Quand je suis devenu chrétien à l’Université Bucknell en 1970, le petit groupe du GBU comptait peut-être entre 5 et 15 personnes qui, durant les deux premières années où j’y ai été impliqué, venaient de temps en temps. Puis soudain, durant mes deux dernières années d’études, leur nombre fut multiplié par 10. Un bon nombre de gens devenaient chrétiens.
C’était avant les téléphones portables et les médias sociaux, mais aussi avant les répondeurs téléphoniques. Il n’y avait pas de campagne de publicité. Il n’y avait pas de médias. Nous n’utilisions guère le mot « mouvement ». Il n’y avait pas de coordination au sommet, pas de comité, rien.
Que s’est-il passé ?
Étudiant du réveil
J’ai obtenu mon diplôme universitaire, j’ai décidé de me lancer dans le ministère et je suis entré au séminaire Gordon-Conwell. À l’automne 1972, l’historien de l’église Richard Lovelace enseignait pour la première fois de sa carrière un cours intitulé « The Dynamics of Spiritual Life » (La dynamique de la vie spirituelle). Il s’agissait d’un condensé de ses recherches historiques sur le réveil. Il avait été un historien des réveils et les avait étudiés. Le cours m’a stupéfié parce qu’il décrivait, dans une large mesure, ce que je venais de voir sur le campus de mon université.
Je suis entré dans le ministère à l’âge de 24 ans et, pendant neuf ans, j’ai été pasteur d’une église presbytérienne (PCA) dans une petite ville de Virginie. Ensuite, je suis allé au Westminster Seminary et j’y ai enseigné pendant cinq ans.
Le réveil arrive à New York
Nous nous rendîmes à New York pour implanter la Redeemer Presbyterian Church en 1989. Dans les cinq à six mois qui suivirent notre installation là de début 1990 jusque vers la fin de 1991 cela se produisit à nouveau. J’ai pu voir largement les mêmes dynamiques que j’avais observées à l’université. On ressentait la même chose. L’odeur était la même.
Notre église s’est développée au milieu de Manhattan à une époque où les gens déménageaient à cause de la criminalité. Nous n’avions pas de personnes qui venaient d’autres églises. Nous partions de zéro. C’était un endroit difficile pour commencer, et pourtant l’église s’est développée jusqu’à ce qu’environ 1000 personnes assistent aux services au bout de deux ans.
Je suis un meilleur prédicateur aujourd’hui qu’à l’époque ; ce n’était pas comme si les gens venaient à nous à la recherche d’un bon prédicateur. Nous n’étions certainement pas bien organisés. Nous n’avions pas beaucoup de personnel. Que se passait-il ? Je pense qu’il s’agissait de ce que l’on a appelé historiquement le « réveil ».
Comment ne pas définir le réveil : la frontière et la pentecôte
On trouve différentes définitions. L’une est ce que j’appellerai la définition par la frontière : le réveil est une période d’efforts d’évangélisation extrêmement énergiques.
J’étais un Yankee (Américain du nord) qui avait déménagé dans le Sud dans les années 1970. J’étais jeune j’avais 24 ans et j’étais aussi un chrétien relativement de fraîche date, puisque quatre ans seulement s’étaient écoulés depuis ma conversion. Je n’avais pas du tout d’antécédents évangéliques, ayant grandi dans la tradition luthérienne. J’ai donc été surpris, en arrivant dans le Sud, de voir les églises annoncer « Réveil : 21-27 avril ». Je pensais : Comment peuvent-ils faire cela ? Comment savent-ils que le réveil aura lieu du 21 au 27 avril ? Et quel est le problème pour le 28 avril ?
Une deuxième approche du réveil pourrait être appelée l’approche pentecôtiste. L’approche pentecôtiste-charismatique probablement l’approche dominante dans l’église mondiale comprend la croissance de l’église en général, mais met particulièrement l’accent sur les dons extraordinaires du Saint-Esprit.
