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Tout au long de l’histoire, l’Église a cherché à savoir si nous sommes libres d’ajouter autre chose à cette liste. Il est possible de tergiverser sur l’ajout de ce qui est appelé « l’offrande » ou « la collecte ». Cela fait référence à la possibilité pour les chrétiens de consacrer à Dieu la dîme et les offrandes dans le cadre de leur dévotion.

Puisque ces collectes sont généralement utilisées pour le bien de l’Église, elles s’inscrivent manifestement dans l’engagement des disciples envers « la communion fraternelle ». Il nous est dit que « tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun » (Ac 2.44,45). Ces collectes avaient lieu lors des réunions de l’Église ; nous le lisons également dans les instructions de Paul aux Corinthiens : « Pour ce qui concerne la collecte en faveur des saints, agissez, vous aussi, comme je l’ai ordonné aux Églises de la Galatie. Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour recueillir les dons » (1 Co 16.1,2). Paul voulait que cette collecte de l’Église d’Achaïe destinée à l’Église de Judée soit faite chaque semaine lors de ses rassemblements ; ainsi, il n’aurait pas besoin de solliciter des dons supplémentaires lors de son passage à Corinthe avant de se rendre en Judée.

Certaines Églises procèdent à cette collecte pendant le culte. D’autres préfèrent qu’elle soit organisée à la fin ; pour ce faire, une boîte est placée en vue près des portes de sortie. À chaque Église son organisation. Ce livre n’a pas pour objectif d’aider à régler cette question d’une manière ou d’une autre. Quelle que soit la méthode privilégiée par une Église, deux maux sont à éviter : 1) Amadouer l’assemblée pour que ses membres donnent de plus en plus d’argent ; 2) attirer l’attention sur soi quand on donne. La Bible dit que Dieu aime celui qui donne « avec joie » (2 Co 9.7). Par conséquent, bien que les dirigeants de l’Église puissent faire des appels aux dons de temps en temps, ils devraient se garder de culpabiliser leurs membres s’ils ne donnent pas un certain montant. Pour plus de détails, vous pouvez lire les exemples d’invitations mesurées et bienveillantes de l’apôtre Paul, dans 2 Corinthiens, aux chapitres 8 et 9.

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