La Bible n’est pas un livre sur le mariage – du moins pas principalement ni directement. La Bible est un livre sur Dieu, sur les gens et sur la façon dont Dieu sauve les gens, au travers de la vie et de la mort de Jésus-Christ.
Toutefois, la Bible a beaucoup à dire sur le mariage et une grande partie de ce qu’elle dit va à l’encontre de nos présupposés et de nos valeurs d’hommes modernes. Voici une des 5 révélations surprenantes à ce sujet :
#1 : Le mariage est, en premier lieu et avant tout, une question d’amitié
C’est pour répondre à ce besoin immédiat que le mariage a été créé, d’après Genèse 2. Le texte dit : Alors l’Éternel Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » (Genèse 2.18)
Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul – c’est pourquoi Dieu a inventé le mariage.
Le mariage est, avant toutes choses, une affaire d’amitié.
Le type d’amitié que Dieu avait à l’esprit est précisé par l’utilisation d’une phrase souvent mal comprise : « une aide semblable à lui ».
Le mot hébreu en question porte l’idée de complémentarité. Il n’implique pas d’infériorité. En fait, le livre d’Osée utilise ce mot pour parler de Dieu dans sa relation avec Israël. Osée 13.9 nous dit:
« Il te détruit, ô Israël, car tu es contre moi, contre ton serviteur. » (Osée 13.9)
Dans ce passage, Dieu se décrit comme l’aide d’Israël – son ezer – il est donc clair que la personne qui aide n’est en aucune façon inférieure à celle qui est aidée ; ce n’est pas ce que le mot communique. Il semble plutôt qu’il s’agisse de communiquer une correspondance intime. Dieu est l’aide qui correspond parfaitement à notre besoin en tant qu’êtres humains – tout comme Eve était l’aide qui correspondait parfaitement au besoin d’Adam en tant qu’être humain.
C’est ce genre d’amitié qui est illustré ici.
C’est une amitié entre co-équivalents.
Comprendre cela, c’est mettre fin à deux mensonges imposés par notre culture. Le premier est le mensonge selon lequel les hommes et les femmes doivent être considérés comme étant identiques pour être considérés comme étant égaux.
Mais ce n’est clairement pas le cas.
Genèse 1.27 dit clairement que l’homme et la femme sont égaux en valeur et en dignité : « Ainsi Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa ». (Genèse 1.27)
Avant ces mots dans la Genèse, seul le pharaon d’Égypte avait été décrit en termes aussi exaltés – mais maintenant, ici, chaque homme, chaque femme est inclus dans cette glorieuse taxonomie. Chaque homme, chaque femme est le seul représentant et la seule ressemblance de Dieu sur la planète Terre.
Ils sont égaux en valeur et en dignité – et pourtant ils ne sont pas identiques.
Ève correspond à Adam.
Elle est forte là où il est faible.
Il est fort là où elle est faible.
Ensemble – dans l’amour, l’appréciation et l’unité – ils sont plus que la somme de leurs parties individuelles.
Cette dernière affirmation se heurte à un autre mensonge de notre culture – le mensonge selon lequel avoir besoin d’un autre être humain est un signe de faiblesse.
Non, ce n’est pas le cas.
Avoir besoin d’une autre personne est un signe de conscience de soi.
D’après le récit de la Genèse, les êtres humains sont « lacunaires » selon un dessein réfléchi. Le besoin que possédait Adam n’était pas le résultat de la chute, mais le résultat d’un choix délibéré de Dieu. Dieu a créé Adam avec un penchant intégré qui l’amènerait à rechercher une communion intime.
Les êtres humains sont intrinsèquement des créatures sociales. Nous sommes littéralement faits les uns pour les autres. Toutes ces phrases qui nous font sourire, « Tu me complètes », « C’est ma meilleure moitié », ces maximes parlent en fait d’une réalité souvent oubliée. Nous sommes en effet mieux ensemble que séparés. Comme le dit la Bible :
« Il n’est pas bon que l’homme soit seul. »
Il n’est pas bon non plus que la femme soit seule – et c’est la raison originelle qui a été donnée pour le don et la bénédiction du mariage.
(à suivre…)