La Bible n’est pas un livre sur le mariage – du moins pas principalement ni directement. La Bible est un livre sur Dieu, sur les gens et sur la façon dont Dieu sauve les gens, au travers de la vie et de la mort de Jésus-Christ.
Toutefois, la Bible a beaucoup à dire sur le mariage et une grande partie de ce qu’elle dit va à l’encontre de nos présupposés et de nos valeurs d’hommes modernes. Voici l’une des 5 révélations surprenantes à ce sujet :
#4: Le mariage devrait être un espace de permission, de générosité et de joie
Le premier mariage était un lieu d’innocence, d’ouverture et de joie :
« L’homme et sa femme étaient tous deux nus et n’avaient pas honte. » (Genèse 2.25)
Après la chute, cet état est très difficile à atteindre.
Le point de vue de la Bible sur la sexualité est plutôt direct. En gros, la Bible dit que le sexe est beau dans certaines limites, et généralement brutal et déshumanisant en dehors de ces limites.
C’est un point de vue simple et controversé, et ça a toujours été le cas. Le sexe a toujours été l’un des principaux points de divergence entre la communauté chrétienne et la culture environnante, et pas seulement de la manière dont on pourrait le penser. La caricature de l’éthique sexuelle chrétienne suggère que nous sommes des prudes qui disent NON plus qu’ils ne disent OUI – mais il ne faut pas le prendre comme cela. En fait, l’une des choses les plus radicales que la Bible puisse dire à propos de quoi que ce soit est ce que Paul dit à propos de la fréquence et de la réciprocité des rapports sexuels au sein d’un mariage. Dans 1 Corinthiens 7.3-5, l’apôtre Paul dit :
« Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. »
De nombreux spécialistes considèrent qu’il s’agit là des propos sur la sexualité les plus radicaux jamais écrits dans le monde antique. L’approche chrétienne de la sexualité allait complètement à l’encontre de la culture romaine. Les hommes romains avaient des relations sexuelles avec tout le monde ! Ils avaient des relations sexuelles avec leurs esclaves, avec des prostituées – dont beaucoup étaient en fait de jeunes garçons ; un homme romain n’était en aucun cas censé être fidèle sexuellement à sa femme. Un homme romain n’avait généralement des rapports sexuels avec sa femme que lorsqu’il essayait de produire un héritier. Mais le christianisme a dit quelque chose de complètement différent. Il disait qu’un homme avait la responsabilité de donner à sa femme ses droits sexuels. Il disait qu’elle avait des besoins – et que ces besoins étaient légitimes. Il disait qu’il devait faire preuve de maîtrise de soi et vivre avec sa femme avec considération.
Personne n’avait jamais dit cela avant que le christianisme ne le dise.
Il faudrait que cela se sache de façon plus large.
Le christianisme n’a jamais été en phase avec la culture en matière de sexe et cela a toujours fait partie de ce qui doit attirer : nous offrons une meilleure voie et cela faire partie de l’attrait que nous devrions avoir pour une culture confuse, insatisfaite et de plus en plus épuisée.
(à suivre…)