Trouver du sens à sa vie en servant Dieu…
« Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le! » Ecclésiaste 9.10
Beaucoup de séminaires sont organisés avec pour thème « découvrir la volonté de Dieu! ». Mais c’est dans l’action que Dieu va nous offrir des possibilités…
« Dieu fait toute chose belle en son temps » Ecclésiaste 3.11
Nous n’arrivons pas toujours à discerner distinctement son plan pour nos vies. Pour autant, Dieu a un plan précis qu’il conduit à son rythme. N’est-il pas le maître du temps et des circonstances ?
Que de surprises quand nous nous mettons au service de ce Dieu.
« Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons » Eph. 3.20
« Faisons le bien sans nous laisser gagner par le découragement. Car si nous ne relâchons pas nos efforts, nous récolterons au bon moment ». Galates 6.9
Ils ont aimé leur prochain
Nicolas Fouquet
Nous nous sentons si souvent démunis et incapables. Mais si nous avons la foi, alors nous avons l’essentiel! Notre vie ne sera pas dénuée de difficultés, mais nous pourrons surmonter ces épreuves, avec le soutien du Créateur.
Les 31 portraits esquissés dans le livre « Ils ont aimé leur prochain » font connaître des figures peut-être oubliées pour certaines ou méconnues pour d’autres. Mais toutes ces vies ont trouvé du sens dans le service pour Dieu et le prochain.
Aujourd’hui encore, notre monde a plus que jamais besoin d’hommes et de femmes comme ces chrétiens de jadis – qui, avec l’aide de Dieu, ont fait des choses magnifiques.
Quelques exemples…
George Müller
Son histoire est sûrement l’une des plus impressionnantes… En effet, sa conduite de jeune homme est loin d’être exemplaire: il vole, boit et s’adonne aux jeux de hasard. Une nuit, alors qu’il n’a que quatorze ans, il s’enivre avec ses amis. Au même moment, sa mère rend l’âme sans qu’il ne s’en doute. George Müller essaie de changer à plusieurs reprises. Malheureusement, il échoue à chaque fois, car il ne compte que sur ses propres forces.
Puis il lit la Bible et change radicalement de vie. Il s’installe à Bristol ou il commence progressivement une œuvre sociale en faveur des orphelins de la ville. Au fil du temps, cinq maisons seront regroupées pour accueillir 2000 enfants, ainsi que le personnel nécessaire.
George Müller mettra un point d’honneur à ne jamais demander d’argent et s’en remettra uniquement à Dieu par la prière.
Henry Dunant
Le fondateur de la croix-rouge. A l’âge de 35 ans, il se rend dans le nord de l’Italie et arrive sur le champ de bataille de Solférino. Là, il découvre avec stupéfaction les nombreux morts et les blessés auxquels personne ne prête assistance. Pour lui, c’est un choc! Il s’active pour essayer de leur venir en aide tant bien que mal. Ainsi est née la Croix Rouge. Confronté à une situation catastrophique, Henry Dunant n’est donc pas resté spectateur: il est passé à l’action.
William Booth
Tout juste converti et plein de zèle, le jeune William devient rapidement prédicateur laïc. Il annonce l’Evangile dans les rues d’Angleterre jusqu’à ce qu’un pasteur le remarque et l’encourage à se consacrer au ministère à temps plein. Mais un médecin lui déclare qu’il n’est aucunement qualifié pour les fatigues de cette profession et ne lui donne pas un an de pastorat avant de l’enterrer. Quel diagnostique étonnant quand on sait ce que sera la vie du fondateur de l’Armée du salut!
Louis-Lucien Rochat
Le fondateur de la Croix-Bleue. Lors de la cérémonie d’adieu à Louis-Lucien Rochat, un des anciens buveurs prit la parole pour lui rendre hommage. Il déclara avec émotion: « Il nous a regardés comme des hommes à sauver, comme des frères (…) il a compris que le buveur n’est pas un être méprisable, mais un malheureux digne de sympathie et d’amour, et cet homme au cœur d’or est venu nous arracher à notre misère ». Aujourd’hui, la Croix-Bleue est active partout.
