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Les grandes lignes de la théologie de la nouvelle alliance

La théologie de la nouvelle alliance est une théologie systématique chrétienne, historiquement baptiste, christocentrique, christotélique et christodoxale.  La théologie de la nouvelle alliance est un nom assez récent, surgissant vers la fin du vingtième siècle, mais la théologie elle-même a des racines plus anciennes.  Dès le départ, les Pères de l’Église ont clairement exprimé des différences (la discontinuité) entre l’ancienne et la nouvelle alliance. D’autre part, au temps de la Réforme, dans les années 1520, on discerne des convictions chez les frères anabaptistes suisses qui pointent aussi comme un vecteur vers la TNA.  Enfin, certains baptistes particuliers, signataires de La confession baptiste de Londres en 1644, ont des perspectives qui vont dans le sens de l’herméneutique TNA. Nous développerons l’historique de ces trois mouvements précurseurs de la TNA dans la deuxième partie (chapitres 4‑7).

Les tenants de la TNA ont en commun plusieurs domaines théologiques avec ceux de la théologie de l’alliance (TA) et aussi avec ceux de la théologie dispensationaliste (TD).  En particulier, ces trois théologies proclament le salut par la foi et les grandes doctrines de la grâce souveraine et élective, la trinité, l’incarnation, et l’inspiration verbale et plénière des 66 livres de la Bible.

La TNA se distingue de la TA et de la TD en herméneutique.  La TNA lit la Bible selon une interprétation d’histoire progressive du salut et valorise l’herméneutique de l’accomplissement. Ainsi, la TNA reconnaît la priorité des Évangiles et surtout des épîtres apostoliques du Nouveau Testament pour interpréter l’Ancien Testament.  La TNA estime que la TA nivelle les deux Testaments ; d’autre part, la TD reporte les prophéties de l’Ancien Testament à des accomplissements littéraux à la fin des temps sans prendre en compte des accomplissements dans les réalités spirituelles de la première venue de Jésus-Christ.

Introduction à la théologie de la nouvelle alliance

Introduction à la théologie de la nouvelle alliance

Impact Académia. 641 pages.

Introduction à la théologie de la nouvelle alliance explique les liens entre la théologie des Pères de l’Église, des frères suisses du XVIe siècle, des baptistes particuliers du XVIIe siècle et l’émergence moderne de la théologie de la nouvelle alliance (TNA), fondée sur la théologie biblique et l’histoire du salut.

L’auteur examine les réponses que la TNA apporte à la question suivante : « Qu’est-ce qui rend l’organisation de la Bible si harmonieuse ? » Trois grands axes sont explorés : la nouvelle alliance anticipée dans l’Ancien Testament et accomplie dans le Nouveau Testament, la nouvelle loi du Christ qui remplace celle de Moïse, et le nouveau peuple de Dieu unifié en son Fils.

Impact Académia. 641 pages.

La théologie de la nouvelle alliance diffère de la théologie de l’alliance

La TNA diffère de la TA concernant la discontinuité entre l’ancienne et la nouvelle alliance.  Nous verrons cette différence en considérant trois points principaux qui formeront la structure de trois parties majeures de ce volume : la nouvelle alliance, la nouvelle loi et le nouveau peuple.

Premièrement, la TNA se distingue de la TA concernant les alliances. La TNA affirme que la nouvelle alliance est complètement nouvelle et n’est pas une simple continuation de l’ancienne alliance. La TNA n’adhère pas à la doctrine réformée d’une seulealliance de grâce. La TA affirme que la soi-disant alliance de grâce sous-tend les deux testaments. Cette alliance engloberait toutes les autres, y compris celles avec Abraham, Moïse et David. En particulier, l’ancienne et la nouvelle alliance feraient partie de cette super alliance, même si elles ont des administrations différentes. La TA déclare aussi qu’il y a eu trois alliances initiales : 1) l’alliance de rédemption conclue dans l’éternité passée, avant la chute, entre le Père et le Fils pour sauver l’homme perdu ; 2) l’alliance des œuvres, entre Dieu et Adam dans le jardin d’Éden ; 3) l’alliance de grâce, après la chute, portant le nom de protévangile (Ge 3.15). La première et la troisième portent souvent le seul nom de l’alliance de grâce La TA suppose que cette alliance de grâce a été conclue dans l’éternité passée entre le Père et le Fils.  Elle engloberait toutes les alliances, y compris la nouvelle alliance elle-même. Ainsi elle serait en‑dehors du temps ou transhistorique.

