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Le 8 septembre, le message codé a été envoyé : “London Bridge is down.” (Ce que l’on pourrait traduire par « Le Pont de Londres est éteint. ») C’était l’information du décès de la reine Élizabeth II. Le monarque du Royaume Uni et de 14 autres royaumes du Commonwealth avait 96 ans.

Elle était la femme la plus connue et reconnue du monde. Voici 10 faits à son sujet que vous devriez connaître :

1. Élizabeth est devenue reine à cause du divorce d’une personne américaine.

Quelques mois après avoir été sacré roi en 1936, Édouard VIII a demandé Wallis Simpson en mariage, une américaine qui avait divorcé de son premier mari et qui cherchait à divorcer de son deuxième époux. Le mariage aurait provoqué un tollé compte-tenu du statut d’Édouard. En effet, le roi est le chef symbolique de l’Église d’Angleterre, laquelle désapprouvait à cette époque le remariage après un divorce si l’autre époux ou épouse était encore en vie. Édouard préféra épouser Wallis Simpson plutôt que la fonction royale et laissa la couronne à son frère, George VI. Lorsque George VI mourut en 1952, sa fille aînée, Elizabeth II, lui succéda.

2. Élizabeth a épousé son amour de jeunesse et leur mariage a duré plus de 70 ans.

Élizabeth a rencontré pour la première fois son futur mari (et cousin au troisième degré), Philippe, quand ils étaient enfants. Ils se sont revusquand il avait 18 ans. Élizabeth en avait 13 et elle est tombée amoureuse. C’est en 1946 qu’ils se sont secrètement fiancés après que Philippe avait demandé au roi George VI la main de sa fille. Le roi donna son accord mais retarda les fiançailles officielles jusqu’au 21e anniversaire d’Élizabeth en avril suivant. Philippe renonça à ses titres grecs et danois. Il se convertit à l’anglicanisme, lui qui était de confession grecque orthodoxe. Ils se sont épousés en 1947 et sont restés mariés près de 74 ans avant la mort de Philip en 2021.

3. Le couronnement d’Élisabeth avait été riche de nombreux rites chrétiens.

Pendant les trois heures du couronnement d’Élizabeth, eut lieu un long culte de communion. Alors qu’elle entrait dans la cathédrale, elle avait été accueillie par une lecture du Psaume 122, les versets 1 à 3, puis 6 et 7. Elle a ensuite apporté « son humble adoration », puis s’est agenouillée sur un tabouret pour faire de courtes prières silencieuses. L’archevêque de Canterbury l’a présentée à la foule et lui a ensuite posé une série de questions, parmi lesquelles : « Essayerez-vous, au maximum de votre pouvoir, de maintenir les Lois de Dieu et la véritable profession de l’Évangile ? » Élisabeth est alors venue poser sa main droite sur le « Saint Évangile dans la grande Bible » pour prêter serment. Après cela, on lui a de nouveau présenté cette Bible et l’archevêque a dit : « Notre gracieuse Reine : afin de garder votre Majesté toujours attentive à la loi et à l’Évangile de Dieu, telle une règle pour toute la vie et le gouvernement des princes chrétiens, nous vous présentons ce livre, la chose la plus précieuse que ce monde puisse offrir. » Le président de la cérémonie a ensuite ajouté : « Voici la Sagesse ; c’est la loi royale; ce sont les oracles vivants de Dieu. » Pendant ce servie, il y eut également une lecture dans les Psaumes, dans la première lettre de Pierre et dans l’Évangile selon Matthieu, ainsi qu’une récitation du Credo des Apôtres. Élisabeth fut ensuite ointe d’huile à la manière des versets 39 et 40 du premier livre des Rois. Et au cours de la cérémonie, il y eut encore davantage de prières et confessions.

4. Élizabeth a manifesté une foi personnelle sincère en Jésus.

Élizabeth était une personne qui savait préserver sa vie privée. C’est pour cette raison qu’il n’est pas surprenant qu’elle n’ait pas beaucoup parlé de sa foi de manière publique. Mais il y a des moments, comme lors du discours annuel de Noël de la reine, où la sincérité de ses croyances a brillé. Le discours de Noël, au départ retransmis comme une émission de radio avant de devenir un programme de la télévision, puis plus tard un événement diffusé jusque sur Internet, a été souvent entendu par des millions de personnes à travers le monde. En 2000, Élizabeth a dit dans son message annuel : « Pour beaucoup d’entre nous, nos croyances sont d’une importance fondamentale. Pour moi, les enseignements du Christ et ma propre responsabilité personnelle devant Dieu constituent un cadre dans lequel j’essaie de mener ma vie. Comme beaucoup d’entre vous, j’ai tiré un grand réconfort des paroles et de l’exemple du Christ dans les moments difficiles. »

5. Élizabeth était le « gouverneur suprême » de l’Église Anglicane.

