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Cupidon et St-Valentin sont dans l'air en février. Chocolats en forme de cœurs, restos, bonbons roses, la pub nous  proposent l'amour en rouge et en doré ! C'est du moins ce que l'on nous fait croire. On nous provoque et on tente de nous faire avaler que c'est l'amour avec un grand A.

Loin de l'image du bébé ailé que nous inocule la publicité, le phénomène amoureux se construit et se détruit à la fois. Nous sommes engagés dans un cycle de mort qui nous fait croire à l'amour. On ne peut s'en passer, mais l'avoir nous fait souvent souffrir. Il est la source de guerres, de meurtres, mais également d'exploits et de manifestations de courage légendaires.

L'amour a été tellement vidé de son sens que désormais, il ne compte plus que sur lui-même pour exister. L'amour centré sur soi ! Un amour bien chétif, dont les attentes, fondées sur sa propre réputation, ne cessent de décevoir. En fait, on cherche le grand amour, mais la réalité est tout autre.

La Bible nous affirme que « Dieu est amour »—-1 Jean 4.8. Allons donc à la source et voyons ce que nous dit Sa parole à ce propos?

L'expérience amoureuse

L'amour n'est pas une force intérieure qui nous saisit et nous transporte comme la vision romantique du XIXe le présentait. Ce n'est pas non plus une flèche tirée en plein cœur, une inclination irrésistible qui peut nous amener jusqu'à à la folie.

L'amour ne se définit pas par ses effets. Ce que nous appelons amour est souvent associé aux réalisations physiologiques ressenties. Cœur qui bat, chaleur, papillons dans les yeux, gâtisme ou confusion. Ces phénomènes s'estompent généralement assez rapidement, et tout est alors à recommencer. On devient accroc à l'émotion, on recherche l'expérience à répétition. Dans cette confusion, plusieurs iront d'expérience en expérience, d'une conquête à l'autre, jusqu'à épuisement et au désespoir. Aimer n'est pas une émotion, sujette aux aléas des stimulations. Passion, désir et amour ne font pas bon ménage. Nous ne pouvons pas plus être atteints par l'amour qu'être frappés par Cupidon.

Une volonté de la pensée

Selon Dieu, aimer, c'est vouloir aimer. Loin d'être passif, l'amour est une action, un élan du cœur qui se traduit par des gestes, ou des paroles. Aimer est toujours un commandement  dans la Parole de Dieu. Aime Dieu, aime ton prochain, aimez-vous les uns les autres.

« Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. »—- Deutéronome 6:5

Nous n'avons pas à attendre d'y être enclin ou d'en avoir le goût et l'envie. L'amour selon Dieu est un acte décisionnel et non émotionnel. Loin d'être un sentiment qui naît hors de ma volonté au contact d'une autre personne, l'amour est une responsabilité qui me revient. Je n'ai pas à attendre d'être aimé pour passer à l'action.

Il n'y a pas de moments favorables ni de conjonctures convenables pour aimer. Tout commence dans ma solitude, avec la volonté d'aimer Dieu. Puis, par extension, voire par révélation, je décide d'aimer mon prochain.

Le rêve éveillé  

Notre nature profonde nous pousse à rechercher l'amour, mais depuis la chute, l'amour est un fantasme, un rêve éveillé. Aussi profond que le trou béant  laissé par la séparation d'avec Dieu, le bonheur est devenu une quête permanente et l'autre – celui ou celle qui se trouve à côté de moi, devient la source la plus accessible à laquelle puiser. Cette soif devient dépendance de l'autre, de son amour, et l'on s'y accroche avec l'espoir de combler le vide. Les conséquences sont funestes : nous devenons peu à peu de véritables vampires recherchant désespérément l'amour.La recette de l'amour de Dieu commence par nous-mêmes. Puiser dans cette soif que nous avons d'être aimé, et inverser le sens la flèche!  Lorsque nous aimons, nous appliquons autour de nous ce que l'on aimerait recevoir. Plutôt que de ramener à moi, je vise l'autre. Chacun aime être l'objet de l'amour. Nous avons tous rêvé et soupiré d'être aimés. Aimer, c'est transformer le narcisse en parfum de bonne odeur. Aimer comme j'aimerais être aimé, aimer comme moi-même, et faire pour les autres ce que j'aimerais qu'ils fassent pour moi. Paroles encourageantes, service opportun, présence chaleureuse… Le vrai visage de l'amour va au-delà des chocolats ! 

« Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes. » —- Matthieu 7:12

Un acte divin

La chair non régénérée, morte et desséchée est incapable d'aimer. Les stigmates de la chute nous handicapent au point qu'il est totalement impossible pour un humain d'aimer jusqu'à  être comblé de bonheur. Nous sommes condamnés à errer avec l'espoir de trouver l'amour. Nous sommes tous des citernes crevassées qui cherchent à se remplir à l'aide d'autres citernes aussi mal en point que nous.

Seule la source même de l'amour, Dieu, (Dieu EST amour), peut m'amener à aimer. Pour ce faire, nous devons tous revivre et naître de nouveau. Ce n'est pas l'obligation ni la nécessité qui m'amènera alors à aimer, mais Dieu lui-même. La métanoïa intérieure. Lorsque je sais qu'il m'aime, et réalise que Son amour est suffisant pour étancher ma propre soif, je n'ai plus alors à aspirer celle de l'autre. Je n'ai plus à puiser horizontalement ma soif d'amour, mais, connecté à la source d'eau vive, je deviens l'arroseur arrosé, la citerne percée qui se transforme en la pomme d'arrosoir pour rafraîchir le monde.

« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. »—-1 Jean 4:7

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