Cependant, la TNA affirme que l’expression alliance de grâce et le concept d’une alliance transtemporelle qui engloberait les autres n’ont pas d’appui biblique. La TNA réfute cette construction théologique.  Elle fait remarquer qu’aucune de ces trois alliances, mises de l’avant par la théologie réformée, n’est mentionnée dans la Bible.  Au lieu d’une alliance éternelle de grâce, la TNA propose plutôt un seul dessein éternel de Dieu (Ep 1.9 ; 2 Tm 1.9). Par ce dessein, avant la fondation du monde, Dieu a voulu sauver ses élus par son Fils.  La TNA ne voit pas la relation entre Dieu et Adam dans le jardin comme une alliance d’œuvres.  Les Écritures n’appellent pas cette période créationnelle une alliance d’œuvres. La TNA replace chaque alliance historique dans son contexte (noachique, abrahamique, mosaïque et davidique).  Elle accentue la nouveauté de la nouvelle alliance et la discontinuité avec l’ancienne alliance. La TNA affirme aussi qu’il y a continuité entre l’ancienne et la nouvelle alliance, mais selon l’accomplissement et la transformation en Jésus-Christ et ses apôtres.

La TNA reconnaît que la version réformée baptiste (crédobaptiste) de la TA ne voit pas l’alliance de grâce de la même façon que les réformés presbytériens (pédobaptistes). Les réformés presbytériens maintiennent qu’il y a une seule alliance de grâce sous deux administrations (la loi et l’Évangile). En revanche, les réformés baptistes voient l’alliance de grâce comme ayant été révélée graduellement dans l’Ancien Testament (sous forme de promesses, d’alliances, de types, de préfigurations, de prophéties). Ensuite, elle est ratifiée ou établie par le sang du Christ dans le Nouveau Testament. La TNA voit deux problèmes liés à cette interprétation.  D’une part, l’expression alliance de grâce n’existe ni dans le Nouveau Testament ni dans l’Ancien. Ce n’est pas un langage biblique, mais plutôt théologique, élaboré par les réformateurs et consacré dans La confession de foi de Westminster et La confession de foi baptiste de 1689. La Bible, et la TNA, parlent plutôt du dessein éternel de grâce, ce qui est distinct de l’ancienne et de la nouvelle alliance. D’autre part, l’analyse réformée baptiste ne semble pas saisir clairement le rôle négatif de la loi et son aspect temporel et passager, lié à Israël.  Elle favorise, malgré tout, la continuité de la loi en sous-estimant la discontinuité entre les deux alliances.

Deuxièmement, la TNA se distingue de la TA concernant la loi.  Pour la TNA, le rôle de la loi mosaïque est temporaire et aboutit à la condamnation. Selon l’apôtre Paul, la loi stimule le péché et domine le pécheur. L’ancienne alliance est inaugurée et sous-tendue par cette loi. Elle est échue à la venue du Christ (Ga 3.23,24). Jésus-Christ est le but et la fin (telos) de la loi. Tous les aspects cultuels, cérémoniels et moraux de la loi et de l’ancienne alliance sont accomplis en Jésus-Christ. Il y a ainsi continuité à l’intérieur de la discontinuité, comme le dit si bien Douglas Moo.

