Entretien avec D. A. Carson, professeur à la Trinity Evangelical Divinity School
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Nous voici vendredi et c’est l’heure de notre coup de fil hebdomadaire, aujourd’hui à Don Carson. Ce podcast spécial de « Question à Pasteur John » vous est présenté en partenariat avec nos amis de la Gospel Coalition, dont Dr. Carson est le cofondateur et directeur. Il est également le rédacteur en chef de la nouvelle Bible d’étude NIV Zondervan, qui met l’accent sur les thèmes théologiques développés dans la Bible, de Genèse à Apocalypse. Toutes les trois semaines environ, nous choisirons l’un de ces thèmes pour en discuter.
Dr. Carso et Tony Reinke, en direct de Desiring God.
Bonjour et merci de vous joindre à nous de nouveau. La dernière fois, vous avez partagé avec nous une présentation générale de toute la Bible d’un point de vue historique.
Aujourd’hui nous allons nous concentrer sur les implications de la création dans les deux premiers chapitres de la Genèse. Vous êtes prêts ?
Oui.
OK. On y va.
Très bien. Parlons de la création.
Aujourd’hui quand les chrétiens parlent de la doctrine de la création, la discussion se porte immédiatement sur des questions telles que : « De quand date la création ? Quels liens avec les théories évolutionnistes ? La terre est-elle vieille ? Est-elle jeune ? », et d’autres dans le même genre.
Mais si ces questions sont assurément importantes, ce n’est pas ce sur quoi la Bible met l’accent en premier lieu. Permettez-moi de vous expliquer ce que je veux dire par là.
Il y a environ 50 ans, Francis Schaeffer a écrit un livre intitulé La Genèse, berceau de l’histoire. Et dans ce livre, il pose une question qui, avec le temps m’a paru fondamentale : que tirer au minimum des chapitres 1 à 11 de la Genèse pour que le reste de la Bible soit cohérent et vrai ? Il ne se demande pas : « Quels sont tous les enseignements à tirer de Genèse 1 à 11 (et plus particulièrement des chapitres 1 à 3) ? », mais plutôt : « Quel est ce dont nous devons être au minimum sûrs et certains pour que le reste de la Bible soit cohérent et vrai ? »
C’est une question très judicieuse, car elle consiste à dire : « Voilà les choses les plus importantes, celles qui sont les moins négociables. »
Laissez-moi donc souligner certaines de ces choses. Mais attention, ceci n’est qu’un simple survol. Chaque point que je vais aborder pourrait sans aucun doute donner lieu à un exposé d’une heure. Au lieu de cela, je vais en évoquer un bon nombre assez rapidement :
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Dieu vient en premier. C’est un point vraiment essentiel, mais qui nécessite quelques mises au point. Avant l’existence de quoi que ce soit d’autre, et avant même celle de l’Univers, Dieu était. Il est avant tout. Plusieurs textes de la Bible mettent en évidence le fait que le Dieu d’éternité ne dépend pas de nous. Dieu n’a pas besoin de l’univers, il ne l’a pas créé pour se sentir moins seul. Au bout du compte, la Bible donne corps à la notion de Dieu de toutes sortes de façons pour nous montrer que, dans le passé déjà, le Père aimait le Fils et le Fils aimait le Père. Donc l’amour parfait existait déjà dans le passé.
C’est très différent de la vision de l’islam par exemple : l’islam est lent à parler de Dieu en tant que Dieu d’amour, parce que cela suppose que l’Autre (notamment soi) est important. En revanche, en insistant sur le caractère unique et souverain de Dieu et sur le fait qu’il est séparé de nous, les musulmans peuvent mettre l’accent sur la grandeur et la gloire de Dieu. Il est difficile pour eux de souligner l’amour de Dieu et le Coran parle rarement en ces termes. Mais l’ensemble de la Bible insiste sur le fait que Dieu est amour, parce que dans le Dieu unique, miraculeusement, étrangement, Dieu est aussi l’Autre. Dans l’unité de Dieu, il y a cette complexité qui fait que le Père aime le Fils et le Fils aime le Père, et ce de toute éternité; Dieu n’a pas besoin de l’univers.
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Dieu parle. Il est un Dieu qui parle. La première chose qu’Il fait est de parler et c’est par sa Parole puissante qu’il donne corps à l’univers. C’est là le paradigme de Dieu : Il se révèle par Sa parole. À travers toute la Bible, Dieu est un Dieu qui parle et qui ose parler avec des mots compréhensibles des humains.
