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L’histoire du Christianisme est inséparable de l’histoire de ses luttes contre les faux docteurs. De siècle en siècle, l’Eglise est constamment sous les attaques d’influences mensongères, autant de l’extérieur que de l’intérieur. Même si les faux docteurs prennent des formes variées (un excellent article de Tim Challies, il en décrit 7 : l’hérétique [2 Pi 2.1 ; Jud 3], le charlatan [1 Tim 6.3-5 ; Act 8.9-24], le prophète [1 Jn 4.1 ; Ap 22.18-19], l’abuseur [2 Pi 2.2 ; Jud 4], le diviseur [Jud 18-21], le chatouilleur [2 Tim 4.3-4 ; Jér 6.14] et le spéculateur [Héb 13.9 ; 1 Tim 1.3]), leurs empreintes ont souvent laissés les mêmes traces.

L’apparence de la piété sans ce qui en fait la force

Paul met en garde son disciple Timothée du profil des faux docteurs. Ils ont l’apparence d’une foi exemplaire mais elle reste superficielle (2 Tim 3.5). Cette apparence de piété se présente de nombreuses manières différentes :

  • Une expérience de foi « supérieure » qui leur confère une soi-disant autorité, comme un jeûne prolongé, une vision glorieuse de Dieu, un appel surnaturel, une révélation, etc.
  • Un enseignement « basé » sur la Bible mais prenant les passages hors contexte.
  • Un enseignement basé sur des principes bibliques moraux et pratiques mais ignorant l’œuvre transformatrice du Saint-Esprit par la repentance des péchés.
  • Un enseignement légaliste professant des interdictions extrabibliques qui les présentent comme des modèles exemplaires et les placent dans une position privilégiée (Col 2.20-23).
  • Une tendance à louer leur propre caractère sans jamais se remettre en question.

Un caractère douteux

Les faux docteurs qui ne possèdent pas le Saint-Esprit ne portent pas les fruits de l’Esprit (Gal 5.22-23). Tôt ou tard, des signes de défauts importants du caractère ressortent. Comme l’enseignait Jésus, on reconnaît l’arbre à ses fruits (Mat 7.15-20).

  • Une vue élevée de soi-même, affirmant une proximité avec Dieu que les autres ne peuvent pas avoir.
  • Une attitude déséquilibrée par rapport au sexe, à l’argent ou au pouvoir (2 Pi 2.3, 10, 13-15 ; Jud 8, 11, 16)
  • Un manque de relations proches, de redevabilité, de soumission réciproque et de repentance.
  • L’usage de flatterie, de rhétorique ou de sagesse humaine plutôt qu’un ministère marqué par « une démonstration d’Esprit et de puissance » (1 Cor 2.4).

Une autorité autoproclamée

L’apôtre Jean avertit l’Eglise par rapport à ceux qui « sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres » (1 Jn 2.19). Ces faux docteurs sont connectés à l’Eglise mais n’ont pas une autorité conférée par les démarches bibliques où les responsables sont testés avant d’être mis en avant (1 Tim 3.1-13). On reconnait ainsi plusieurs éléments :

  • Le rejet des autorités spirituelles établies (2 Pi 2.10) et de l’enseignement historique de l’Eglise.
  • Un ministère autoproclamé, justifié par une révélation, un appel ou une autre expérience. subjective en dehors du cadre de l’Eglise locale.
  • Un enseignement basé sur une expérience subjective qui se place comme interprétation finale et supérieure sur la Bible.
  • La défense de leur ministère comme supérieur aux autres ministères.

Un enseignement portant des erreurs doctrinales importantes

Les faux docteurs sont évidemment reconnus lorsque leurs enseignements s’éloignent des vérités bibliques. Les domaines à observer principalement sont :

  • Tout enseignement qui prêche un salut par un autre moyen que la croix et la grâce (1 Cor 1.17).
  • Toute attaque à la divinité de Jésus ou la Trinité (2 Pi 2.1 ; 1 Jn 4.1-3).
  • Tout enseignement qui met en doute la place de l’Eglise locale (Héb 10.25).
  • Tout enseignement qui rejette l’autorité des Ecritures I2 Tim 3.16-17).
  • Les enseignements qui rejettent la réalité de la vie éternelle et de la résurrection (1 Cor 15.12-14).

Conclusion

Jésus nous garantit que les faux docteurs existeront toujours dans l’Eglise jusqu’à son retour (Marc 13.22-23), mais aussi qu’il protègera et préservera son Eglise (Mat 16.18). Soyons donc sobre d’esprit pour discerner les temps !

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