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Trois façons de protéger votre témoignage chrétien à Noël

Voilà la saison où « Les anges de nos campagnes » et « Douce nuit » refont leur apparition dans la conscience commune, juste à côté de la crèche. C’est aussi la saison de l’arrivée longuement attendue de l’histoire biblique qui est étrangement mélangée avec la culture de la célébration des jouets et des cadeaux dans le traineau du père Noël. Pour les chrétiens, cette saison présente de grandes opportunités ; il y a peu de moments dans l’année où l’on peut si facilement commencer à parler du sens de la venue de Jésus dans le monde.

Malgré tout, cette saison peut aussi alerter. Si les chrétiens et l’Église ne font pas attention, l‘événement qui a causé l’apparition des anges aux pauvres bergers peut passer pour aussi imaginaire que le père Noël du centre commercial.

Voici quelques suggestions pour protéger votre témoignage et celui de votre Église cette année.

1. N’en parlez pas seulement comme d’une gentille histoire.

Une des grandes tentations des chrétiens et de l’Église est de présenter l’incarnation de notre Seigneur Jésus comme si elle n’était rien de plus qu’une gentille histoire destinée à susciter les réactions chaleureuses de la part du monde. Mais la Bible ne nous permet pas cette option. Au contraire, la venue de Christ annonce de grandes vérités au monde concernant son état de péché désespéré, la grâce incroyable de Dieu alors qu’il prévoit un plan de salut pour les pécheurs et la nécessité de faire un choix de repentance et de foi.

Le bébé dans la crèche « soutient tout par sa parole puissante » (Hébreux 1.3). Lorsque nous présentons cette histoire à nos amis ou notre famille non croyants, la pire chose que nous pouvons faire, c’est de la raconter comme une petite histoire de plus dans le panthéon des fables culturelles.

2. Plongez plus profond dans la compréhension de l’incarnation.

Alors que de nos jours, beaucoup ont du mal avec l’idée de la divinité de Jésus, à l’époque des premières Églises, c’était plutôt son humanité qui posait souvent problème. Entre le docétisme et l’apollinarisme, les frères et sœurs des premiers siècles de l’histoire chrétienne ont lutté pour maintenir la doctrine de l’humanité de Jésus. En fait, c’était tellement important que Jean a inclus le « test » suivant dans sa première lettre : « Voici comment identifier l'Esprit de Dieu: tout esprit qui reconnaît que Jésus est le Messie venu en homme est de Dieu. Et si un esprit ne reconnaît pas que Jésus est le Messie venu en homme, il n'est pas de Dieu : c'est l’esprit de l'Antichrist. Vous avez appris sa venue, et maintenant déjà il est dans le monde » (1 Jean 4.2-3). L’apôtre considère le fait de dénier l’humanité de Jésus comme une preuve de l’esprit de l’Antichrist.

Évidemment, nous devons travailler pour être sûrs de saisir et pour confesser qu’« il devait devenir semblable en tout à ses frères afin d'être un grand-prêtre rempli de compassion et fidèle dans le service de Dieu pour faire l'expiation des péchés du peuple » (Hébreux 2.17). La crèche mène à la croix et nous devrions nous assurer que nous ne parlons pas de l’un sans parler de l’autre. Le bébé dans la crèche est devenu le Fils de Dieu crucifié. La façon dont nous parlons de l’incarnation doit refléter ce sérieux plein de joie.

3. Ne parlez pas de l’incarnation comme d’une doctrine à ne rappeler qu’une fois par an.

Le père Noël et son traineau ne reviennent dans la culture générale qu’une fois par an, mais cela ne devrait pas être le cas pour l’incarnation dans la vie des chrétiens. « La Parole s'est faite homme, elle a habité parmi nous » (Jean 1.14). Cette vérité a autant de joie à distribuer en juillet qu’en décembre. Celui-là même dont les créatures se sont rebellées tragiquement et méritaient son jugement, est venu dans notre monde pour que ses bénédictions surabondent. Les vérités enveloppées dans cette réalité remuent autant l’affection du croyant pour Christ en mars que la veille de Noël. Traiter cette doctrine comme si elle n’avait d’importance qu’une fois dans l’année empêche de la saisir et de se réjouir de tout ce que le Sauveur était pour nous sur la Terre et de tout ce qu’il est pour nous maintenant au ciel.

C’est probablement LE mois de l’année où le monde accorde autant d’attention à cette merveilleuse histoire, mais c’est l’histoire de l’Église tous les mois, tous les ans, jusqu’au retour de Christ. N’oubliez pas ce joyeux sérieux requis par l’incarnation pendant que vous et votre Église revenez sur l’histoire de Noël et la proclamez cette année. Il n’y a pas d’autre réalité, pas d’autre vérité qui peuvent apporter autant de joie au monde.


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