Ce concept d’autonomie dissocie le choix de la rationalité : choisir devient un acte pur de volonté, déterminé par un désir (non choisi) et sans lien avec des raisons ou des jugements rationnels sur ce qui est objectivement bon pour nous et pour autrui. Cependant, si les choix des autres sont dictés par leurs désirs (non choisis), nous perdons toute raison de croire que leurs choix méritent du respect (surtout lorsque leurs choix menacent de restreindre nos propres options). Cette forme d’autonomie s’avère être une liberté illusoire.[1]
1. 2 Pierre 2.19 ↩