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4 façons de remporter la victoire sur le surmenage

Je suis une personne très occupée. J’interagis constamment avec des gens qui sont eux-aussi très occupés. Il y a des chances que .ce soit aussi le cas pour vous ! (Ce qui explique pourquoi vous ne prenez pas le temps de lire cette introduction… Et vous passez directement aux quatre points un peu plus bas !) Personne n’a le temps. Et même si on n’aime pas ça, on ne peut pas vraiment y échapper.

Être sur-occupé n’est pas seulement inconfortable, c’est aussi dangereux. Il y a peu de choses aussi destructrices (y compris pour l’âme) que le surmenage. Blaise Pascal affirme que le surmenage mène plus de personnes à l’enfer que l’incrédulité.

L’impression d’être quelqu’un nous attire vers toutes les occupations. Lorsque mon emploi du temps est bien rempli, je me sens très demandé. J'ai l'impression que sans moi, le monde ne tournerait plus rond… Qui n’a pas déjà pensé cela ? En tant que chrétien, on a fâcheusement tendance à ignorer cette idolâtrie en l’assimilant à la loyauté ou autre louable dévouement. Alors que nous prétendons tout donner pour Jésus, nous ne faisons que consumer les faibles ressources de notre propre suffisance. Mais pendant ce temps, Jésus n’est pas plus impressionné que ça.

Jésus détruit le mythe. Être occupé ne signifie pas être loyal. Il nous réconforte devant les peurs qui nous conduisent au surmenage, et nous dirige sur un meilleur chemin, le repos en lui. Nous pouvons nous asseoir à ses pieds, trouver la plénitude en lui, et ensuite remplir notre agenda avec ce qu’il nous ordonne.

Comment faire en pratique ?

Je vous propose quatre principes, tirés des Écritures et de la sagesse populaire, pour vous aider à atténuer le trop-plein d’occupations et vous reposer aux pieds de Jésus.

1. Dormez. Dans Psaume 127 : 2, on lit : « En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, et mangez-vous le pain de douleur ; il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil. » Un signe que vous êtes « bien-aimé de Dieu » est que vous avez le temps de dormir. Ce n’est pas votre emploi du temps chargé qui indique que vous êtes proche de Dieu, mais votre capacité à vous reposer, alors que notre culture se veut infatigable. Le plus souvent, notre manque de sommeil vient de l’idée que nous devons tout contrôler. Mais nous avons besoin d’apprendre que pendant que nous dormons, Dieu construit une cité. Le manque de sommeil ne conduit pas seulement à des problèmes de santé physiques, il entretient aussi un état d’esprit de cynisme qui détruit la vie spirituelle. Il n’est pas bon d’en faire trop si cela nous aigrit dans notre façon de voir Dieu, nous enlève la joie et nous arrache à la vie prématurément. Un de mes mentors m’a dit : « Parfois la chose la plus sainte, c’est de faire une sieste. »

2. Arrêtez de vous faire du souci pour le lendemain. Ce commandement vient de Jésus directement : « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6 : 34) Je dois avouer que j’ai souvent trouvé ce verset un peu bizarre. « Demain s’occupe de lui-même ? C’est justement pour ça que je m’inquiète ! » Jésus dit simplement qu’il sera avec nous demain, exactement comme il est avec nous aujourd’hui. Les Israélites dans le désert ne recevaient la manne que pour une journée , pour apprendre que Dieu pourvoirait à leurs besoins du lendemain. Il essaie toujours de nous enseigner la même leçon.

3. Laissez de la marge. Vous avez sûrement déjà entendu la métaphore des pierres et du sable. Si vous remplissez un récipient avec des pierres puis avec du sable qui glissera dans les interstices. Si vous commencez par le sable, vous n’aurez jamais la place de faire entrer les pierres aussi. Il s’agit d’une image simple, mais très parlante : laissez la priorité aux « pierres » et gardez pour vous les espaces de marge pour le « sable ». Le stress et le surmenage peuvent être le fruit d’un trop-plein d’activités, mais viennent aussi parfois du fait qu’on ne laisse pas de marge entre les nombreuses occupations qui remplissent notre calendrier. Faisons la part des choses entre l’importance du rythme de vie et le temps pour garder les pieds sur terre. Pour résumer : prenez soin de garder du temps pour les « pierres », mais rendez leur vraie place aux choses secondaires. Vous devez être maître de votre calendrier, car si vous ne le faites pas, quelqu’un d’autre le fera à votre place.

4. Observez les sabbats. Non, le pluriel n’est pas une faute de frappe. Je voulais bien dire les sabbats. Dieu nous a donné plusieurs sabbats : le sabbat hebdomadaire (jour de repos et de louange), la dîme et le sommeil. On connaît presque tous le premier, mais on pense rarement à la dîme et au sommeil comme étant partie du sabbat. Le principe du sabbat, donné à Israël, est d’interrompre le travail intentionnellement une journée par semaine. Paradoxalement, Dieu promet de faire fructifier les efforts pendant les six autres jours. La dîme est une application financière de ce principe. Le sommeil est une application quotidienne incontournable du sabbat. Chacune de ces façons de se reposer est une sorte de pilule pour se souvenir que nous ne sommes pas Dieu, et que lui-même prend soin de nous! Mieux nous comprenons que ces sabbats sont des dons et des privilèges, et non des devoirs, plus ils nous aident à nous reposer en Christ.

Ne restons pas prisonniers des dangers du surmenage et cherchons le repos de l’âme.


Traduction : Myriam Legrand

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