George Müller, Henry Dunant, William Booth… Ces personnalités sont encore célèbres aujourd’hui et font partie des principales figures de l’histoire du protestantisme. Néanmoins, tous les croyants présentés dans cet ouvrage n’ont pas eu la même renommée.
Lord Ashley
Alors qu’il n’a qu’une quinzaine d’années et qu’il se promène seul, il croise une demi-douzaine d’hommes ivres qui portent le cercueil d’un de leurs compagnons. Ils avancent en titubant, font tomber le cercueil, jurent et chantent. C’est cet événement qui l’incite à consacrer sa vie aux pauvres et malheureux, et fera de lui l’un des philanthropes les plus connus de son siècle.
Toutefois, Lord Ashley était comme tout un chacun. La lecture de son journal nous apprend par exemple qu’il avait tendance à se comparer aux autres et qu’il pouvait manquer de confiance en lui. Voici ce qu’il a pu écrire: Quand je me compare aux autres, je suis accablé par le sentiement de mon incapacité ». Il n’était pas forcément le plus doué de sa génération et pourtant, c’est lui que Dieu a choisi et équipé. Son histoire fait écho à certains récits bibliques. Elle rappelle comment Dieu se glorifie à travers de fervents croyants et en dépit de leur faiblesses. Parmi les personnages les plus célèbres des Ecritures, nous pouvons penser à Moïse qui , apparemment, n’avait pas la parole facile Ex. 4.10 ou à Paul qui avait reçu une écharde dans le corps 2 Co. 12.7
Alexandre Lombard
Il est peu connu. Ce banquier genevois a mené un combat plutôt original: il a plaidé en faveur de la sanctification du dimanche, pour des raisons religieuses et sociales. Lorsqu’il décède en 1887, force est de constater que les avancées ne sont pas très significatives. Les résultats sont même décevants. Mais, après tout, l’important n’est-il pas d’être là où l’on pense que Dieu nous veut ?
Et Dieu ne nous demande pas de réussir, mais d’obéir…
Marthe Girard
Alors qu’elle est encore lycéenne, elle a un profond désir de servir Dieu et lui adresse un jour cette prière : « Père, fais ce que tu veux de ma vie ! » (…) Finalement, sa vocation va naître de la découverte d’un fléau propre au milieu rural et qui lui était jusqu’alors inconnu : l’abandon des enfants considérés comme maudits. Elle leur consacrera toute sa vie.
Lord Ashley, Alexandre Lombard, Marthe Girard ont moins de notoriété. Mais qu’importe!
En Actes 6, l’Eglise se réunit pour élire sept hommes qui s’occuperont de la solidarité matérielle. Parmi eux se trouvent Etienne et Phlippe, dont les parcours seront brièvement développés dans les chapitres suivants. Mais, des cinq autres, nous ne connaîtrons finalement que les prénoms: Prochore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas…
Et s’il en était de même pour nous ? Nous sommes, nous aussi, appelés à faire le bien autour de nous, sans nous soucier de la notoriété que nous pourrions acquérir. Soyons encouragés par l’exemple de (?), dont l’action a porté de beaux fruits, et tâchons de mettre en pratique le 2ème commandement de Jésus: l’amour de prochain…
Aujourd’hui, les besoins ne manquent pas. Les personnalités de cet ouvrage se sont investies de diverses manières et auprès de publics différents, près de chez eux ou sur d’autres continents. Nous n’avons pas tous les mêmes dons et Dieu nous place pas non plus dans les mêmes environnements. A chacun son appel !
A certains égards, ces exemples sont des encouragements pour nous ! Nous sommes imparfaits et limités, mais nous pouvons nous mettre au service de notre Créateur. Lui seul peut nous rendre aptes à accomplir la tâche qu’il nous confie. « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » 2 Co. 12.9