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Note de l'éditeur : 

Cet article est extrait de « Le dessein de Dieu pour l’Église » dans lequel Conrad Mbewe qui, puisant dans trois décennies de travail pastoral en Zambie, vise à équiper les pasteurs et les responsables d’église avec des principes bibliques adaptés.

Jésus-Christ est le chef de l’Église

Jésus n’est pas seulement le fondateur suprême de l’Église, il en est aussi le chef. Deux passages de la Bible sont très clairs à ce propos. Dans Colossiens 1.18, Paul dit : « Il [Jésus-Christ] est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier ». Dans Éphésiens 5.22-24, Paul dit : « Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses. » Il n’est pas seulement question ici du rôle de Christ en tant que chef de l’Église, mais aussi du rôle de l’Église, qui est de se soumettre à son autorité.

C’est par l’œuvre du Saint-Esprit et la Parole de Dieu que Jésus fonde et dirige l’Église.

En fin de compte, c’est par l’œuvre du Saint-Esprit et la Parole de Dieu que Jésus fonde et dirige l’Église. L’Église du Nouveau Testament est née le jour de la Pentecôte, lorsque l’Esprit de Dieu a été déversé du ciel d’une manière des plus inhabituelles. Sa naissance remonte à cette date. C’est remplis du Saint-Esprit que des apôtres et des missionnaires ont été envoyés dans toutes les nations du monde pour établir le règne de Jésus-Christ dans le cœur des gens de toutes tribus et de toutes langues. Nous lisons dans Actes 13.1-3 :

Il y avait dans l’Église d’Antioche des prophètes et des docteurs : Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul. Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : « Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés ». Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir.

L’Église d’Antioche a obéi aux instructions du Seigneur Jésus-Christ ; c’est le Saint-Esprit qui a veillé à ce qu’ils reçoivent le message. Il a dû leur parler par l’intermédiaire d’un des prophètes présents.

Le rôle de l’Esprit Saint dans la communication de la volonté du Seigneur à son Église est particulièrement évident dans le livre de l’Apocalypse, lorsque Jésus envoie un message à chacune des sept Églises d’Asie Mineure. Dans chaque cas, nous lisons : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises » (Ap 2.7,11,17,29 ; 3.6,13,22). Jésus a fait savoir qu’il s’adressait aux Églises par son Esprit ; il tenait à ce que les Églises écoutent attentivement ses messages, parce qu’il est le chef de l’Église. Il a menacé de punir toute Église qui ne tiendrait pas compte de ses messages. La responsabilité de l’Église à cette époque est similaire à celle d’aujourd’hui : son rôle, comme c’est le cas pour tous ceux qui se trouvent sous les ordres d’un chef, est de se soumettre à son autorité pour tendre vers le but qui justifie son existence.

À l’époque du Nouveau Testament, les Églises dépendaient des prophètes qui discernaient la pensée du Saint-Esprit et leur en faisaient part. Aujourd’hui…

… nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachez tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu (2 Pi 1.19-21).

Dieu, dans sa bonté, a veillé à ce que la Bible présente ce que nous devons savoir, ce qu’il nous faut croire et comment vivre pour plaire au grand chef de l’Église. Il ne nous reste plus qu’à la lire et à lui obéir.

Cet article est un extrait de « Le dessin de Dieu pour l’Église« , retrouvez ici les articles de la même série

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