Dès le début de cette période étrange de confinement que nous venons de vivre, est venu à mon esprit ce chant « Comme un fleuve immense ». J’aime cette image, tirée du livre du prophète Esaïe, qui présente la paix que notre Dieu donne comme un fleuve, immense, que rien ne peut troubler. Aucun obstacle ne l’arrête ni ne le dévie.
Au milieu de ce tumulte planétaire, des messages politiques et sanitaires contradictoires, de ce bouleversement dans nos organisations familiales, professionnelles, ecclésiales, face aux ravages causés sur la santé de centaines de milliers de personnes par ce minuscule virus, ce chant m’a rappelé que, nos cœurs, lorsqu’ils sont fondés sur les solides promesses de la parole de Dieu, sont réellement remplis de sa paix. Jésus-Christ a brisé la malédiction mortelle du péché dans nos vies et l’a remplacée par une promesse et une espérance qui n’ont aucun égal.
Les circonstances par lesquelles je passe, qu’elles soient joyeuses ou douloureuses, ne peuvent rivaliser avec cette paix que Dieu donne. J’attends donc avec confiance, dans la paix, la victoire finale.
C’est probablement dans les moments les plus difficiles de notre existence que nous expérimentons la réalité de la promesse que Jésus a faite à ses disciples : « Je pars, mais je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. C’est pourquoi, ne soyez pas troublés et n’ayez aucune crainte en votre cœur. » (Jn 14.27).
Ceux qui aiment les cantiques dans leur jus trouveront la partition dans le recueil « A toi la gloire ». Pour notre part, nous vous en proposons une version légèrement épicée rythmiquement et harmoniquement, sans en trahir, nous l’espérons, la saveur d’origine.