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Ce refrain du remarquable chant de Getty et Townsend, La Puissance de la Croix, saisit en peu de mots le thème de ce livre :
Ô puissance de la croix,
Christ s’est fait péché pour moi,
Prend sur lui la colère,
Je suis pardonné à la croix.
La croix est au centre de l’histoire biblique et elle est aussi son point culminant. Depuis la chute, cette rébellion impardonnable et ingrate du premier Adam, toute l’histoire biblique et toutes les histoires de la Bible pointent d’une manière ou d’une autre vers la croix ou le second Adam. La croix seule satisfait parfaitement la justice de Dieu, et offre par pure grâce le pardon. Bref, la croix est la seule solution au problème de la séparation de l’homme avec son Créateur.

La Croix en quatre mots
Kevin DeYoung
Tout ce à quoi nous aspirons, la croix nous l’offre ! Avec la résurrection, elle est le grand tournant de toute l’histoire et de notre vie. Au fil des ans, cependant, nous y devenons moins sensibles.
Ce livre sonde des passages-clés de l’Ancien et du Nouveau Testament pour résumer le triomphe de la croix en quatre mots : liberté, pardon, justice et but. Les illustrations modernes et dynamiques vous plongeront dans les implications merveilleuses de la croix pour votre vie personnelle et d’Église.
La croix, selon le plan souverain de Dieu, était prévue de toute éternité (1 Pierre 1 : 19-20). Elle n’est en aucun cas la réponse d’un Dieu démuni, pris au dépourvu par la rébellion de l’homme. Bien au contraire, elle figure dans le projet éternel de notre Dieu trinitaire. Dieu le Père nous a choisis avant la fondation du monde pour être ses enfants d’adoption (Éphésiens 1 : 4-5) ; Dieu le Fils, conformément à la volonté de son Père, s’est livré volontairement au supplice de la croix pour nous racheter et nous pardonner (Éphésiens 1 : 7-8) ; Dieu le Saint-Esprit nous a régénérés en nous apposant son sceau, signe de notre appartenance irréversible à la famille de Dieu et arrhes de notre héritage futur (Éphésiens 1 : 13-14).
La croix est le lieu où un échange historique, sans précédent, a eu lieu. Dieu a imputé à Christ mon péché en le regardant et en le traitant comme je le méritais, en déversant sur lui toute sa juste colère contre le péché pour qu’ensuite il puisse m’imputer sa justice.
La croix est le lieu où un échange historique, sans précédent, a eu lieu. Dieu a imputé à Christ mon péché en le regardant et en le traitant comme je le méritais, en déversant sur lui toute sa juste colère contre le péché pour qu’ensuite il puisse m’imputer sa justice.
Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait (devenir) péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.
2 Corinthiens 5 : 21
Nul homme ne peut comprendre ou sonder le mystère de la croix. À partir de cet échec apparent, alors que Jésus a affronté la souffrance, l’obscurité et l’abandon, qui aurait pu imaginer l’œuvre de dimension cosmique qu’il a accomplie ? À bout de forces, sur le point de rendre l’âme, Jésus a prononcé le mot de la fin : « Tout est accompli » (Jean 19 : 30).
Les auteurs de ce court livre ne disent pas tout mais, avec pertinence, ils saisissent l’essentiel. Chaque chapitre est, soit un appel à l’adoration en réponse au « tout est accompli », soit un appel à l’action pour faire connaître cette solution unique et suffisante au problème de l’être humain. Les questions posées à la fin de chaque chapitre constituent une partie essentielle du livre pour enraciner ou approfondir notre compréhension du sujet abordé.
Ce livre rassure et rétablit l’équilibre à une époque, où trop souvent les messages sont empreints d’un anthropocentrisme coupable, où l’épanouissement, le bien-être et le ressenti de l’homme se substituent à la gloire et la majesté de Dieu et à l’appel solennel de porter sa croix en acceptant les souffrances qui découlent d’une vie de disciple.
Je ne peux que recommander la lecture « slow » de ce livre, car il ravive notre foi en nous ramenant au cœur de l’Évangile ! Cette citation d’un sermon de John Stott est éloquente :
Face à la croix, nous pouvons donc nous dire à la fois :
« Je l’ai fait, mes péchés l’ont envoyé là » et
« Il l’a fait, son amour l’a emmené là ».