Comment définir le réveil
En lisant l’histoire, la Bible et à partir de ma propre expérience, j’en suis arrivé à une définition du réveil. Le réveil n’est pas quelque chose que peuvent faire les êtres humains ni l’extraordinaire apparition du Saint-Esprit. Un réveil réel est l’intensification des œuvres ordinaires du Saint-Esprit.
Un réveil réel est l’intensification des œuvres ordinaires du Saint-Esprit.
Les œuvres ordinaires du Saint-Esprit sont la conviction, la conversion, l’assurance et la sanctification. Quand ces œuvres sont intensifiées dans une église, une dénomination, une ville ou un pays, vous obtenez le réveil.
Et quand vous avez un réveil, trois choses se produisent habituellement.
1. Les chrétiens assoupis se réveillent
Lorsque le Saint-Esprit commence à faire son travail, il apporte la repentance et l’assurance. Les chrétiens ordinaires ne sont généralement pas assez tristes ou pas assez heureux. Nous ne sommes pas suffisamment convaincus de notre péché. Nous ne faisons pas l’expérience d’une repentance profonde et, par conséquent, nous n’éprouvons pas une grande assurance.
Mais lorsque l’Esprit rend témoignage à notre esprit, lorsque l’Esprit vient à notre côté et dit : « Ceci est vrai », il nous apporte l’assurance. La conviction du péché et l’assurance de ce que vous êtes en Christ, l’assurance de l’amour de Dieu cela réveille les chrétiens endormis, dont la plupart sont somnambules dans la vie.
2. Les chrétiens de nom sont convertis
Le réveil convertit aussi ceux qui ne sont chrétiens que de nom. Les églises sont pleines de personnes qui pensent qu’elles sont chrétiennes elles sont baptisées, elles sont membres d’église, peut-être même sont-elles des responsables. Quand le réveil se produit un certain nombre d’entre elles viendront vers vous en disant : « Je pensais que j’étais chrétienne. Je sais maintenant que je ne l’étais pas, je n’avais jamais compris ce que cela signifie que d’être sauvé par la foi ».
En tant que pasteur, vous pouvez souvent sentir les gens qui n’ont pas le parfum de Christ autour d’eux, même si vous ne pouvez toujours dire avec certitude quels sont ceux qui ne sont pas sauvés. Pendant les temps de réveil, l’Esprit passe et fait le travail que le pasteur ne peut pas faire.
3. Des non-chrétiens conscients de leur état viennent à la foi
Les églises se développent pendant les périodes de réveil. De nombreux membres de la communauté viennent à la foi en Christ, en partie parce que lorsque des chrétiens endormis se réveillent et que des chrétiens nominaux se convertissent, l’église s’embellit. L’église devient un lieu attrayant. Elle devient un lieu où se manifeste la puissance de Dieu. Ce changement se produit pour diverses raisons.
D’une part, les chrétiens endormis et nominaux commencent à atteindre leurs voisins d’une manière qu’ils ne faisaient pas auparavant. D’autre part, les gens en entendent parler et la nouvelle se répand. Des églises entières et des personnes non connectées viennent simplement par curiosité. Dans d’autres cas, ils viennent parce qu’on les a amenés.
Comment le réveil change l’église : les marques d’un réveil
Nous avons considéré ce qui se produit dans un réveil, mais quels sont les marqueurs du réveil ?
1. L’Évangile est restauré
Durant les temps de réveil il y a presque toujours une mesure avec laquelle l’évangile est restauré. L’évangile est alors cru et communiqué d’une manière nouvelle vitale et vivante et il est restauré en étant débarrassé du légalisme et de l’antinomianisme. Ce sont les deux erreurs qu’on trouve des deux côtés de l’évangile. L’évangile ce n’est pas que vous êtes sauvés par les œuvres. L’évangile ce n’est pas que, une fois sauvés, la façon dont vous vivez n’a aucune importance. Au contraire l’évangile c’est que vous êtes sauvés par la foi seule, mais pas par une foi qui est seule et reste seule il débouche sur une sainteté de vie.
