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Le gros titre stupéfiant est tombé tôt ce samedi matin, que le financier Jeffrey Epstein s’était suicidé dans sa cellule d’une prison de New York. L’Associated Press écrivait : « Le FBI et le bureau de l’inspecteur général du Département de la Justice vont enquêter sur la façon dont Jeffrey Epstein est mort, apparemment par suicide samedi, alors que l’enquête sur les allégations d’agressions sexuelles menées à l’encontre de ce financier proche des milieux de pouvoir restent ouvertes. Epstein, accusé de l’organisation d’un réseau de trafic sexuel et d’abus sur des douzaines de jeunes filles mineures, avait été dégagé de la surveillance pour risque de suicide avant qu’il ne se tue dans une prison de New York. L’ Attorney Général William Barr ce samedi, en annonçant l’enquête, déclarait qu’il était « consterné » d’apprendre la mort d’Epstein pendant son incarcération dans une prison fédérale. »

L’Attorney Général commentait : « la mort de M. Epstein suscite des questions sérieuses auxquelles il va falloir répondre. »

En vérité de nombreuses questions surgissent alors que la nation titube en face de cette histoire. Le cas d’Epstein représente le point d’intersection entre le pouvoir et le crime, le péché et la célébrité, la richesse et la politique. Il pesait des centaines de millions de dollars, et possédait une des plus larges demeures de Manhattan de même qu’une île privée et une immense demeure retirée dans l’ouest. Il s’avère que l’île est le point-clef des accusations – on affirme qu’elle servait de base pour les trafics sexuels et les rendez-vous avec les jeunes femmes mineures.

En addition à ce style de vie à la fois somptueux et horrible, Epstein conservait l’accès à des amis et alliés puissants – il apparaît que certaines de ces relations étaient achetées par Epstein pour avoir de l’influence dans certaines des institutions les plus prestigieuses d’Amérique comme l’université de Harvard. Il était associé avec les élites intellectuelles, économiques et influentes sur l’opinion de la côte est.

Tout cela s’est arrêté quand il a été appréhendé pour les charges de trafic sexuel. Il était entré en confrontation avec les autorités pour l’application des lois sous le chef, maintenant infâme, d’avoir eu des relations sexuelles avec des mineures. Avec le temps, de nouvelles allégations apparurent contre Epstein, et il est devenu clair qu’on le croyait au centre d’un réseau de trafic sexuel à la fois pour lui-même et pour ses puissants amis.

Certaines personnes connues et influentes ont cherché à prendre leurs distances aussi vite que possible à l’égard d’Epstein, et plusieurs avaient des raisons de croire que, même si aucune charge n’était retenue contre elles, leur nom serait d’une certaine manière impliquée.

Quand la nouvelle de son suicide est tombée ce samedi matin, des réponses morales immédiates ont fait surface. Dans les médias principaux la réponse la plus immédiate supposait qu’Epstein avait triché avec la justice.

Le Bureau éditorial du New York Times déclarait : « En se suicidant, comme on peut le penser, dans sa cellule de Manhattan samedi matin, Jeffrey Epstein s’est épargné un long procès qui pouvait l’emmener en prison pour le reste de ses jours, du fait des charges de trafic sexuel retenues contre lui … Alors que M. Epstein n’aura jamais à affronter l’épreuve de devoir rendre des comptes légaux, les investigations concernant ses crimes et ceux d’autres en relations avec lui continuent. Sa mort prématurée ne pourra empêcher les autorités judiciaires de finir le travail qu’elles avaient finalement entrepris sérieusement, des années après qu’elles auraient dû le faire. »

Puis le Bureau éditorial faisait cette affirmation : « L’évidence contre M. Epstein était considérable il y a déjà plus de dix ans, mais il a échappé alors à une punition sérieuse grâce à un accord judiciaire avec les procureurs fédéraux qui, plus tard, suggérèrent qu’ils étaient trop intimidés par l’équipe de juristes d’Epstein pour chercher des sanctions plus appropriées. »

En réalité, le New York Times et tous les autres organes de presse américains majeurs ne montraient aucun intérêt pour le cas Jeffrey Epstein jusqu’à ces tout derniers mois – ce qui souligne, s’il n’y avait que cela, le succès d’Epstein pour s’attirer les bonnes grâces des sphères d’influence de la politique, de la société et des médias.