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Dieu a fait toutes choses. Ceci s’oppose au panthéisme, une croyance selon laquelle toute chose dans l’univers est Dieu, ainsi qu’au panenthéisme. D’après cette croyance-là, toute chose dans l’univers serait Dieu, mais Dieu ne serait pas tout dans l’univers. Autrement dit, il y aurait un petit peu de Dieu dans tout ce qui est fait dans l’univers. Mais ici, il y a une distinction entre Dieu, qui existe avant toute chose dans l’univers, et l’ordre créé. Ceci s’oppose tout dualisme ontologique, dans lequel il y a une force du bien et une force du mal, ou bien une force qui aurait un bon et un mauvais côté. Nous ne sommes pas dans Star Wars.
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Il existe un Dieu qui est bon, et il a fait toute chose bonne. L’origine du mal ne s’explique donc pas par la mise en concurrence d’un principe du bien et d’un principe du mal. Même quand le serpent apparaît dans l’Écriture, il est présenté comme la plus subtile des créatures que Dieu a faites. Il n’y a donc jamais la moindre allusion à un dualisme ou à quoi que ce soit de ce genre. Dieu est souverain, et il est souverain sur tout.
Je sais que cela soulève toutes sortes de questions, notamment comment situer Dieu par rapport au mal et au bien. Eh bien sur le long terme, la Bible met l’accent sur le fait que Dieu est derrière le bien et le mal, de façon asymétrique. Autrement dit, il est derrière le bien et le mal, mais de façon différente. Il est derrière le bien, qui lui est toujours porté à crédit. Quant au mal, même s’il est dû à des causes secondaires (comme le serpent), il ne peut se soustraire à la souveraineté de Dieu.
Lorsque Paul, dans Actes 17, est en train d’évangéliser parmi les païens, dans la grande ville d’Athènes, il insiste sur le fait que si Dieu est souverain et Créateur de toutes choses, alors Il n’a pas besoin de quoi que ce soit. Les dieux païens sont finis : ils ont des besoins, des peurs, des plaisirs, des joies, des peines, des victoires, etc. Ainsi, le but principal des religions païennes est de rendre les dieux heureux — ou du moins elles essaient. La religiosité consiste alors plus en un échange : un service en vaut un autre. Vous offrez les bons sacrifices aux dieux et vous avez un beau bébé en bonne santé. C’est à cela que ressemblent la religion et le monde païen. C’est un monde de petits arrangements. Mais si Dieu a fait toutes choses et n’a besoin de rien, quelle relation entretenir avec lui, alors ?
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Dès le début, la doctrine de la grâce est rendue nécessaire par la trame de doctrine de la création. Dieu a fait toutes choses bonnes. Cela signifie que les êtres humains sont responsables devant Dieu. La doctrine de la création est à l’origine de notre responsabilité devant Dieu. La création devient la source de la louange du croyant (Psaume 33, Apocalypse 4) et on retrouve ce refrain tout au long de la Bible.
Louons Dieu parce que nous sommes faits par Lui et pour Lui. Louons Dieu parce que nous sommes responsables devant Lui. Un tel comportement est absolument juste, bon et sensé.
Alors si quelqu’un nous dit : « Écoute, ça ne me dérange pas que tu aies ta religion, ton Jésus et ta Bible. Mais je crois en un dieu moi aussi et j’ai ma propre religion, alors arrête de vouloir me faire avaler ton Jésus », on peut choisir de remettre la discussion à plus tard et de la reprendre un autre jour, et ce par sagesse et amour après avoir évalué la situation.
Mais tôt ou tard, le chrétien plein d’amour devra dire (autour d’un café, avec beaucoup de douceur et dans le cadre d’une relation de confiance) : « La seule chose que je ne peux pas faire, c’est t’abandonner , parce que tu es une créature de Dieu et que tu lui appartiens. Et pour ces raisons, tu devras un jour lui rendre des comptes. »
Ainsi, qu’il s’agisse de la raison de notre redevabilité à Dieu, de notre responsabilité devant lui ou du fait que (parce qu’il est Dieu) il est le juge final de nos réactions envers Lui; tout cela est établi dès les premiers chapitres du livre de la Genèse.
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Sixième point : à cause d’expression comme « Faisons les hommes à notre image » (Genèse 1.26), on trouve des indices (mais pas des preuves) de la complexité de Dieu. Certaines personnes ont voulu assimiler ce « notre » au « nous » utilisé par les rois. Mais il n’y a aucun réel indice en ce sens dans le texte. Pas plus qu’on ne peut dire avec certitude qu’il s’agisse de Dieu et du reste du Paradis (ou quelque chose dans le même genre) — rien dans le contexte du passage ne permet de l’affirmer.