Presque toujours, le réveil se produit lorsqu’une église se recentre sur l’évangile. Soit une église doit s’éloigner d’un conservatisme rigide, sans joie et anti-tout pour adopter une vie chrétienne plus positive, centrée sur l’évangile et remplie de grâce. Ou bien une Église doit se remettre du libéralisme qui ne croit pas vraiment à l’expiation, qui ne croit pas vraiment à l’enfer, qui ne croit pas vraiment que nous sommes pécheurs ou que Jésus a dû faire propitiation face à la colère de Dieu. Le rétablissement de l’Évangile se fait dans l’une ou l’autre de ces directions.
2. La repentance est un état normal
Le réveil est marqué par un sens dans lequel la repentance devient normale. Les premières étapes d’un réveil qui a conduit à une croissance extraordinaire de l’église coréenne ont commencé au début du XXe siècle, vers 1905-10, à Pyongyang. La repentance y a joué un rôle important.
Dans un endroit, le réveil s’est répandu dans certaines villes où de nombreux propriétaires étaient chinois. Souvent, les Chinois étaient les riches de la ville et possédaient les entreprises. Selon un récit que j’ai lu, de nombreux propriétaires chinois ont été stupéfaits parce que, lorsque le réveil a commencé à se répandre, des chrétiens coréens qui étaient endormis et se sont réveillés ont été convaincus de leur péché et ont commencé à revenir vers les propriétaires et à confesser qu’ils les avaient volés ou trompés dans le cadre d’une affaire. C’est ce qu’on appelle la repentance.
3. L’adoration corporative est ointe du Saint-Esprit
Un autre marqueur théologique du réveil est une adoration corporative sous l’onction d’en-haut. Vous avez probablement entendu parler du Asbury Awakening en 1970 qui dura sans arrêt pendant des semaines. Lors des services qui se tenaient à la chapelle, les étudiants commencèrent à se lever et à confesser : « Je couche avec mon petit ami et je veux vraiment arrêter, et je le confesse à Dieu ». It also happened at Wheaton. Cette confession publique produisit un remarquable esprit de sérieux spirituel sur le campus. Mais je ne pense pas que ce soit tout à fait la même chose qu’une adoration sous l’onction du Saint-Esprit.
Quand je parle d’une adoration sous l’onction du Saint-Esprit, je veux dire que les non-chrétiens, et quiconque d’autre, savent que Dieu est là. Paul en 1 Corinthiens 14 explique ce qui se passe quand un non-croyant vient dans l’église et que les secrets de son cœur sont révélés de sorte qu’il est touché au vif. Que dit alors l’incroyant ? Il ne dit pas : « Oh, je suis touché au vif ». Il dit : « Dieu est vraiment ici. Dieu est vraiment parmi nous ». L’incroyant est envahi par le sentiment de la présence de Dieu. C’est un marqueur théologique du réveil.
4. Le nombre des disciples est multiplié
Là où il y a un réveil, toujours, là aussi, l’église grandit. Vous ne pouvez avoir de croissance de l’église sans le réveil, mais vous ne pouvez avoir de réveil sans quelque croissance de l’église. Pourquoi ? Parce que quand Dieu est à l’œuvre, il vous est impossible de garder la bouche close au sujet de l’évangile alentour parmi vos amis.
Problème de méthodes pour le réveil
Notez bien que je ne vous ai pas présenté des méthodes ; je vous ai donné des marqueurs théologiques. Les anecdotes que j’ai partagées avec vous sont peut-être suffisamment concrètes pour que vous puissiez détecter le réveil si vous le voyez. Mais vous vous demandez encore : « Comment obtenez-vous le réveil ? »
Presque toujours, le réveil se produit lorsqu’une église se recentre sur l’évangile.
Si vous regardez le Grand Réveil du 18e siècle avec John Wesley et George Whitefield, vous verrez qu’il y avait une méthode électrisante : la prédication en plein air. Le style de prédication était une méthode.
Mais il y a eu un réveil dans le centre de New York de 1857 à 1859 qui n’avait rien à voir avec la prédication en plein air. Le réveil s’est produit à l’occasion de réunions de prière dirigées par des laïcs à l’heure du déjeuner, qui ont eu lieu chaque jour dans toute la ville. Les gens venaient, priaient et entendaient l’Évangile.
