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Qu’avez-vous mis dans votre liste de Noël ? Souhaitez-vous recevoir quelque chose en particulier ?

Ignorez le fait que vous pouvez probablement vous offrir cette chose vous-même. Imaginez que vous êtes encore un enfant et que vous n’avez pas les moyens d’aller chercher un colis ni de payer le jouet de vos rêves. Le seul moyen de l’avoir, c’est que quelqu’un d’autre vous l’achète.

Pourquoi les enfants attendent-ils leurs cadeaux à Noël ? Pourquoi les adultes espèrent-ils ce qu’ils espèrent recevoir ? Parce que nous croyons que ce que nous attendons réglera notre plus grand problème.

Les enfants veulent des cadeaux qui pallieront leur manque de divertissement. Toute l’année, les adultes espèrent [remplir le blanc] pour régler leur problème de [remplir le blanc].

Nous avons chacun notre propre liste de « si seulement » qui révèle ce que nous considérons être notre plus grand problème et où se trouve notre espérance.

Le temps de l’avent est une période remplie d’espoir. Esaïe 59 expose brillamment l’espérance qu’est Noël. Ce passage décrit notre besoin d’espérance et nous en donne la source au travers d’une prophétie sur la naissance du Christ.

Qu’importe ce que nous pensons être notre plus grand problème dans la vie, la Bible est très claire à ce sujet : le problème, c’est nous. « Mais ce sont vos fautes qui ont fait séparation entre vous et votre Dieu, ce sont vos péchés qui vous l’ont caché et l’ont empêché de vous écouter. (Esaïe 59 : 2, marquage de l’auteur)

Quand Dieu nous dit que nous sommes le problème, il n’y a que deux options : nier et essayer de détourner la faute ou accepter et nous confesser sincèrement.

Les Israélites ont sagement choisi de reconnaître leurs fautes : « Oui, nos transgressions sont nombreuses devant toi et nos péchés témoignent contre nous ; nos transgressions font corps avec nous et nous reconnaissons nos fautes. » (v.12)

Pourquoi ? Parce qu’ils comprennent que le désespoir mène à l’espoir. Abandonner les sources d’espérance qui ne peuvent pas véritablement sauver, c’est chercher l’unique source de la vraie espérance : le Sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ.

Que fait Dieu en réponse à notre désespoir ? « Il constate qu’il n’y a personne, il est consterné en voyant qu’il n’y a personne pour intercéder, alors son bras lui assure le salut et sa justice lui sert de soutien » (v. 16)

Profitez de ce temps de l’avent pour vous rappeler que tout le monde espère. De la plus petite chose au plus grand des soucis, nos vies sont façonnées, dirigées, motivées et frustrées par l’espérance.

Lisez des passages de l’Écriture comme Esaïe 59 et rappelez-vous que votre péché est votre plus grand problème et non les autres ou les circonstances de la vie. Un changement d’adresse, de travail, de situation financière ou dans vos relations ne réglera pas le fond du problème.

Enfin, quand vous recevrez et offrirez des cadeaux, souvenez-vous que le salut est un cadeau gratuit. Cette espérance ne sera jamais un cadeau que vous trouverez joliment emballé sous le sapin.

Non, la vie qui s’est offerte est arrivée dans des langes, a été placée dans une mangeoire et a été clouée sur un autre bois.

« Le libérateur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob qui renoncent à leur révolte, déclare l’Éternel. » (v. 20)

Que Dieu vous bénisse,

Paul David Tripp


POUR ALLER PLUS LOIN

  1. Quel objet de consommation manque en ce moment à votre vie ou dans votre maison ? En quoi ne pas posséder cette chose est source de problèmes ? Acheter cet objet réglera-t-il le problème ?
  2. Quelle situation, circonstance ou relation vous pose actuellement des problèmes ? En quoi un changement vous rendra-t-il la vie plus facile ?
  3. En quoi cet objet manquant ou cette situation à problème est bien petit par rapport à votre problème ultime, le péché ? En quoi vos transgressions de la loi de Dieu ont-elles rendu votre vie plus difficile ? Soyez précis.
  4. Quand avez-vous été convaincus pour la dernière fois par l’Esprit Saint ? De quoi vous a-t-il convaincus ? Comment avez-vous réagi ?
  5. Qu’est-il arrivé par le passé quand vous avez endurci votre cœur, rejeté l’accusation et tenté de faire porter la faute à quelqu’un d’autre ? En quoi cela a-t-il eu un impact sur votre relation avec Dieu et avec les autres ?
  6. Qu’est-il arrivé dans le passé quand vous avez adouci votre cœur, capitulé, accepté la faute et quand vous l’avez reconnue sincèrement ? En quoi cela a-t-il eu un impact sur votre relation avec Dieu et avec les autres ?
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