Parfois, les patients ou leurs proches expriment des inquiétudes concernant l’usage d’opioïdes (comme la morphine ou l’hydromorphone) pour traiter la douleur, de peur d’induire une dépression respiratoire ou de développer une « dépendance » aux opioïdes. Cependant, les risques de préjudices associés à une utilisation agressive appropriée des opioïdes et des sédatifs pour contrôler la douleur et la détresse sont très faibles.[1] En effet, une gestion efficace et opportune de la douleur et des symptômes peut effectivement prolonger la survie.[2] Même en tenant compte de ces risques, l’utilisation d’opioïdes et de sédatifs pour assurer un contrôle adéquat de la douleur et des symptômes est justifiée, pour autant que l’intention ne soit pas de causer la mort ou des blessures, et que les traitements soient proportionnés aux symptômes traités.[3]