Le point principal, toutefois de l’article du New York Times est que la justice doit continuer ses poursuites à l’encontre de ceux qui étaient connectés avec le réseau de trafic sexuel d’Epstein – même si le centre de ce réseau est mort. En vérité, même si Epstein est mort, ses victimes, selon le New York Times, méritent justice.

Alors que tout est certainement juste, une autre question majeure surgit à propos de l’histoire entière : comment un suspect tel que Jeffrey Epstein a-t-il pu arriver à se suicider alors qu’il était dans une prison fédérale ?

L’Associated Pressr apporte : « La mort d’Epstein suscite des questions au sujet de la manière dont le Bureau des prisons veille au bien-être des détenus qui ont un tel profil. En octobre, le gangster de Boston James ‘Whitey’ Bulger a été tué dans une prison fédérale de Virginie occidentale où il venait juste d’être transféré. Le sénateur du Nebraska Ben Sasse, un membre républicain du Comité judiciaire du Sénat, écrivait samedi dans une lettre cinglante à Barr que « les têtes doivent tomber » après cet incident.” Le sénateur Sasse déclarait aussi : « Chaque individu du Département de la justice – depuis l’équipe de votre Quartier général principal en descendant toute la chaîne jusqu’au gardien chargé de la surveillance nocturne – savait que cet homme présentait un risque de suicide et qu’on ne pouvait lui permettre d’emporter ses noirs secrets avec lui. »

Le sénateur Sasse met bien en évidence l’importance du procès criminel dans les cas majeurs comme celui dans lequel était impliqué Epstein. Il est bien vrai que ces procès jouent un rôle crucial pour déterminer la vérité. De nombreuses personnes pensent qu’un procès criminel dans le système judiciaire américain n’est que la dernière phase des poursuites – mais c’est bien plus que cela, car pendant le déroulement du procès criminel s’offre une grande occasion pour qu’une nouvelle information et de nouveaux faits soient révélés dans les témoignages faits sous serment. Plus que cela encore, une montagne de dépositions est engrangée et une investigation impressionnante est conduite précisément dans le but de préparer les poursuites pour le procès criminel.

La mort de Jeffrey Epstein n’est pas qu’une perte pour la cause de la justice dans ce monde. Elle signifie aussi une perte considérable de compréhension, d’information et de connaissance au sujet de ce réseau criminel de trafic sexuel très étendu et horrible. La connaissance qu’avait Epstein des individus impliqués, du fonctionnement de ce réseau criminel, de l’étendue de tout ce qui était impliqué est maintenant perdue.

Ceci représente un énorme effondrement dans le professionnalisme du Département des prisons des États-Unis. Les journalistes du New York Times écrivaient : « On était vendredi soir dans une unité d’hébergement protégée de la prison fédérale de Lower Manhattan, et Jeffrey Epstein, le financier accusé de trafic de jeunes filles pour le sexe, était seul dans sa cellule, 11 jours seulement après avoir été dégagé de la surveillance contre les tentatives de suicide. Ce matin-là, des milliers de documents issus d’une poursuite civile venaient d’être publiés, qui fournissaient un affreux compte-rendu accusant M. Epstein d’abus sexuel sur des quantités de jeunes filles. M. Epstein était censé être contrôlé par les deux gardes de l’unité d’hébergement protectrice toutes les 30 minutes, mais cette procédure ne fut pas suivie cette nuit-là … En plus de cela, parce que M. Epstein pouvait avoir tenté de se suicider trois semaines auparavant, il était supposé avoir un autre détenu dans sa cellule, nous ont dit trois officiels. Mais la prison avait récemment transféré son codétenu ce qui permettait à M. Epstein de se trouver seul, une décision qui violait aussi la procédure de la prison. »

