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Il est impossible de réfléchir au mentorat sans vous interroger sur votre propre leadership ! Celui-ci détermine votre pertinence et votre potentiel de mentor.

Leadership positionnel VS leadership fonctionnel

Le leadership positionnel

Je suis le pasteur, le président d’une association, j’occupe une position, je dois assumer. Donc, c’est normal, tout doit passer par moi. Je vérifie, je contrôle, je garde un œil sur tout. C’est plus sûr, et les choses marchent bien ainsi. C’est efficace, chacun accomplit sa tâche avec efficacité… puisque que j’y veille ! Et, pire encore, je n’explique pas la direction que je souhaite donner.

Leadership fonctionnel

Je suis responsable dans l’église, dans le Royaume de Dieu, quel que soit le poste que j’occupe, mais je suis centré sur les personnes avec lesquelles je collabore. Je suis un exemple, je  partage avec eux la vision, et je les capacite [1]. J’équipe ceux qui opèrent avec moi. Je vise leur autonomie,  leur développement et le développement de leurs dons spirituels. J’ai en tête le projet qu’ils deviennent à leur tour capable d’équiper d’autres. Et de me remplacer…

 

Leadership positionnel          Leadership fonctionnel

Modèle de pharaon,                   Modèle de Jésus

Diriger vs capaciter

Schwartz dans « 3 colors of leadership [2]» partage son analyse du fonctionnement des églises en Europe. Pour faire simple, il établit deux axes qui définissent l’orientation du leadership biblique : la direction et la capacitation (développer une vision et rendre les autres capables d’y entrer et d’y prendre leur part).

Constat :

Beaucoup de jeunes leaders, qui aspirent à servir le Royaume de Dieu se heurtent à un plafond de verre, dont le leadership dysfonctionnel est l’une des composante [3]

Petit jeu :

  • Quels points forts, ou faibles attribuez-vous à ces différentes formes d’exercices du leadership ?
  • Essayez de placer votre manière d’exercer vos responsabilités dans le Royaume de Dieu, sur le schéma.

[4]

Pour conclure :

Voici un dernier schéma qui définit très bien un leadership qui multiplie.

Schwartz écrit : « Le leadership biblique se mesure par le rayonnement exercé par ceux que nous influençons. » Autrement dit : Montre-moi les fruits que portent tes protégés, je te dirai quel leader tu es !

Réponses :

A : Est un leader toxique. Il ne montre ni la direction ni ne capacite ceux qui sont autour de lui. Il est seul à connaître la vision. D’ailleurs en a-t-il une ?

Pour ceux qui lui succéderont, ce sera Mission Impossible !

B : Il chercher à équiper d’autres. C’est bien mais il peut mieux faire, il manque de communiquer la vision. (Un coach ou un mentor peut être B s’il n’est pas engagé dans la même structure que son mentoré. Du coup il ne peut que l’encourager et l’aider à réfléchir à la vision.)

C :  Certes il partage la vision, mais il garde le volant en mains. Il ne prépare ni le développement, ni l’avenir, en permettant à d’autres d’être rendus capables à ses côtés. Cela  manque de logique !

D : Voilà un leader à l’image de Christ !

 

[1] D’un usage rare ce verbe signifie :  Rendre capable, apte à, par élimination des faiblesses.

« Tout apprentissage est un bon moyen de se capaciter. » Équivalent de to empower…

[2] https://3colorworld.org/books/leadership

[3] Je reviendrai sur ce plafond de verre au sein de nos églises ou œuvres dans un autre article.

[4] Les illustrations sont empruntées à C. Schwartz.

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