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Nous qui sommes parents : nous pouvons prier ! Et nous pouvons commencer par des remerciements. Remercions Dieu à haute voix pour nos enfants, à la maison et à l’église. Commençons par là et ne nous arrêtons jamais ; levons-nous et chantons nos actions de grâce à Dieu, tout au long de nos années de parentalité.

Nous avons reçu un cadeau merveilleux. Nous agissons parfois comme si nous avions choisi d’acquérir ce cadeau, alors que nous l’avons reçu de notre créateur. Nous oublions que « comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le ventre de la femme enceinte, tu ne connais pas non plus l’œuvre de Dieu qui fait tout ». (Ecc 11.5)

Avant toute chose, remercions le créateur Dieu pour cette vie humaine. Nombreux sont ceux qui aimeraient recevoir ce cadeau. Si vous l’avez perdu ou si vous le désirez ardemment, vous le savez bien. De nombreuses personnes autour de nous parlent haut et fort de la difficulté à faire face à ce don – comme si c’était la première ou la principale chose à dire.

J’ai perdu deux bébés, à quatre mois de grossesse à chaque fois. Je le précise, car je sais que tant de mes lecteurs ont aussi connu ce chagrin, et pire encore. C’est un chagrin qui vous fait verser bien des larmes et relativise tout le reste.

Un enfant est peut-être le plus beau cadeau terrestre, à l’image du plus beau cadeau éternel : la vie nouvelle en Christ. Qu’est-ce qu’un enfant ? Un enfant est « un héritage du Seigneur » (Ps. 127. 3), qui nous est donné pour que nous connaissions et transmettions les trésors de son nom, de génération en génération. Remplissons nos prières, jusqu’au bout, d’action de grâce pour ce don qu’il façonne de sa propre main et qu’il nous donne ensuite dans sa providence…

Notre Père

Parents, nous pouvons prier notre Père. Il est fascinant de voir que tous les parents chrétiens (avec la famille des croyants) peuvent continuer à tendre la main, dans la prière, à Dieu notre Père, qui nous a montré son amour en son propre Fils – et qui nous donne son Esprit Saint pour nous aider à prier, conformément à sa Parole.

Lorsqu’on a diagnostiqué une irrégularité cardiaque chez l’un de nos fils, mon mari et moi avons immédiatement appelé un ami cardiologue pédiatrique. Il a pris notre appel sans délai et nous a dit exactement ce que nous avions besoin de savoir. Nous avons eu le privilège d’avoir accès à cet ami médecin.

En Christ, nous, les croyants, avons un accès ouvert et éternel à notre Père céleste, qui comprend tout de l’éducation des enfants – qui, en fait, à travers l’éducation humaine, nous permet d’entrevoir et même de partager le cœur d’amour de son Père. Une générosité infinie. Une grâce infinie.

La parole de Dieu

Parents, nous pouvons prier – selon la Parole. Nous n’avons pas à nous débrouiller tout seuls pour élever nos enfants. Nous disposons de paroles inspirées par l’Esprit de notre Père qui sait tout de la joie parfaite d’aimer son Fils, de la douleur profonde d’être séparé de son Fils et de la certitude de la vie éternelle avec son Fils et sa famille réunis tous ensemble. Il nous donne toute l’histoire, avec des mots – des mots qui peuvent remplir nos prières.

Nous pouvons prier pour proclamer et vivre les Écritures devant nos enfants, dans tout ce que nous faisons. Nous pouvons prier pour que nos enfants, et les enfants de l’église, soient conduits par l’Esprit à ouvrir leur cœur à ces mots et à connaître ce Père, par l’intermédiaire de son Fils, la Parole faite chair.

De nombreux jeunes parents demandent conseil pour enseigner la Bible à leurs enfants de manière créative. Lorsque je repense à l’éducation de nos trois fils, je me dis que nous aurions probablement pu être plus créatifs, tout comme mes parents auraient certainement pu l’être. Mais je suis reconnaissante pour ce qui est essentiel et qui perdure à travers les générations : la lecture régulière de la Parole en famille. Lisez-la à haute voix, parlez-en ensemble et veillez à la prier.

Si nous croyons vraiment que la Bible est la Parole vivante et active de Dieu – suffisamment tranchante pour percer les cœurs, dire la vérité et changer les vies – alors l’une de nos prières les plus pressantes doit être de communiquer fidèlement cette Parole à nos enfants.

Le corps du Christ

Parents, nous pouvons prier – avec le corps du Christ. Ne vivons pas la parentalité coupée de notre communauté. Les membres d’une assemblée sont appelés à s’aider mutuellement à élever les générations suivantes pour qu’elles connaissent et servent le Seigneur. Régulièrement, les membres de notre église se lèvent tous ensemble pour s’engager à le faire. Cela implique de prier activement pour les enfants des uns et des autres, de la petite enfance à la jeunesse et jusqu’à l’âge adulte – que nous oublions trop souvent.