Quelqu’un a dit une fois : « On ne peut jamais retourner à Narnia deux fois de la même façon. Vous avez traversé l’armoire une fois, cela ne se reproduira pas ». Il en va de même pour le réveil. Martyn Lloyd-Jones made the point similarly au sujet des réveils gallois. Quand il considérait les églises qui avaient expérimenté le réveil des décennies auparavant, une des tragédies, faisait-il observer, était qu’elles étaient collées à la méthode. Il est difficile de sortir les gens des méthodes qui ont marché.
Mais surtout c’est Dieu qui doit le faire. Vous me direz : « Oui, bien sûr, Dieu est souverain ». Mais il provoque souvent des bouleversements dans la culture. Dieu, dans sa providence, intensifie les opérations normales du Saint-Esprit. Je ne souhaite pas que cela se produise dans les endroits où nous nous trouvons, mais parfois, dans la providence de Dieu, c’est ce qu’il fait. Il ne faut pas prier pour un bouleversement, mais pour un réveil. Vous priez pour le réveil et vous dites : « Fais tout ce qu’il faut ».
Le réveil : questions & réponses
Question: Le réveil est-il une émanation d’un ministère tel que l’est le mouvement pro-vie ?
Notre ministère principal dans l’église est de voir la conviction de péché et la conversion. Vous désirez voir les gens savourer Christ, se délecter de lui et devenir saints. C’est cela la chose principale.
Si vous dites : « Je suis pro-vie et je voudrais travailler pour les enfants à naître dans notre société » je voudrais considérer cette œuvre comme une émanation du ministère parce que c’est une bonne œuvre. Vous n’êtes pas justifiés par vos œuvres ; vous êtes justifiés par la foi seule. Mais cette foi débouche sur de bonnes œuvres. Je n’obtiendrai pas de bonnes œuvres véritables de la part des gens s’ils ne sont pas animés par la foi, s’ils ne reçoivent pas l’évangile, si leur vie n’a pas été changée par l’évangile. C’est pourquoi, lorsque je parle de réveil, je considère qu’il s’agit là du cœur de ce que nous sommes censés faire ; je considère les autres choses comme des conséquences.
Question: À quoi ressemblait le réveil à New York ?
Premièrement, nous avions des personnes qui venaient à Redeemer durant ces premières années et qui étaient devenues chrétiennes dans d’autres églises. Quand vous démarrez une église, vous allez toujours attirer certaines personnes d’autres églises évangéliques. Mais nous avons eu aussi quelques conversions spectaculaires. Un bon nombre de personnes commencèrent à faire l’expérience d’une joie et d’un sentiment de la présence de Christ qu’elles n’avaient jamais connus.
Ce qui est bien dans une ville comme New York, c’est qu’il y a beaucoup de célibataires. Il est plus facile pour des célibataires de demander à d’autres célibataires de venir à l’église que pour une famille. Si le mari veut venir mais que la femme ne veut pas (ou vice versa), ils ne viendront pas. Si les parents veulent venir et que les adolescents refusent, ils ne viendront peut-être pas. Mais les célibataires prennent des décisions tout seuls.
Ce qui m’a surpris, c’est que, lorsque nous avons vu les chrétiens endormis et certains chrétiens de nom se réveiller, ils ont commencé à se tourner vers leurs voisins d’une manière plus audacieuse et plus humble. Quand on a de l’assurance, on est plus audacieux et plus humble. On est convaincu de péché, donc on n’a plus l’arrogance qu’on avait, mais on est aussi plus confiant et moins préoccupé par l’image qu’on donne aux autres. Un caractère transformé par l’Évangile fait de vous un meilleur évangéliste.
On est convaincu de péché, donc on n’a plus l’arrogance qu’on avait, mais on est aussi plus confiant et moins préoccupé par l’image qu’on donne aux autres.