La TA fait une division tripartite de la loi mosaïque. Les parties civiles et cérémonielles seraient caduques, mais non pas la loi morale de Dieu (incarnée dans les dix commandements).  Cette loi, soi-disant morale, continuerait à avoir force contraignante sur la conscience des croyants dans l’ère de la nouvelle alliance. Cependant, la TNA considère que la loi de l’Ancien Testament est d’une seule pièce et que celle-ci a été accomplie en Jésus-Christ et dans la nouvelle alliance. Les épîtres déclarent nettement l’affranchissement de la loi pour les croyants de la nouvelle alliance. Ceux-ci ne sont plus sous la loi, mais sous la grâce et ils sont conduits par l’Esprit. Ils ne sont pas sans loi, ni contre la loi, ni hors-la-loi (antinomistes), mais plutôt sous ou dans la loi du Christ selon 1 Corinthiens 9.21.

Troisièmement, la TNA diverge de la TA en ce qui concerne Israël. La TA lie Israël à l’Église en affirmant que l’Église était Israël dans l’Ancien Testament et que l’Église du Nouveau Testament est Israël. Le baptême des nourrissons remplace la circoncision comme signe d’appartenance au peuple de Dieu. Ce peuple est mixte, étant composé de croyants et de non-croyants. La TNA considère plutôt que l’Église est composée de croyants dès leur conversion. C’est le baptême du confessant qui constitue l’entrée dans l’Église visible. Celle-ci veille constamment à la pureté du troupeau. Elle ne garde comme membres que ceux qui professent le nom de Jésus-Christ et se maintiennent dans une saine doctrine, de bonnes relations fraternelles et une conduite digne. L’Église est composée d’élus d’origine juive et d’origine païenne.  Elle est, par son union avec le Christ, l’Israël de Dieu.   La TNA reconnaît que Dieu avait un peuple dans l’Ancien Testament, mais ce n’est pas tout l’Israël visible, seulement le reste fidèle, selon Romains 9.6 : « Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël. »

La théologie de la nouvelle alliance diffère de la théologie dispensationaliste

La TNA se distingue aussi de la TD en ce qu’elle ne comprend pas la nouvelle alliance comme une intercalation ni une dispensation préalable à un retour aux dispositions de l’Ancien Testament vers la fin de l’histoire humaine.  La TD adopte une herméneutique littérale concernant les promesses nationales et territoriales faites à Israël et elle les projette systématiquement dans un avenir lointain. Les accomplissements littéraux de ces promesses devraient se réaliser dans la période milléniale à la fin des temps. Cependant, la TNA voit le passage de l’Ancien Testament au Nouveau comme celui de l’ombre à la réalité (Co 2.17, Hé 10.1). Il s’agit de chercher les convergences entre les promesses et les types de l’Ancien Testament (l’ombre) et les accomplissements et les antitypes de la première venue du Christ (la réalité). La TNA reconnaît que certaines promesses de l’Ancien Testament se sont accomplis plus d’une fois et peuvent faire référence aux nouveaux cieux et la nouvelle terre. Toutefois, la TNA ne configure pas le temps avec un millénium littéral avant la consommation finale.  La plupart des adeptes de la TNA sont amillénaristes ne voyant que deux âges, l’âge présent et l’âge à venir, ou prémillénaristes classiques.

Ayant sommairement distingué la TNA de la TA et de la TD dans ce survol de la théologie de la nouvelle alliance, nous présentons trois principes herméneutique majeurs.

La primauté du Nouveau Testament

La TNA voit le Nouveau Testament comme le summum de la révélation de Dieu et y recherche le verdict concluant pour toutes questions abordées dans l’Ancien Testament.  Par exemple, la question du sabbat semble faire partie d’une loi irréductible selon les dix commandements.  Cependant, dans le Nouveau Testament, Paul tranche dans des textes comme Romains 14.5,6, Galates 4.10 et Colossiens 2.16,17, démontrant que le croyant de la nouvelle alliance n’est plus tenu d’observer le sabbat. D’ailleurs, l’épître aux Hébreux (4.3‑11) indique l’antitype spirituel du sabbat du septième jour dans l’Ancien Testament. Par la foi en Jésus-Christ, le croyant entre dans le repos du salut gratuit par l’Évangile.

La TNA présente la valeur morale de la nouvelle alliance comme étant plus élevée que l’ancienne.  Si les dix commandements sont l’excellente révélation de la loi et du caractère de Dieu pour son peuple dans l’Ancien Testament, la vie, l’œuvre et l’enseignement du Christ, ainsi que les écrits de ses apôtres, dévoilent une gloire supérieure et incomparable dans la nouvelle alliance.

