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Qui est Dieu ? l’unité et l’interdépendance de Dieu

La Bible, Parole de Dieu, déclare sans équivoque qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Du début à la fin de la révélation divine, les auteurs bibliques affirment que Dieu est unique. Même encore aujourd’hui, les Juifs récitent ces paroles de la « Shéma » : « Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un » (Deutéronome 6.4). L’Éternel, notre Dieu, est le seul Dieu qui existe. Des siècles après ces paroles de Moïse, Dieu déclare au peuple d’Israël par la plume d’Ésaïe : « Y a-t-il un autre Dieu en dehors de moi ? Il n’y a point d’autre rocher, Je n’en connais pas » ; ou encore, « En dehors de moi, il n’y a point de Dieu, un Dieu juste et qui sauve, à part moi, il n’y en a aucun » (Ésaïe 44.8, 45.21). La foi biblique est une foi résolument monothéiste. Ceci ne signifie pas cependant que nous puissions comprendre entièrement tous les aspects divins ni toutes les relations qui puissent exister en un Dieu plus complexe qu’il ne le semble de prime abord.

L’Ancien Testament révèle en germe, à la fois l’unicité de Dieu (que Dieu soit unique) et l’unité de Dieu (que Dieu soit un). Déjà dans les premières pages de la Genèse on peut lire : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Genèse 1.26). Sans y lire toute la doctrine de la trinité, ce texte signale du moins l’existence d’une pluralité en Dieu. Bien que certains aient tenté d’interpréter ces références au pluriel comme un soi-disant pluriel de majesté ou une référence aux anges, ce pluriel de majesté ne se trouve nulle part ailleurs dans les Écritures, et il n’est fait mention nulle part que les anges aient participé à la création de l’être humain ou que celui-ci ait été créé à l’image des anges. Après qu’Adam et Ève aient voulu déterminer par eux-mêmes ce qui était bien ou mal, Dieu dit : « Maintenant que l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal, évitons qu’il tende la main pour prendre de l’arbre de vie » (Genèse 3.22). De nouveau, l’emploi du pluriel évoque une pluralité en Dieu.

Le Nouveau Testament jette plus de lumière sur cette unicité, cette unité et cette interdépendance en Dieu. Les auteurs néotestamentaires, résolument monothéistes, enseignent toutefois que le Dieu de leurs ancêtres est trinitaire. Il ne s’agit ni de trithéisme (trois dieux distincts) ni de modalisme (un seul Dieu ayant existé successivement en trois modes : Père dans l’Ancien Testament, Fils lors du ministère terrestre de Jésus, et Esprit dans le temps présent) ; le monothéisme vétérotestamentaire demeure, mais s’avère plus complexe qu’à première vue.

De nombreux textes du Nouveau Testament renvoient à l’existence de trois personnes en Dieu : la formule baptismale de Matthieu 28.19, la présence simultanée du Père, du Fils et de l’Esprit lors du baptême de Jésus (Marc 1.10-11) ; l’annonce de l’ange à Marie mentionnant le Très-Haut, le Fils de Dieu et le Saint-Esprit (Luc 1.35) ; l’enseignement de Jésus à propos de la venue du Consolateur envoyé par le Père au nom de Jésus (Jean 14.26) ; la diversité des dons, ministères et opérations accordés par l’Esprit, le Seigneur et Dieu en 1 Corinthiens 12.4-6 ; la bénédiction finale en 2 Corinthiens 13.13 ; l’appel à l’unité en Éphésiens 4.4-6 ; la salutation initiale en 1 Pierre 1.2 ; et enfin l’exhortation en Jude 20-21, pour ne citer que les textes les plus évidents.

Tous ces auteurs du Nouveau Testament (Matthieu, Marc, Luc, Jean, Paul, Pierre, Jude), et d’autres encore, entonnent d’une seule voix leur foi en un Dieu unique en trois personnes distinctes, coéternelles, possédant les mêmes attributs divins, accomplissant des œuvres divines, selon leur rôle spécifique dans l’histoire de la rédemption.

Ce dernier point revêt une importance particulière, car le degré de révélation divine augmente en fonction de l’histoire du salut. L’Ancien Testament est relativement bref au sujet des relations entre les trois personnes en Dieu. Si l’Ancien Testament enseigne qu’il y a un unique créateur et un unique rédempteur (voir les textes d’Ésaïe cités précédemment), c’est le Nouveau Testament qui met un accent particulier sur l’interdépendance de Dieu dans son œuvre de création et son œuvre de rédemption.

La création est donc l’œuvre de Dieu, mais celle-ci est accomplie par Jésus-Christ (Colossiens 1.16-17). La rédemption est également l’œuvre de Dieu le Père (sous l’angle de l’élection, de la prédestination et de l’adoption), mais elle est rendue possible grâce à l’œuvre du Fils (c’est en Lui que nous avons la rédemption, le pardon des péchés), une œuvre atteignant son apogée dans le temps présent grâce au Saint-Esprit (qui nous scelle et qui constitue le gage, la garantie de notre rédemption finale), tel que Paul le révèle en Éphésiens 1.3-14. Celui qui est assis sur le trône et l’Agneau reçoivent tous deux l’adoration de la part de l’univers entier (Apocalypse 5.13).

De toute éternité, Dieu n’avait nullement besoin de nous. Les relations existant entre les personnes en Dieu étaient des relations d’autosuffisance, d’amour réciproque, et d’ultime satisfaction (cf. Jean 5.20). La soumission du Fils au Père dans notre salut, de même que l’envoi de l’Esprit par le Fils et par le Père dans le cœur des croyants, démontrent toutefois que le Dieu unique a voulu partager sa présence avec des êtres qu’Il a créés et aimés jusqu’au bout. Que Dieu soit unique sert de fondement au fait qu’il n’existe qu’un seul plan de salut pour tous les êtres humains (Romains 3.30) et qu’il n’y a qu’un seul Sauveur par lequel nous devions recevoir le pardon de nos offenses (Actes 4.12).

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