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Ceci est un résumé de l’exposé donné à Toulon par Kathleen Nielson.,le 27 mai 2018. Le message a été enregistré et je vous encourage à l’écouter sur le site de E21 (à venir).

Luc, le médecin, introduit son Évangile en nous rapportant une rencontre entre deux femmes, l’une déjà âgée, l’autre plus jeune, Élisabeth et Marie. Il nous dépeint une relation de femmes tournée vers l’encouragement mutuel (v.39-56).

On peut se demander quel est l’objectif de Luc en racontant cette histoire. Dans son prologue il nous dit pourquoi il écrit ce récit (v.1-4).

Dans son introduction il juxtapose deux histoires où l’ange Gabriel est porteur d’une bonne nouvelle. Il s’adresse d’abord à Zacharie, un prêtre, pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste, son fils, et, ensuite, il annonce la naissance de Jésus à Marie. Ces récits se terminent par la rencontre d’Élisabeth et Marie.

7 observations

1) Élisabeth et Marie font partie de la communauté juive fidèle et se souviennent de ses bienfaits dans l’histoire de leur peuple.

L’Évangile de Luc débute après des années sombres dans l’histoire du peuple juif. 400 ans se sont écoulés depuis le retour de l’Exil, 400 années marquées par le silence de la part de Dieu. Une petite minorité est restée fidèle à Dieu. Parmi eux nous trouvons Zacharie, Élisabeth, Marie et Joseph.

Nous ne pouvons ignorer qu’à part les quatre Évangiles, tous les autres livres du Nouveau Testament s’adressent prioritairement à l’Église. En plaçant notre foi en Christ, nous faisons partie de son corps, de son Église.

Kathleen tire un parallèle en disant :

Nous ne pouvons pas dire que nous sommes des femmes de Dieu ou des Femmes de la Parole si nous n’appartenons pas à la grande famille de Dieu, à son Église locale.

2) Élisabeth et Marie vivent à la lumière de la Parole de Dieu.

L’ange Gabriel annonce une bonne nouvelle à Zacharie qui est prêtre. Il s’adresse aussi à Marie une simple fille du peuple. Leurs réponses sont très différentes face à la Parole de Dieu, et nous interpellent aujourd’hui encore.

3) Élisabeth et Marie, des femmes qui étudient la Parole. 

Marie connaît bien l’Écriture. Lorsque l’ange Gabriel lui annonce la venue du Messie, elle sait de qui il s’agit. Avec les fidèles elle attend sa venue.

Dans le cantique de Marie nous trouvons des passages du chant de Anne, des livres d’Habacuc et des psaumes. Marie connaît la Parole, elle chante l’Ancien Testament.

Connaissons-nous la Parole de Dieu ? Est-elle gravée dans notre cœur par la méditation, par l’étude ?

4) Marie et Élisabeth orientent leur regard vers le ciel.

Ces deux femmes n’ont pas leurs regards orientés vers l’ici-bas, comme le monde nous l’enseigne. Marie et Élisabeth orientent leurs regards vers l’espérance annoncée par la Parole.

5) Marie et Élisabeth sont certaines de leur valeur aux yeux de Dieu.

Les deux femmes louent Dieu car elles savent que Dieu a jeté son regard sur elles. Il a envoyé Jésus-Christ pour les sauver.

Nous avons un Dieu compatissant qui a le regard sur chacun, chacune de nous. Nous avons un Dieu qui pardonne lorsque nous venons à lui dans la foi.

6) Marie et Élisabeth ont fait don de leur corps à Dieu.

Élisabeth reçoit le cadeau dont elle aspirait depuis si longtemps. Mais elle se réjouit en premier lieu dans le Fils de Marie qui est venu pour sauver le monde.

Marie se réjouit de porter cet enfant. Toutes les deux font don de leur corps pour que les promesses de Dieu s’accomplissent.

Ces deux femmes se réjouissent et savent que les enfants qu’elles vont mettre au monde, ne sont pas leur propriété personnelle. Ces enfants sont pour la joie du peuple de Dieu.

En tant que femmes, nous avons parfois des problèmes avec notre corps. N’est-ce pas important de nous rappeler que nous devons remettre notre corps à Dieu ? Que nous soyons jeunes ou vieux, marié ou célibataires, portant des enfants ou n’en n’ayant pas, tout notre corps lui appartient, il en est le Maître.

7) Marie et Élisabeth sont remplies d’une joie qui vient de l’intérieur.

Le cantique de Marie est imprégné de joie et le bébé d’Élisabeth saute de joie, même avant sa naissance, dans la présence de son Sauveur.

Quel est l’air de notre chanson ? Est-ce une mélodie de reconnaissance ou une mélodie plaintive qui monte au ciel ?

Puissions-nous être comme Marie et Élisabeth célébrant les bontés de Dieu, nous ressourçant dans sa Parole et dans la communauté de son peuple, en ayant cette assurance ferme que Dieu a ses regards bienveillants sur nous dans toutes les circonstances de notre vie.

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