trouve. Aussi, chaque fois que je me rappelle ce souvenir au milieu de mes travaux et de mes peines, toutes les souffrances d’ici-bas ne sont plus rien à mes yeux (…) Elle a produit en moi le plus grand profit. Elle m’a ôté la crainte des tribulations et des contradictions de la vie, elle m’a donné le courage de les supporter ; et elle m’a stimulée à remercier le Seigneur de m’avoir délivrée, comme j’ai tout lieu de le croire maintenant, de ces tourments si longs et si terribles. »
Si nous comprenions ce que l’Enfer représente, ne serait-ce que si nous en avions la moindre idée, nous ne dirions jamais de phrases comme « Va en enfer » ou « Si je mens, je vais en enfer ». C’est bien trop simple d’aller en Enfer. Il n’est pas nécessaire de changer de voie, ni de régler son GPS. Dès la naissance, notre pilotage automatique nous conduit tout droit en Enfer. Ce n’est pas une chose à prendre à la légère. L’Enfer est la pire tragédie de l’univers. Aucune autre ne lui est égale. Dieu nous aime assez pour nous dire la vérité : il y a deux destinations pour passer l’éternité, pas une seule. Et il nous faut emprunter la bonne route si nous souhaitons nous rendre au Paradis. Tous les chemins n’y mènent pas. Il n’y a qu’un seul chemin : c’est Jésus-Christ. Jésus a dit : « C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi » (Jean 14.6). Toutes les autres routes nous conduisent en Enfer. Les enjeux sont énormes lorsque l’on doit choisir entre le Paradis et l’Enfer. Ces enjeux nous permettent d’estimer plus profondément ce que représente pour nous le Paradis, de l’apprécier à sa juste valeur et de toujours louer Dieu pour sa grâce. Il nous délivre de ce que nous méritons et nous accorde pour toujours ce que nous ne méritons pas.
La terre : cet entre-deux monde
Dieu et Satan, ne sont pas des opposés parfaits. De la même manière, l’Enfer n’est pas l’opposé parfait du Paradis. Tout comme aucune personne n’est égale à Dieu, aucun lieu n’est égal au Paradis.
L’Enfer sera atrocement sombre, étroit et insignifiant, sans compagnie, sans but ni accomplissement. Il ne s’y passera rien, il n’y aura pas d’histoire ; ce sera juste une note de bas de page. Au fur et à mesure que le nouvel univers progressera de gloire en gloire, l’Enfer et ses occupants vivront dans une inactivité totale, une insignifiance absolue, une non-vie éternelle de regrets, et leur identité individuelle ne cessera peut-être jamais de s’amoindrir.
L’Écriture dit de ceux qui mourront sans connaître Jésus qu’ « ils auront pour peine une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et de la gloire de sa force » (2 Thessaloniciens 1.9). Puisque Dieu est la source de toutes les bonnes choses et que l’Enfer est l’absence de Dieu, l’Enfer est aussi l’absence de toute bonne chose. De la même manière, la communauté, la communion et l’amitié sont des bonnes choses, enracinées dans le Dieu trinitaire lui-même. Mais en l’absence de Dieu, en Enfer, il n’y aura pas de communauté, pas de camaraderie, ni d’amitié. Je ne crois pas que l’Enfer sera un lieu où les démons prendront plaisir à punir ceux qui y seront, ni un endroit où I’on éprouvera de la compassion les uns envers le sort des autres. Il est plus probable que chacun s’y sentira isolé, comme cela semble être le cas de l’homme riche dont il est question en Luc 16.22-23.
Le malheur aime la compagnie, mais il n’y aura rien à aimer en Enfer.
La terre est un entre-deux monde, effleuré à la fois par le Paradis et par l’Enfer. Nous quitterons la terre soit pour aller directement au Paradis, soit pour aller directement en Enfer, il n’y a pas d’autre choix que ceux-ci. Le meilleur de la vie sur terre nous donne un avant-goût du Paradis tandis que le pire de la vie sur terre nous permet d’avoir un aperçu de l’Enfer. Pour les Chrétiens, cette vie terrestre est ce qui se rapproche le plus de l’Enfer. Pour ceux qui ne croient pas en revanche, elle est ce qui se rapproche le plus du Paradis.
Le choix qui se présente à nous est réel, et il est à la fois merveilleux et épouvantable. Si l’on considère cette réalité qui s’offre à nous, ne devrions-nous pas, face à ces deux destinations entre lesquelles il nous faut choisir, être prêts à payer n’importe quel prix pour éviter d’aller en Enfer et cheminer jusqu’au Paradis ?
Et voilà que le prix a déjà été payé : « (…) Vous avez été rachetés à un grand prix » (1 Corinthiens 6.20). Le prix payé était exorbitant : c’est le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui a été versé.
Essayons d’imaginer à quel point ce miracle est merveilleux : Dieu a choisi d’aller en Enfer à notre place, plutôt que de vivre au Paradis sans nous. Il veut tellement que nous n’allions pas en Enfer qu’il a payé un horrible prix sur la croix.
Toutefois, sans Jésus-Christ, notre avenir est en Enfer. En Marc 8.36-37, Jésus-Christ pose cette question obsédante : « Et que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Que donnera un homme en échange de son âme ? »
Le prix a déjà été payé. Mais il nous reste à faire un choix.
Comme n’importe quel autre cadeau, le pardon peut être offert, mais il ne nous appartient qu’à partir du moment où nous choisissons de le recevoir. Il peut arriver qu’une personne reconnue coupable soit graciée par les autorités compétentes, mais si elle rejette cette grâce qui lui est offerte, le pardon est invalide.
Un pardon doit être accepté. De même, Jésus-Christ offre à chacun de nous son pardon et la vie éternelle, mais il nous faut accepter son offre pour saisir son pardon et la vie éternelle.
Pour l’obtenir, il faut faire le choix de l’accepter.
Pour en apprendre davantage sur ce sujet, vous pouvez lire le livre de Randy Alcorn, Les pieds sur terre, les yeux vers le ciel (en anglais, Heaven).
Sauf mention contraire, toutes les citations de la Bible sont tirées de la version Segond 21.
Publié à l’origine par Eternal Perspective Ministries