Lorsque je repense aux premières années d’adolescence de nos trois fils, l’image qui me vient à l’esprit est celle de ces corps dégingandés, en pleine croissance, entourés des corps plus grands des autres membres de l’église : les animateurs et enseignants des groupes de jeunes, les jeunes hommes pieux qui jouaient au football et au basket avec eux, les autres parents qui prenaient le temps de parler avec eux et qui nous disaient régulièrement qu’ils priaient pour eux. Pendant les années d’adolescence, nous devons faire appel aux troupes. L’armée, c’est l’Église.

Prier pour les enfants adultes, si souvent invisibles dans nos assemblées est un travail d’amour que nous pouvons vivre avec les parents.

J’ai récemment parlé avec plusieurs parents qui prient sincèrement pour le salut de leurs enfants adultes, qui n’ont jamais professé la foi ou qui s’en sont détournés en grandissant. Prier pour les enfants adultes, si souvent invisibles dans nos assemblées est un travail d’amour que nous pouvons vivre avec les parents. Cela signifie que nous, dans la famille de l’Église, devons le demander. Cela signifie que nous devons persévérer.

Des cœurs tournés vers l’extérieur

Parents, nous pouvons prier avec des cœurs tournés vers l’extérieur. J’ai parlé des parents qui aspirent et prient pour le salut de leurs enfants, chez qui j’ai remarqué quelque chose. Ils ont souvent un cœur d’évangéliste de manière générale, et pas seulement pour leurs propres enfants. Ils ont saisi l’urgence de l’Évangile en ces derniers jours, avec un fardeau d’abord pour leur foyer, qui se propage bien plus loin. Ils prient non seulement pour leurs propres enfants, mais aussi pour ceux des autres. Pour leurs voisins. Pour le travail missionnaire dans les quartiers voisins et dans le monde entier.

Si l’Église accomplit sa tâche comme elle le doit, les réseaux de prière pour tous les enfants de la famille de Dieu seront forts et magnifiques.

Si l’Église accomplit sa tâche comme elle le doit, les réseaux de prière pour tous les enfants de la famille de Dieu seront forts et magnifiques. L’un de nos fils, sa femme et sa fille vivent en Indonésie. Je sais, et j’aime me rappeler que les chrétiens du corps du Christ veillent sur eux dans la prière, avec une connaissance des détails de leur vie quotidienne que je n’ai pas. Dans notre église, ici aux États-Unis, nous avons de jeunes familles éloignées de leurs parents, ou sans parents, ou séparées de leurs parents, et nous avons régulièrement l’occasion de les porter, elles et leurs enfants, dans la prière.

La joie

Parents, nous pouvons prier avec joie. Je ne veux pas dire que nous n’aurons pas souvent à faire des prières de lamentation, des prières dans la douleur face à la souffrance de nos enfants, des prières de chagrin par rapport à nos enfants. Mais plus j’écoute les prières de l’Écriture, plus j’entends qu’elles sont fondées sur l’action de grâce et qu’elles tendent vers le Seigneur avec une joie que rien ne peut enlever.

Notre identité de parents n’est pas notre identité éternelle. Les croyants vivent en tant qu’enfants de Dieu, grâce au salut apporté par son Fils. C’est pour cela que nous prions pour tous nos semblables, y compris nos enfants : qu’ils rejoignent la famille pour laquelle nous avons été créés, en servant le Père qui nous aime parfaitement. La joie d’être dans cette famille est la joie ultime. Les chagrins s’estompent. La joie du Seigneur – la joie dans le Seigneur – durera toujours.

J’écris maintenant en tant que mère de trois fils mariés et grand-mère de huit (et bientôt neuf) petits-enfants. Il y a beaucoup de choses pour lesquelles nous devons prier, alors que nous observons les prochaines générations qui se frayent un chemin. Elles ont besoin de nos prières bien plus que de nos paroles.

En fin de compte, nos enfants ont besoin du Seigneur, et nous devons les lui remettre, avec joie, dans sa main bonne et puissante. Ils ne nous appartiennent pas. Ils ont été créés par Dieu lui-même. C’est lui qui en a la charge, et il dirige parfaitement sa famille. Nous pouvons faire pleinement confiance à notre Père céleste.

Réjouissez-vous dans le Seigneur, vous les parents qui le connaissent. Nous pouvons remettre nos enfants entre ses mains, à chaque étape. Nous pouvons prier avec joie.

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