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Il y a quelques semaines, le monde entier a pu suivre le couronnement du roi du Royaume-Uni à la télévision. Cette cérémonie s’est déroulée dans la plus pure tradition britannique, restée inchangée depuis plus de 1000 ans.1

Quoi que vous pensiez de la famille royale, on ne peut pas dire que le spectacle n’était pas au rendez-vous. La musique, les bijoux, les habits, les armes, les animaux, les véhicules et les performances artistiques ont été peaufinées jusque dans les moindres détails avec un seul objectif : déclarer à la terre entière que Charles III est roi.

La Bible déclare sans ambiguïté le seul vrai Roi vivant, c’est Dieu. « Car c’est à l’Éternel qu’appartient le règne : il domine sur toutes les nations. » (Psaume 22 : 29) « C’est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et établit les rois » (Daniel 2 : 21).

Bien que le Roi Créateur n’ait jamais eu besoin d’une cérémonie de couronnement officielle pour affirmer son règne éternel, il y a un passage de l’Écriture qui mérite d’être rappelé à nos souvenirs.

Le prophète Esaïe, au moment de son appel, reçoit une vision où il voit Dieu assis sur son trône, avec des séraphins au-dessus de lui. Il entend l’un des séraphins déclarer à l’autre : « Saint, saint, saint est l’Éternel, le maître de l’univers ! Sa gloire remplit toute la terre ! » (Esaïe 6 : 3)

Notez l’intensité de cette déclaration. Dire « Dieu est saint » n’était pas suffisant. Le séraphin devait prononcer trois fois le mot « saint » pour tenter de décrire toute l’étendue de la sainteté de Dieu.

C’est comme si je rentrais de promenade et que je disais à ma femme : « Luella, j’ai vu un gars dans la rue qui était immense, immense, immense ! ». Elle aurait tout de suite compris que ce monsieur n’était pas juste très grand, mais que je n’avais jamais vu de personne aussi grande de toute ma vie.

Même si Luella ne pouvait pas le voir de ses propres yeux, j’aurais choisi mes mots pour qu’elle puisse essayer de se représenter sa taille et son poids.

La triple répétition « saint, saint, saint » d’Esaïe doit nous faire voir plus loin que notre imagination. Quoi que cela signifie de dire que Dieu est saint, vous devez comprendre que cela dépasse tout ce que vous pouvez imaginer. Qu’il sa sainteté transcende tout ce que l’on met habituellement derrière ce mot.

Le séraphin ne s’arrête pas là : « Sa gloire remplit toute la terre. »

Quelle est la grandeur de la sainteté de Dieu ? Elle est assez grande pour remplir entièrement la terre ! Le couronnement du monarque britannique a rempli quelques rues de Londres, tout au plus.

Ces mots ont été inspirés par l’Esprit Saint pour emmener votre imagination là où elle n’est jamais allée. Ils sont là pour vous faire comprendre que Dieu est plus grand que grand et qu’il dépasse tout ce que vous pouvez imaginer.

Il est saint, saint, saint. Il est glorieux et il remplit toute la terre. Il est plus saint que tout ce qui le connaisse de saint. Il est la définition même de la sainteté.

Comparé à Dieu, rien de ce qui existe n’est saint. Sa sainteté dépasse tellement tout ce que nous connaissons que nous n’avons aucun moyen de l’appréhender ou de la comprendre.

Et parce qu’il est saint, le Roi des rois mérite toute l’adoration, le service et l’obéissance qu’il lui plaît d’exiger des anges, des humains et de toute créature.

En pensant au couronnement du roi Charles III, priez pour que les yeux de votre cœur s’ouvrent et que, d’une manière ou d’une autre, vous ayez ne serait-ce qu’un tout petit aperçu de la grandeur époustouflante de la sainteté du maître de l’univers.

Au cours des prochaines semaines, nous nous pencherons sur la sainteté de Dieu et verrons pourquoi nos vies devraient en être changées.

Que Dieu vous bénisse

Paul David Tripp

1 Les informations sur le couronnement sont tirées de royal.uk/coronation


POUR ALLER PLUS LOIN

  1. Comment le couronnement de Charles III peut-il vous aider à vous représenter la royauté de Christ ? Même s’il ne sera pas à la hauteur de la gloire de Dieu, quelles sont les vérités qu’il vous rappelle ?
  2. Lisez 1 Rois 7, où Salomon construit son palais. Comment pouvez-vous consacrer vos dons, votre temps et le meilleur de vos ressources à la gloire de Dieu et à l’avancement de son royaume ? Qu’est-ce que vous refusez à Dieu et que vous utilisez à des fins égoïstes ?
  3. Quelle est la chose la plus impressionnante que vous ayez vue de vos yeux et que vous ayez essayé de décrire à quelqu’un qui n’était pas là ? Quels mots avez-vous utilisés ? En quoi votre description n’a-t-elle pas été à la hauteur de ce que vous avez vu ?
  4. Comment avez-vous manifesté votre manque de sainteté cette semaine ? Soyez précis. Quelle a été votre réaction immédiate face à votre péché ? Était-ce de la peine, comme Ésaïe qui a crié : « Malheur à moi ! Je suis perdu » (Esaïe 6 : 5), ou avez-vous essayé de vous défendre, de vous justifier ou de rejeter la faute sur autrui ?
  5. Vivez-vous avec la liberté qu’Ésaïe a connue, ou êtes-vous accablé par votre péché, qui a pourtant été purifié ? « Il a touché ma bouche avec [la braise] et a dit : « Puisque ceci a touché tes lèvres, ta faute est enlevée et ton péché est expié. » Qu’est-ce que veut dire concrètement pour vous, dans la vie de tous les jours, de vivre cachés en Christ ?
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