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« Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre : que tes paroles soient donc peu nombreuses. »  – Ecclésiaste 5 :1

Dernièrement, une chaine scientifique très sérieuse diffusait un reportage sur l’éventualité de voir des extraterrestres prendre contact avec nous, humains, ici, sur la terre. En résumé, plusieurs savants nous  apprenaient que, si des extraterrestres intelligents arrivaient à nous contacter, nous devrions nous préparer à l’éventualité qu’ils soient hostiles. Après tout, nous ne savons rien de ces éventuels visiteurs.

Un paradoxe

L’être humain est un paradoxe sur deux pattes ! Sans aucune preuve, et nourris que de spéculations, nous restons prudents devant une hypothèse sans aucun fondement solide. Pourtant, lorsqu’il s’agit de formuler qu’un Dieu, Créateur ou non, puisse exister, nous rejetons la supposition comme une chimère impossible.  Sans discussion et sans appel, comme si la non-existence de Dieu était l’hypothèse la plus profondément ancrée. Malgré cela, même selon les dires de scientifiques aussi réputés que Steven Hawking, l’existence de Dieu EST une probabilité et une hypothèse parmi tant d’autres, qui pourtant a pu être plus profondément fondée que celles d’une existence extraterrestre intelligente

Tout comme pour une intelligence extraterrestre, s’il y avait la plus petite probabilité qu’une divinité quelconque existe, le simple bon sens exigerait la prudence ! 

Une curiosité

Dans sa quête de savoir, l’homme fait usage de deux poids et deux mesures lorsqu’il est question de Dieu. L’homme est toujours prêt à considérer toute hypothèse, voire celle du néant, comme probable, sauf en face de celle de Dieu. Sa soif de connaissance rencontre une cloison hermétique devant l’existence de Dieu, comme s’il désirait voir Dieu disparaître de son champ de vision. Lorsqu’il se pose la question de l’existence de Dieu, c’est pour tergiverser et lui porter des intentions quasi humaines. Si Dieu existe, pourquoi le mal, pourquoi la souffrance, tant de pourquoi et de questions ! L’arrogance humaine n’a d’égale que son ignorance. Imagine que  ne pas croire réglera le problème.

Aucun être soit disant sensé n’oserait s’aventurer en terre inconnue sans avoir au préalable évalué ses chances de survie. Les dangers et les risques encourus méritent d’être considérés, il en va de notre propre existence. L’intelligence et l’instinct qui font la gloire de l’homme deviennent tout à coup caducs lorsque la question de l’existence de Dieu se pose.  

Et à peine son existence est-elle prise en considération, qu’il il devient la cause de tous les maux. L’homme pose des questions, interroge Dieu, le met au défi et même à l’épreuve. Le poing se lève, la hardiesse et le torse se bombent, face à ce Dieu considéré comme chimérique, voire imaginaire..

La curiosité humaine s’arrête aux frontières de ses propres limites. Nous disons chercher la vérité, mais en fait, notre curiosité ne cherche qu’à appuyer notre propre conception de l’univers.

Le grand SI

Plaçons-nous un instant dans un monde où aucune preuve de divinité ne soit à notre portée. Il n’en demeure pas moins que la simple éventualité qu’elle existe devrait être en soi une hypothèse à considérer. Et si Dieu existe… Si un être supérieur subsiste, nous devrions au moins être prudents ! Qui sait et qui connaît ses intentions?  Si une divinité telle que chacun la conçoit, constituée en elle-même d’une puissance supérieure, d’une intelligence au-dessus de celle du genre humain et des capacités inconnues des simples mortels avait l’ombre d’une chance d’exister., la réserve serait de mise. C’est la base de la conservation. Pourtant ce n’est pas ce que l’on observe. C’est le grand paradoxe de l’arrogance humaine. 

Le véritable problème n’est pas d’ignorer l’existence de Dieu, mais de faire comme s’il n’existait pas. Un déni volontaire qui va à l’encontre même du simple bon sens, voire de toute démarche scientifique. L’homme refuse même la possibilité, le SI est rejeté de facto. Étrange pour un être se disant intelligent et à la pointe de la civilisation, de la pensée et des connaissances. 

Ce paradoxe n’est en fait qu’une illusion. Il ressemble beaucoup plus à un déni et qu’a une recherche loyale de la vérité. 

La tromperie

L’irrationnel a rendez-vous avec la pensée humaine lorsque Dieu est inséré dans la perspective existentielle. Le rejet global et direct devient presque automatique et malheureusement, il en résulte un refus systématique et sans fondement. Comme un animal traqué se retrouvant face à un rival, l’homme préfère mettre des œillères plutôt que de voir la réalité telle qu’elle est, si le Dieu de la Bible existe véritablement, nous devrions le reconnaître comme tel et tout simplement l’adorer.  

La négation de l’existence de Dieu conduit à l’hypothèse de son existence. L’acharnement de l’homme dans le déni amène et révèle un homme en crise d’identité, refusant toute compétition à son aspiration au risque d’être annihilé lui-même dans son rejet d’un créateur potentiel.

Une réconciliation

Le point de réconciliation est l’Évangile. Jésus se disant homme est un tournant historique sérieux pour tous chercheurs prudents de la vérité. Il nous révèle un Dieu loin d’être hostile, prêt à aimer jusqu’à la mort. Un Dieu devant qui tous auront un jour à rendre compte de leur existence. Tout chercheur avisé devrait entreprendre son investigation au moment de l’histoire marqué d’une croix.

S’enfoncer la tête dans le sable de l’ignorance et faire comme si, ne changeront en rien la vérité. Dieu lui-même lançant le défi :

« Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre. » – Psaumes 46:11

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