Les chrétiens devraient considérer les soins médicaux comme un don de la grâce commune de Dieu, offert pour soulager la souffrance et prendre soin du corps dans ce monde brisé.[1] Même si la maladie physique s’inscrit dans les desseins rédempteurs de Dieu en faisant concourir toutes choses pour le bien,[2] selon l’ordre moral de la création de Dieu, c’est un mal à combattre par tous les moyens disponibles.[3] Néanmoins, la médecine et la science médicale ne sont pas ultimes, car elles sont seulement provisoirement nécessaires, et elles ne peuvent pas résoudre la déchéance fondamentale du monde en raison du péché. En effet, la nature humaine déchue peut détourner les pouvoirs de la médecine pour le mal plutôt que pour le bien, que ce soit par ignorance ou intention.[4] Dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, il n’y aura aucune menace de maladie.