Je pense que dans les trois premiers chapitres de la Genèse, il y a beaucoup, beaucoup de thèmes qui sont introduits sans être clairement expliqués. Autrement dit, ces thèmes sont comme une « femme enceinte » : ils portent en eux le devenir. Il serait faux de prétendre que tout est déjà là. Par exemple, la doctrine de la trinité : elle n’est pas mentionnée et ses composants ne sont pas présentés. Et pourtant il y en a déjà des indices.
On peut présumer que Dieu n’est pas simplement « un ». Il est le Dieu unique. Et pourtant, il y a en Dieu une complexité telle qu’il y a aussi un Autre. Ces idées sont introduites dans l’Ancien Testament et clarifiées dans le Nouveau, notamment dans Jean 5. Dieu veut que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Et avant cela, Jean 1.1 nous dit « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu », Dieu Lui-même.
Petit à petit, l’esquisse s’est précisée jusqu’à ce que la notion de « trinité » soit formulée au IVème siècle av. J.-C. Mais bien que le Nouveau Testament soit bien plus clair sur de telles choses, nous en avons déjà les prémices dans la doctrine de la création. Mais d’après moi, il y en a même d’autres ailleurs. J’en citerai 3 ou 4, que nous verrons plus tard dans cette série de podcasts.
Par exemple, les chrétiens ont longtemps débattu sur l’existence ou non d’une « alliance des œuvres » entre Dieu et Adam dans Genèse 2 et 3. Alors que certains vont dans ce sens, d’autres s’y opposent farouchement. Ceux qui s’opposent à cette idée soulignent le fait que le mot « alliance » n’est pas utilisé. Néanmoins, il existe indéniablement une sorte d’accord, imposé par un Dieu souverain exigeant l’obéissance et accompagné d’une menace de jugement dans le cas contraire. Beaucoup d’éléments associés à l’idée que l’on se fait d’une alliance figurent donc déjà dans Genèse 1 à 3.
Autre exemple : on ne trouve aucune mention du tabernacle avant l’époque de Moïse, ni du temple avant l’époque de David et Salomon. Et pourtant, beaucoup de personnes ont souligné que le tabernacle et le temple étaient les lieux où se rencontraient Dieu et les êtres faits à son image.
Par extension de cette définition, le jardin d’Éden est le premier de ces points de rencontre, et c’est sur cela que l’on s’est appuyé pour relever de nombreux indices sur une « théologie du temple » existant déjà dans Éden. Bien sûr, vous pouvez répondre que le mot « temple » n’est mentionné nulle part dans Genèse 1 à 3. Néanmoins, plusieurs indices, les premiers conduisant vers une théologie du temple, sont bien présents dans les 3 premiers chapitres de la Genèse.
Si j’avais le temps, je pourrais vous montrer qu’une douzaine de thèmes sont déjà présents dans la structure de Genèse. J’en mentionnerai simplement un dernier, rapidement. Le mot « roi » n’est pas utilisé, pourtant Dieu se présente comme tel. Or il ne fait aucun doute qu’Il règne : Dieu règne sur Sa création. La notion de Dieu comme roi souverain existe donc bien dès le début du récit.
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Les êtres humains entrent dans le récit avec cette précision : ils sont faits à l’image de Dieu. Et ce point devient un thème majeur tout au long de l’Écriture. Dieu fait des êtres humains à son image et à sa ressemblance, de sortes qu’ils sont de bien des manières semblables au reste de la création (c’est-à-dire créés par Dieu avec de la poussière). Sur d’autres plans, ils sont uniques, et il serait bien utile d’étudier en profondeur les conséquences de cette notion d’ « image de Dieu ».
D’après moi, l’une des raisons pour lesquelles les chrétiens ont tant de mal à se mettre d’accord sur ce que couvre cette notion est, une fois encore, due au fait qu’il s’agit d’une notion « en devenir ». Le fait que les êtres humains sont des créatures uniques est esquissé et présenté beaucoup plus en détail dans les chapitres et livres suivants la Genèse, tout au long de l’Écriture.
D’un côté nous sommes supposés refléter Dieu : nous sommes Son image. Mais de l’autre, nous appartenons aussi à la poussière : nous sommes des êtres insignifiants, faits de poussière. Nous faisons partie de l’ordre créé et ne pouvons donc pas être confondus avec Dieu. Et cet ordre créé est extrêmement important.
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Les êtres humains sont les intendants de la création.