Nous avions dans l’église un groupe de personnes qui avaient été transformées par l’évangile et ils ont seulement commencé à y amener d’autres personnes. Le pourcentage de non-chrétiens auxquels je prêchais chaque semaine me frappait. À partir du moment où ces personnes venaient certaines devenaient chrétiennes. Lorsque vous êtes un tout nouveau chrétien, la plupart de vos amis proches ne sont pas chrétiens. Vous avez ouvert votre vie à des personnes perdues et développé une confiance mutuelle avec elles. Au cours de ces 18 premiers mois, nous avons assisté à une explosion du nombre de personnes devenant chrétiennes.
Question: Le réveil concerne-t-il ce qui est autour de l’église ou l’église locale ?
Il est possible dans ce qui environne l’église. Une des raisons pour lesquelles, durant le Premier Grand Réveil, ils allaient prêcher au dehors était que les églises avaient fermé leurs portes aux prédicateurs itinérants comme Whitefield. Mais des convertis ont été amenés à se porter volontaires, dans ce qu’ils appelaient des « sociétés de volontariat ». Lentement mais sûrement, les églises locales se sont renouvelées ou, dans le cas de Wesley, une nouvelle dénomination a vu le jour.
Des critiques pourraient dire : « La Bible ne connaît pas ce qu’est un Christianisme sans église, un Christianisme en dehors de l’église ». Lorsque les réveils se sont produits aux XVIIIe et XIXe siècles, on a beaucoup critiqué le fait qu’ils affaiblissaient la place de l’église locale. Ce n’est pas faux. Je pense que le Premier Grand Réveil a fini par renforcer l’Église, mais cela a pris beaucoup de temps.
Question: Comment aidez-vous ceux qui ont fait l’expérience d’un réveil et qui soupirent après le retour d’un tel événement ?
Vous devez faire confiance à Dieu pour que cela se produise. Comme le dirait ma femme : « N’essaie pas d’être le Saint-Esprit. Tu n’es pas qualifié pour ce travail ». Souvent, ce qu’il faut dire aux jeunes, c’est : « C’est le Saint-Esprit qui l’a fait, ce n’était pas ton idée ». Il faut veiller à ne pas dire au Saint-Esprit comment il doit faire son travail.
Jonathan Edwards pensait que les réveils comportaient inévitablement une certaine dose de fausseté-pseudo-expérience, d’enthousiasme excessif, de personnes devenant folles de joie, de personnes voulant faire partie de quelque chose et forçant leurs propres émotions. Il a bien défendu l’idée qu’une telle fausseté était inévitable et que le réveil tout entier ne devait pas être discrédité à cause d’elle.
Question: Le cessationnisme entrave-t-il le réveil ?
Je suis un cessationniste modéré. Certaines choses accompagnent le cessationnisme et peuvent empêcher le réveil, mais je ne dirais pas que le cessationnisme en lui-même le fait. Par exemple, le cessationnisme peut s’accompagner d’une peur de l’expérience et cela peut tuer. Les réformés ont souvent peur de l’expérience ; nous préférons les arguments logiques. Nous sommes pour le réveil en général, mais sur le terrain, nous avons tendance à l’écraser.
Question: Seriez-vous disposés à partager des méthodes pour le réveil ?
Nous, les réformés, aimons le Premier Grand Réveil parce qu’il a été mené par des prédicateurs extraordinaires qui sont allés dehors, ont affronté la foule et ont prêché aux gens pour qu’ils soient convaincus et se convertissent. Je pense qu’il y a une façon de prêcher l’Évangile qui apporte la conviction prêcher au cœur, prêcher Christ, prêcher la grâce. Je crois en cela, mais il y a des églises qui ont passé cinq ou six ans à travailler de façon extraordinaire sur la prière. C’est la principale chose qu’elles ont faite, et elles ont vu des fruits dans la vie des gens.
Le réveil est comme une avalanche. Quelques chrétiens endormis se réveillent, quelques chrétiens nominaux se convertissent et quelques conversions spectaculaires vraiment intéressantes se produisent au sein de la communauté. Et s’il y a un réel soutien par une prière extraordinaire, ces premiers petits cailloux peuvent se transformer en avalanche.
Je propose cette formulation plus accessible aux lecteurs français.
Rajouté par moi pour expliquer.
Qu’est-ce que la « parachuch » ?
L’environnement ?