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Vivants de l’Ecriture !

Cette phrase traduit le cri de ralliement de la Réforme : Sola Scriptura. Et en le disant comme cela, nous ouvrons la voie à des considérations très importantes pour notre vie de chrétien et pour nos Eglises aujourd’hui.

Car si l’attachement à l’Ecriture était, il y a 500 ans, un élément essentiel de la Réforme, il ne l’est pas moins – du moins sur le papier – pour nous aujourd’hui.

Sébastien Fath le fait remarquer dans son ouvrage sur les Evangéliques en France – le biblicisme est un des traits incontournables de l’identité évangélique, comme le sont également l’activisme, la conversion, le crucicentrisme et un accent très fort sur la mort de Jésus à la croix.

De même, le Réseau FEF met cette caractéristique en tête de liste quand elle tente d’expliquer qui sont les évangéliques et quelles sont leurs caractéristiques : « La foi évangélique se résume par trois caractéristiques essentielles dont le caractère normatif de la Bible. Elle est la référence de la foi évangélique. Elle est considérée normative à la fois sur le plan théologique et pratique. »
Non pas, que disent les journaux, que disent les philosophes ou les médias, que dit la culture – mais que dit l’Ecriture ?

De tous points de vue, donc, l’Ecriture a un rôle central dans la vie, la pratique, les croyances des évangéliques que nous sommes.

Pas de problèmes avec le substantif, alors. Qu’en est-il de l’adjectif ? Vivants de l’Ecriture. Le sommes-nous vraiment ?
 Car j’ai pu remplacer cet adjectif, sans trop y réfléchir, par d’autres :

  • Moribonds, car l’Ecriture est devenue lettre morte.
  • Perplexes, car l’Ecriture est difficile.
  • Sélectifs, car elle nous dérange.
  • Simplistes, car elle nous demande trop d’efforts.
  • 
Laxistes, car on ne la connaît pas bien.
  • Moralisateurs, car elle semble faire appel à nos instincts d’autojustification…

Attention, je ne dis pas que les choses vont mal. Je ne suis pas en train de dresser un tableau noir des croyances ou des pratiques évangéliques. Mais il faut toujours tenir compte de cet autre dicton de la réforme : semper reformanda. Toujours en train de se réformer, de se remettre en cause, de se poser des questions – et tout cela à la lumière de la bible. Ce serait quand même dommage de perdre de vue cet axiome. Et nous avons tout à gagner en l’observant.

Car nous pouvons comprendre la réforme comme étant avant tout un retour démocratisant à la bible, qui a permis, à l’Eglise et au croyant, de renaître et de revivre, d’être des croyants et une Eglise vivants de l’Ecriture.

Dans ce qui suit, nous essayerons de faire ressortir des œuvres de Calvin quelques principes de base concernant les Ecritures.

Puis, nous prendrons un passage biblique qui nous permet de voir comment Jésus enseignait ces mêmes principes avant de terminer en considérant l’effet que cela a produit chez ses disciples

Autrement dit, nous allons poser 3 questions :

  1. Comment Calvin lisait-il la bible ?
  2. Est-ce une manière biblique de lire la bible ?
  3. Quel impact cette manière de lire la bible a-t-elle dans notre vie de chrétien ? 
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