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En Genèse 2, on retrouve ces idées d’ordre et de structure. Dans Genèse 1, versets 26 et 27, nous lisons : « Faisons l’homme à Notre image. » Les hommes et les femmes sont donc tous faits à l’image de Dieu, mais de manière binaire. Ils sont faits homme et femme et ils sont tous les deux faits à l’image de Dieu. Dans le chapitre 2, le récit de la création est précisé : l’un est créé avant l’autre, et l’autre est créée à partir du premier. Ainsi, Adam est créé en premier et Ève est créée à partir de lui ; elle fait donc partie de l’humanité et est liée à lui de manière unique. À ce stade de la Genèse, il n’y a pas réciprocité dans la relation homme-femme.
La relation entre l’homme et la femme peut être examinée de bien des manières. Elle fait partie du récit de la création et a rendu possible celui de la chute. Cette relation se précise et se clarifie plus loin dans la Bible (1 Corinthiens 11.1, Timothée 2, etc.).
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Tout ce qui a été dit avant est ensuite suivi de l’eschatologie, le discours sur la fin du monde. Ce n’est pas sans raison que le prophète Esaïe annonçait, au VIIIème siècle av. J.-C., ce que Dieu fera pour Son peuple à la fin des temps : Il leur accordera un nouveau ciel et une nouvelle terre. Ses paroles dévoilaient la gloire de ce qui n’était pas encore révélé et l’anticipaient avant même qu’Apocalypse 21 ne l’annonce finalement.
Mais tout cela renvoie à la création en Genèse, même si l’expression “nouveau ciel et nouvelle terre” n’y apparaît pas (pas comme dans Apocalypse 21, 2 Pierre, etc.). Le thème d’un renouveau de la création est bel et bien abordé, notamment dans Romains 8 qui donne beaucoup de détails à ce sujet. À cause du péché et de la rébellion, l’ordre créé est tout entier soumis à la mort et au déclin selon le décret de Dieu, et il gémit, dans l’attente de l’adoption des fils de Dieu. Cette adoption est la vraie raison de se glorifier des croyants.
Tout ceci pressent bien les grandes lignes de la Bible.
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Deux points encore : l’origine du Sabbat est liée au repos de Dieu. Dans les premiers chapitres de Genèse, rien ne dit que le sabbat est imposé. Le texte indique simplement que Dieu se repose le septième jour. Mais quand le sabbat est institué légalement dans le Décalogue (les Dix commandements), le texte se réfère explicitement au récit de la création. « Vous vous rappellerez du septième jour et le garderez saint, car en six jours le Seigneur a fait le ciel et la terre… » À ce sujet, on peut relire Exode 20.8-11. Cette idée est ensuite reprise dans Apocalypse 4 pour bâtir toute une théologie du repos, sur laquelle nous ne pourrons pas nous arrêter aujourd’hui. Mais ce thème-là aussi trouve sa source dans les premiers chapitres de la Genèse…
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Pour finir, et je rappelle que ceci n’est PAS une liste exhaustive (mais pour le podcast d’aujourd’hui, un nombre apostolique (c’est-à-dire 12) sera suffisant), je ferai une dernière remarque : un accent très fort est mis dans le reste de la Bible sur la grandeur de Dieu, grandeur dont Sa création est le témoin. On peut se référer à des passages comme Psaumes 8 ou 19, qu’il serait intéressant de lire et de méditer tranquillement, arrivés à ce point de notre réflexion. On pourrait aussi lire les chapitres spectaculaires d’Esaïe 40 à 45. La lecture de ces textes nous rappelle que Dieu est souverain sur la création, qu’Il connaît la fin (et ce dès le début), et que l’on est redevable de tout devant Lui. Il est le potier souverain. L’ordre créé est tout simplement ce qu’Il fait.
De nombreux textes (Esaïe 40.12, Esaïe 43.15, des parties d’Esaïe 44.2-24, Esaïe 45.11-12…) nous appellent à louer Dieu à cause de Sa grandeur et de la manifestation de Sa propre gloire dans la création (Romains 1). Tout ce que Dieu a accompli, Il l’a fait en laissant un témoignage de Son existence et de Sa gloire dans la création elle-même.
En d’autres termes, Genèse 1 à 3 (1 et 2 en particulier, je n’ai même pas encore beaucoup parlé de la Chute) et l’importance accordée à la création sont à la source-même d’un grand nombre de thèmes bibliques et théologiques. Ces thèmes nous en disent énormément sur Dieu, les êtres humains, la structure du récit biblique conduisant finalement à la venue du Christ et au dénouement de toutes choses dans la gloire. Une gloire qui est encore à venir, dans le nouveau ciel et la nouvelle terre.
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