Le Washington Posta aussi couvert l’histoire, affirmant : « Pour quiconque est familier avec les procédures de fonctionnement standard du Bureau des prisons, l’apparent suicide de Jeffrey Epstein est plus que mystérieux ; il est inimaginable … La mort d’Epstein signifie presque certainement que des fautes incroyables sont survenues, peut-être de la part de nombreuses personnes travaillant au Bureau des prisons. Si un prisonnier du système fédéral pouvait avoir été un candidat pour une suspicion de suicide, c’était le très connu et discrédité Epstein. Toutes les mesures administratives et structurelles auraient dû être mises en place pour s’assurer que cela ne puisse advenir. Et pourtant c’est ce qui est arrivé apparemment. »

L’ancien procureur américain Harry Litman, l’auteur de l’article du Washington Post, faisait ce commentaire sur la prison qui détenait Epstein : « Il s’agit d’un établissement important, dans le sud de Manhattan. Sa population est constituée presque entièrement de prisonniers, comme Epstein, qui attendent leur procès devant une cour fédérale à Manhattan. On l’a qualifié de « Guantanamo de New York » à cause de ses mesures de sécurité rigoureuses. C’est l’établissement idéal pour des prévenus fédéraux notoires, souvent placés dans des unités de ségrégation administrative spéciales ; elle a déjà accueilli John Gotti, Bernard Madoff, Omar Abdel Rahman et, récemment, Joaquin « El Chapo » Guzman. En d’autres termes, c’est le lieu approprié pour y placer les prévenus à profil à risque et potentiellement suicidaire comme Epstein. »

Litman décrivait le personnel de la prison comme : « les tout meilleurs professionnels dans l’industrie de la correction. » Il ne s’agissait pas de péquenauds inexpérimentés, ce qui pose de sérieuses questions sur le fait de savoir comment Epstein a été capable de se suicider. Litman demande : « Epstein était-il sous surveillance contre le suicide, et si non, pourquoi ? Parmi les rapports qui sont tombés en cascade dans les quelques heures qui ont suivi la découverte du cadavre d’Epstein on trouve des déclarations anonymes selon lesquelles Epstein avait été placé sous surveillance contre le suicide mais en avait été dégagé. S’il en est ainsi, la décision de l’en dégager apparaît comme une erreur colossale qui doit être profondément examinée. » Litman pose une autre question : celle de savoir comment Epstein a réussi à se suicider et comment il a eu accès aux instruments pour se donner la mort.

Litman conclut son article en disant : « Il semble certain que quand les faits seront connus, cela sera comme un des revers les plus humiliant de l’histoire du Bureau des prisons. »

En plus des enjeux reliés à la justice, autant que les fautes administratives qui environnent le Bureau des prisons, une troisième dimension retient notre attention : les récits de la théorie du complot. Charlie Warzel du New York Times rapportait : « Même sur un internet débordant de théories du complot et d’hyper partisannerie, ce samedi a écrit un nouveau chapitre dans notre histoire de la crise marquée par la post-vérité et le « choisissez votre propre réalité. » Warzel argumente ainsi : « Au cœur du fiasco de ce samedi il y a Twitter, qui a largement donné le ton à la conversation politique et à une grande partie de la presse. Twitter est comme un aimant dans ces périodes d’événements qui éclatent ; les accros à l’information y affluent pour obtenir de l’information à la seconde près. Mais très tôt, il y a souvent un immense écart entre l’attention qui est portée à la plateforme et l’information dont on dispose au sujet de l’histoire en train de se développer. Cet écart est empli par la spéculation et, par le truchement de ses pires utilisateurs, ceux qui propagent les rumeurs et ceux qui prônent la théorie du complot. »