Son rôle de monarque imposait à Élisabeth le rôle de chef honorifique de l’Église d’Angleterre. Comme l’indique le préfixe des Trente-neuf Articles(ajoutés par le roi en 1682), le monarque est par titre le « Défenseur de la Foi et gouverneur suprême de l’Église, au sein de ces dominions ». Aujourd’hui, la position est surtout symbolique, bien qu’Elizabeth ait été chargée de nommer des archevêques et des évêques sur les conseils du Premier ministre, qui examine les noms choisis par une commission de l’Église. Les archevêques, les évêques et les doyens, les diacres et les prêtres des paroisses, tous prêtent serment d’allégeance et rendent hommage au souverain.

6. Elle a également prêté le serment de préserver l’Église d’Écosse.

Même si Élizabeth n’était pas le gouverneur suprême de l’Église d’Écosse comme elle l’était de l’Église d’Angleterre, elle avait prêté serment de « maintenir et préserver la religion protestante et le gouvernement de l’Église presbytérienne ». Sa relation avec l’Église d’Écosse a été symbolisée par un service de consécration dans la cathédrale Saint-Gilles d’Édimbourg le 24 juin 1953, trois semaines après le couronnement. L’Église d’Écosse est une église presbytérienne et ne reconnaît que Jésus-Christ comme « roi et chef de l’Église ».

7. Elle a été l’un des monarques les plus charitables de l’histoire, motivée à l’idée de servir Jésus.

Élizabeth a été mécène de plus de 800 organismes de bienfaisance différents. Elle est considérée comme l’un des monarques les plus charitables de l’histoire moderne, œuvrant pour recueillir près de 2 milliards de dollars pour les organisations qu’elle soutenait. « Nous pensons parfois que les problèmes du monde sont si importants que nous ne pouvons pas faire grand-chose pour aider », a-t-elle déclaré en 2016. « Seuls, nous ne pouvons pas mettre fin aux guerres ou éliminer l’injustice, mais l’impact cumulatif de milliers de petits actes de bonté peut être plus grand que nous ne l’imaginons… L’exemple du Christ m’aide à voir la valeur de de petites choses faites avec beaucoup d’amour, de celui qui les fait et de tout ce qu’ils croient eux-mêmes.

8. Élizabeth ne transportait de l’argent que le dimanche afin de pouvoir déposer de l’argent dans l’assiette d’offrande.

Au cours de sa vie, Élizabeth a acquis plus de 500 millions de dollars en ce qui concerne son patrimoine privé. Mais la seule fois où elle transportait de la monnaie, c’était le dimanche. Elle emportait de l’argent dans son sac à main le dimanche pour pouvoir faire une offrande à l’église. Sa contribution typique était selon certains, de 5 £, mais parfois elle donnait 10 £. Selon Erica Gonzales, une journaliste, « elle s’assure également de ne pas attirer l’attention sur son offrande, et demanderait à un majordome de repasser les billets dans la forme d’un carré afin qu’elle puisse discrètement ajouter son don aux autres. »

9. Elle a été l’un des chefs d’État de l’histoire qui a gouverné le plus longtemps.

Élizabeth était non seulement le monarque ayant vécu le plus longtemps. Elle est également celle qui a régné le plus longtemps dans toute l’histoire britannique. Et elle a aussi été le chef d’État le plus âgé dans l’histoire du monde. Seul Louis XIV a régné plus longtemps (pendant 72 ans et 110 jours). Au moment de sa mort, Elizabeth a été reine pendant 25 782 jours.

10. Le théologien et prêtre anglican John Stott a accompagné la reine Élizabeth pendant de nombreuses années (ajout du traducteur).

John Stott est né deux mois seulement avant le duc d’Édimbourg en 1921, alors que le monde se remettait encore de la Grande Guerre et d’une pandémie mondiale. Il a été nommé vicaire à l’église All Souls de Londres en 1945, alors que la Grande-Bretagne était sous le choc de la Seconde Guerre mondiale, puis il est devenu leur plus jeune recteur en 1950. John Stott vivait dans une simplicité spartiate, il habitait un appartement de deux pièces au-dessus d’un garage. Sa mort en 2011 a fait l’objet de reportages de la BBC, d’articles parus dans tous les journaux britanniques et de publications dans les médias du monde entier. Ses funérailles ont eu lieu dans la cathédrale Saint-Paul remplie pour l’occasion, mais ses cendres reposent sous une simple pierre tombale en ardoise dans un petit cimetière, dans un village du Pembrokeshire.
Pendant des décennies, John Stott a servi comme aumônier de la reine, et dans sa foi, il a été comme un guide pour Sa Majesté.

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