Pourquoi parler de l’arc-en-ciel ? Que symbolise-t-il ?
Beaucoup de chrétiens ont appris, grâce à l’enseignement donné à l’église sur le déluge du temps de Noé que l’arc-en-ciel fût à la base un signe de la promesse faite par Dieu de ne plus détruire le monde par l’eau. De ce point de vue, la cooptation actuelle du symbole de l’arc-en-ciel en faveur de la « Gay Pride » peut sembler très choquante. Mais l’arc-en-ciel représente également un symbole de justice.
« J’établis mon alliance avec vous et avec votre descendance après vous, avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, avec tous ceux qui sont sortis de l’arche, avec tous les animaux de la terre. J’établis mon alliance avec vous : aucune créature ne sera plus supprimée par l’eau du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre. » Dieu dit : « Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, ainsi que tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour toutes les générations : j’ai placé mon arc parmi les nuages, et il servira de signe de l’alliance conclue entre moi et la terre. » (Gen 9 : 9, 12-13)
Ainsi, l’arc-en-ciel désigne désormais la promesse de Dieu de ne plus exercer sa colère sur la terre par le moyen d’un déluge. Mais de manière plus générale, l’arc-en-ciel est un autre signe de la promesse de Dieu d’éloigner sa colère du milieu de ses enfants.
Le mot hébreu qui renvoie à l’arc dans ce texte est le même que celui utilisé pour le type d’arc utilisé dans la bataille, dans le sens d’ « arc et flèches ». Dieu parle alors de poser ses armes. Dans son commentaire du livre de la Genèse, on peut lire dans le texte de Marcus Dods :
Ils l’acceptèrent comme un signe que Dieu ne se réjouit guère de la destruction, qu’il ne se laisse pas emporter par ses humeurs, qu’il n’est pas toujours prompt à la réprimande, et que si les pleurs durent une nuit, la joie ne tardera pas à suivre. Si quelqu’un est plongé dans les nuages, si sa vie est dépourvue de joie, d’espoir et de chaleur émotionnelle, si quelqu’un a plusieurs raisons apparentes de penser que Dieu l’a abandonné aux mains de la catastrophe et qu’il laisse les événements se dérouler à tout va, on éprouve une certaine satisfaction lorsqu’on lit cet emblème naturel et qu’on reconnaît que sans le nuage, en effet, sans le nuage qui éclate en pluies diluviennes, il ne peut y avoir d’arc, et qu’aucun nuage envoyé par Dieu n’est permanent, mais qu’il fera place un jour à une joie sans nuage.
Nous ne cessons de poursuivre la paix, la paix, là où il n’y a pas de paix, et nous ne trouvons notre véritable paix durable et éternelle, pleine de joie, que lorsqu’elle vient de l’Esprit de Dieu, envoyé directement par Dieu le Père, dans l’Évangile du Fils de Dieu. Dans l’œuvre du Christ Jésus, nous constatons que Dieu « pose son arc ».
Nous pouvons continuer à chercher la paix même au travers des dons de Dieu — la vie professionnelle, la famille, les loisirs, la nourriture, l’art et la culture, le grand air et la « liberté » sexuelle — mais nous ne parviendrons pas à trouver la paix durable tant que nous ne l’aurons pas trouvée dans l’Évangile. Parce que la justice, bien qu’ordonnée par Dieu, lorsqu’elle est administrée par l’être humain, ne peut jamais vraiment satisfaire.
Mais l’alliance de la grâce est administrée par Dieu lui-même. Ainsi, lorsque nous y cherchons la paix, nous ne manquons pas de la trouver. Elle n’est pas entachée par le péché parce que Dieu est saint et que son Fils est sans péché.
Tant que nous ne trouvons pas la paix dans l’Évangile, nous ne trouvons que la recherche de la paix et donc pas de paix du tout.
Tant que nous ne trouvons pas la paix dans l’Évangile, nous ne trouvons que la recherche de la paix et donc pas de paix du tout. Dans Esaïe 57 : 21, nous lisons : « Il n’y a pas de paix… pour les méchants ».
Mais pour ceux qui ont revêtu la justice du Christ, qui sont entrés dans l’arche de la croix, Ésaïe 26 : 3 dit : « Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur toi, car il se confie en toi. » (trad Darby)
L’arc-en-ciel est donc le signe de la promesse de Dieu qu’il a raccroché son arc, et c’est un rappel à lui-même de sa grâce envers la terre. De la même manière, la croix est un signe de la promesse de Dieu qui a suspendu son Fils pour qu’il meure, et c’est un rappel de sa grâce envers vous : parce que le Christ a porté le courroux, le courroux est ôté.
Vanter l’arc-en-ciel comme symbole de l’orgueil de l’être humain, c’est pousser le Seigneur à reprendre son arc, à le reprendre en main et à le tirer en arrière. Célébrer l’orgueil, serait synonyme de s’exposer à la condamnation.
C’est pourquoi il est dit : « Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles ». Jacques 4 : 6
Faites donc mourir ce qui est terrestre en vous : l’impudicité, l’impureté, la passion, les mauvais désirs, la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause d’eux que la colère de Dieu vient. – Colossiens 3 : 5-6
Une version de ce texte figure dans « The Story of Everything ».