Monica Hess pour le Washington Post relevait que « moins de 48 heures après sa mort, nous sommes déjà partis loin de ce que l’histoire contient en réalité. Nous sommes déjà sur le terrain de la théorie du complot, dans laquelle le président des États-Unis retransmet un tweet contenant une hypothèse vile et bizarre selon laquelle Bill et Hillary Clinton seraient responsables de la mort d’Epstein. » Hess argumente ainsi : « [Epstein] ne mérite pas d’être l’objet de la théorie du complot. Quand vous faites ce qu’il est supposé avoir fait, vous ne méritez pas autre chose que d’être paralysé dans votre box au tribunal, tandis que le monde vous regarde passer de la puissance au pathétique, tandis que vos victimes rendent clair le fait que votre argent et vos relations sont accessoires et que les filles que vous avez meurtries ont été, elles, les vraies héroïnes tout du long. »

Ceci est une histoire énorme, qui demande l’attention de chaque organe de presse majeur – elle devrait attirer l’attention des chrétiens alors que nous cherchons à donner du sens à tous ces gros titres et à offrir au monde une compréhension biblique de ce scénario tragique.

Voici trois grands enjeux concernant la vision du monde et qui sont appropriés à notre préoccupation.

Une profonde aspiration à la justice

Le premier est l’aspiration humaine, profonde à la justice. Immédiatement après que la nouvelle du suicide d’Epstein soit tombée, il y a eu une immense indignation, et c’était juste, parce que les victimes d’Epstein avaient été privées de justice. Plus encore, Epstein lui-même échappait à la justice ou l’évitait, d’un point de vue humain, en se suicidant.

L’histoire ne racontera jamais qu’Epstein a dû faire face à sa culpabilité, a été examiné par un jury composé de ses pairs et trouvé coupable. C’est vraiment une grande et tragique perte pour la justice humaine. L’indignation exprimée durant le week-end révèle qu’il y a une profonde aspiration à la justice qui est innée dans toute l’humanité. D’où vient cette aspiration ? Pourquoi est-elle pré-cognitive ? Selon la vision chrétienne du monde – la seule vision du monde équipée pour répondre à ces questions profondes — l’aspiration pré-cognitive pour la justice nous vient de notre connaissance innée et morale du caractère de Dieu comme étant un Dieu juste. Notre volonté de justice exprime le caractère infini de Dieu qui est parfait en vérité et absolu dans sa justice.

En tant que créatures faites en image de Dieu, nous portons cette qualité qui exige la justice. Quoique nous soyons déchus, le résidu corrompu de cet élan vers la justice persiste. Nous demandons la justice et soupirons après elle parce que Dieu lui-même est juste.

La vision chrétienne du monde comporte la connaissance eschatologique que pas une personne n’échappera jamais à la justice. Ce fait demeure vrai pour ceux qui commettent des crimes vraiment odieux, comme aussi pour chaque être humain qui n’a pas placé sa foi en Jésus-Christ comme sa seule espérance pour le salut. Nous avons tous péché et sommes privés de la gloire de Dieu. Le pardon des péchés ne vient que par le sang versé de Jésus-Christ. Il a acquis notre expiation. Il a reçu la juste condamnation pour nous et pour nos péchés.

Plus que cela, la vision chrétienne du monde place son espérance dans la justice de Dieu parfaite, complète. Même si Epstein était passé en justice, trouvé coupable et condamné à 10000 ans de prison, une justice pleine et adéquate pour ces crimes n’aurait pas été payée.

Si nous sommes laissés à notre cadre temporel nous sommes condamnés. L’espérance eschatologique dans la justice de Dieu, toutefois, est un remède sûr et permanent qui fournit une espérance pour un monde marqué par le péché et une injustice rampante qui est engluée en eux. Au Jour du jugement final, une justice pleine et durable descendra du trône de jugement du Dieu parfait, glorieux et éternel.

