Alors Dieu demanda à Jonas : « As-tu raison d’être en colère au sujet de cette plante ? » Jonas répondit : « Oui, j’ai de bonnes raisons d’être en colère au point de désirer mourir. »
Le Seigneur reprit : « Tu as pitié de cette plante qui ne t’a donné aucun travail, ce n’est pas toi qui l’as fait pousser. » (Jonas 4.9-10)
Jonas n’a rien fait pour obtenir cette plante, elle lui a été donnée gratuitement. Et le voilà qui agit comme s’il la méritait, comme s’il l’avait gagnée d’une manière ou d’une autre. Jonas se comporte de manière très moralisatrice. Il est plus préoccupé par son propre confort, qu’il pense mériter, que par l’idée que des gens perdus aillent en enfer, ce qui n’est pas son cas, c’est du moins ce qu’il pense.
Imaginez un instant que Dieu nous traite comme nous souhaitons souvent qu’il traite les autres. Imaginez que Dieu nous traite comme nous traitons les autres. Nous aurions de gros problèmes, n’est-ce pas ?
Imaginez un instant que Dieu nous traite comme nous souhaitons souvent qu’il traite les autres. Imaginez que Dieu nous traite comme nous traitons les autres. Nous aurions de gros problèmes, n’est-ce pas ?
Jonas a un sens très aiguisé de la justice, mais ce dernier est déformé. Est-il injuste que Dieu aime ceux qui ne le méritent pas ? La réponse est non, d’abord parce que Dieu ne peut pas être injuste. Tout ce qu’il fait est juste, parce qu’il est un Dieu juste. Et Dieu est essentiellement saint, mais il est aussi, en lui-même, amour. 1 Jn 4.8 nous le dit.
Mais il n’est pas non plus injuste que Dieu pardonne aux pécheurs parce qu’il a un plan pour la punition de leur péché. Jonas en devient lui-même une image vivante en passant trois jours dans ce poisson. Jésus dit en Mt 12.40 que, de même que Jonas a été dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits, de même le Fils de l’homme sera « au cœur de la terre » trois jours et trois nuits.
Et Jésus devient celui qui saute dans la mer agitée de la condamnation pour calmer la colère de Dieu contre nous. Et au lieu de fuir le plan de Dieu pour le pardon de ceux qui ne le méritent pas, Jésus, le seul homme sans péché de toute l’histoire, court vers ceux d’entre nous qui ont besoin de ce pardon, prêt à aimer, prêt à mourir, prêt à sauver.
Dieu n’est pas injuste quand il pardonne aux pécheurs parce qu’il punit leur péché – en le mettant sur son fils unique Jésus.
Ce sont les deux seules options qui s’offrent à nous, car Dieu est juste : soit vous subissez le châtiment de votre péché, qui est le tourment éternel dans un lieu appelé enfer, soit Christ le subit pour vous à la croix.
Les chrétiens choisissent la croix. L’endroit où la miséricorde et la justice se croisent. La croix – la preuve ultime que Dieu aime vraiment, profondément, grandement les pécheurs comme vous et moi.
Si seulement Jonas pouvait saisir ces profondeurs de l’amour de Dieu ! Pourtant, il constate que c’est Dieu qui le saisit, même si lui se débat de toutes ses forces.
Il découvre que l’amour de Dieu est inépuisable. Aucun péché n’est trop grand pour lui. S’il vous veut, il vous aura. Il est Dieu. Et sa bonté, la Bible l’affirme, dure à jamais.
Après dix mille péchés, il vous aime aussi infiniment que jamais.
Charles Spurgeon a dit : « Après dix mille péchés, il vous aime aussi infiniment que jamais. »
Il est vraiment un « Dieu bienveillant et plein de tendresse, lent à la colère et d’une immense bonté, toujours prêt à revenir sur ses menaces » (Jonas 4.2).
Donc, le fuir, c’est en fait courir à la catastrophe. Si vous continuez à l’ignorer, à suivre votre propre chemin, vous ne pouvez que vous diriger vers votre propre destruction.
Au lieu de cela, courez vers lui. Courez vers lui. Tout de suite. Si vous le faites, vous ne trouverez pas un Dieu courroucé, en colère, qui condamne, mais un Père aimant, miséricordieux et souriant. Son amour est peut-être en train de s’approcher de vous en ce moment-même. Ne fuyez pas. Vous ne le pouvez pas de toute façon. Abandonnez-vous simplement.
Repentez-vous de votre péché. Regardez Jésus qui est mort sur la croix et ressuscité des morts et mettez-vous à l’ombre de son amour, qu’aucun ver ni aucun tombeau ne pourra jamais détruire. Il vous couvrira de son amour pour toujours.
L’histoire de Jonas est en fait une preuve supplémentaire que, croyez-le ou non, Dieu aime les pécheurs.