En ce Jour là, toute l’humanité sera trouvée coupable et recevra la pleine mesure de la colère de Dieu. Il n’y a qu’un remède — un seul endroit pour s’accrocher pour l’espérance et la délivrance, c’est la croix de Jésus-Christ. Au travers de la croix les hommes et les femmes sont unis à Christ par la foi. Christ se tient comme notre avocat et, bien plus, ses blessures sont le plaidoyer en notre faveur. L’expiation que Christ a faite a accompli la punition pleine et absolue pour tout le temps de la vie dans le péché. Il a payé notre punition parce que nous ne le pouvions pas. Ceux qui placent leur foi en Christ auront leurs péchés pardonnés. Cela ne veut pas dire que ces péchés seront impunis ou que la justice n’est pas satisfaite. Nos péchés ont vraiment été jugés au Calvaire sur la croix de Christ ; nos péchés ont été mis sur le compte de Christ dans cette double imputation — nos péchés sont imputés à Christ et sa justice nous est imputée.

La responsabilité du gouvernement

En second lieu, la vision chrétienne du monde comprend que les gouvernements, en tant qu’institutions ordonnées par Dieu et dotés du pouvoir collectif de l’épée, doivent dans ce monde rechercher la justice. Le gouvernement a donc la responsabilité confiée par Dieu de diriger les investigations policières, d’arrêter les personnes sur la base de preuves, de conduire une enquête criminelle et de conserver l’accusé prêt pour le jour de son jugement.

En bref, le système judiciaire des États-Unis a fait défaut et cela de manière colossale. Quand le gouvernement fait défaut dans ce type de responsabilité, il y a alors une grande indignation qui souvent se transforme en ces ridicules théories du complot.

Ce qui nous attire vers les théories du complot

C’est le troisième aspect de la vision chrétienne du monde qui doit être appliqué au développement de cette histoire. Quand les êtres humains font face à une question morale qui ne trouve pas de réponse, nous comblons parfois ce vide avec des fictions plutôt que des faits. Nous voulons que nos consciences soient aidées et que le bourbier moral trouve une réponse – quand on nous refuse ces réponses, nombreux sont ceux qui se tournent vers des théories qui aident à expliquer les ombres des affaires controversées.

Plus encore, les êtres humains n’acceptent pas des coïncidences cognitivement complexes. Nous pouvons gérer une simple coïncidence. Nous pouvons même gérer une série de simples coïncidences. Mais une série de coïncidences massives, complexes et moralement déroutantes entre en conflit avec notre intelligence et notre conscience. Nous tenons pour suspectes les coïncidences complexes et nous les tournons en dérision parce qu’elles sont en conflit avec notre conception de ce que devraient être les choses. Elles ne peuvent apparaître plausibles.

Le sénateur Sasse comprenait avec raison qu’une grande perte dans cette affaire résidait dans les sombres secrets qui sont morts avec Jeffrey Epstein. Bien des gens puissants, sans aucun doute, souhaitaient que ces sombres secrets restent secrets. Compte tenu de cette réalité, nous pouvons comprendre que de nombreuses personnes soient déconcertées par une série de coïncidences complexes — telles que le fait qu’un détenu à haut risque qui était sous surveillance pour le risque de suicide ait été dégagé de cette surveillance alors même que des informations supplémentaires venaient à la lumière en ce qui concernait ses trafics sexuels ; ce qui, en plus, coïncidait avec le transfert de son compagnon de cellule.

Alors que certaines théories du complot se révèlent être vraies – la plupart d’entre elles, par définition, sont fausses – si elles restent sans réponse, de telles revendications conspiratrices sont incroyablement difficiles à réfuter.

En tant que créatures faites à l’image de Dieu, nous vivons comme des êtres qui cherchent un modèle, des êtres qui soupirent après la satisfaction morale. Dieu nous a faits ainsi.

En vérité ceci nous dirige vers le fait que les humains, en vertu de l’imago Dei, cherchent la vérité. Le désir pour la vérité nous consume, il nous tient jusqu’à ce que nous parvenions à ce nous croyons être la vérité.

Toutes ces réalités morales sont venues à la lumière à partir d’un seul gros titre – quoique certainement important — d’un week-end. Et, sur cette histoire, préparez-vous à d’autres gros titres à venir.

Traduit a partir de : There Is No Escape from the Justice of God: Christian Thinking about the Death of Jeffrey Epstein

 

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