L’herméneutique christocentrique

Notre Seigneur a affirmé que toutes les Écritures le concerne (Luc 24.27,44). L’Ancien Testament au complet, comprenant la loi, les psaumes et les prophètes témoignent de lui. (Jean 5.39). Le Nouveau Testament, comprenant les évangiles, les actes, les épîtres et l’apocalypse a aussi comme point de mire le Seigneur Jésus‑Christ (Hé 1.1,2). C’est pourquoi la TNA se veut christocentrique en examinant les Écritures. Cela veut dire que nous devons éviter d’imposer une grille interprétative fondée sur les alliances ou les dispensations. On recherchera plutôt les filons qui convergent vers la personne et l’œuvre du Christ partout dans les Écritures. Cette recherche sera sujette à notre premier principe herméneutique, la primauté du Nouveau Testament comme possédant la plus grande lumière pour droitement interpréter les passages bibliques.

La triade DCT : Discontinuité, Continuité, Transformation

Nous considérons que cette triade DCT est le troisième trait distinctif principal de la TNA. La discontinuité, la continuité et la transformation forment un ensemble de trois opérations que la TNA observe dans le laboratoire herméneutique lorsqu’on passe de l’Ancien Testament au Nouveau Testament. Pris séparément ou ensemble, ces trois principes déverrouillent le sens de nombreux accomplissements dont l’interprétation par les auteurs du Nouveau Testament était imprévue. Examinons brièvement ces trois principes.

Premièrement, la TNA valorise la discontinuité entre l’ancienne alliance et la nouvelle. Nous avons déjà vu ce que cela veut dire pour la notion d’alliance : l’ancienne est passée, la nouvelle alliance l’accomplir et la remplace. La TNA voit la promesse vétérotestamentaire d’une alliance nouvelle à venir comme parfaitement accomplie en Jésus-Christ.  Jérémie prophétise qu’il y aurait une nouvelle alliance. Ainsi, 600 plus tard, à la veille de sa crucifixion, le Christ passe la coupe à ses disciples et la définit comme la coupe de la nouvelle alliance en son sang. L’épître aux Hébreux cite le passage de Jérémie 31 et affirme que l’ancienne alliance est remplacée par une seconde. En effet, selon l’auteur de l’épître aux Hébreux (8.13), l’ancienne alliance est désuète. Il déclare non seulement qu’elle a vieilli, mais qu’elle est prête à disparaître.  La loi donnée au Sinaï avait constitué le peuple d’Israël. La nouvelle alliance a été inaugurée par Jésus-Christ et instaurée par le Saint-Esprit à la Pentecôte. Cette nouvelle alliance constitue l’Église et se fonde sur l’Évangile de la grâce de Dieu. Jésus est l’Israël de Dieu et, en union avec lui, l’Église est l’Israël de Dieu composé de la totalité des élus juifs et de la totalité des élus des nations (Romains 11 et Éphésiens 2). En ce qui concerne la loi, la TNA propose que la loi de l’ancienne alliance n’a plus force de loi pour le croyant de la nouvelle. Par sa mort, le Christ a racheté son peuple et le croyant devient son esclave (dans un sens de loyauté positive).  En tant que roi et maître, le Christ ordonne ses prescriptions à ses disciples selon Matthieu 28.19,20. Dieu écrit cette nouvelle loi dans leur cœur par l’Esprit (Jn 15.7, 1 Jn 2.20,27).  Les croyants de la nouvelle alliance ne sont pas sans loi, mais ils sont sous ou dans la loi du Christ plutôt que sous la loi de Moïse. Comme nous venons de le voir, ce principe de discontinuité s’applique aussi à la notion du peuple de Dieu. L’Église, fondée à la Pentecôte est le nouveau peuple de Dieu.

Deuxièmement, la TNA valorise aussi le principe de la continuité.  La TNA ne parle pas seulement de discontinuité entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, entre Moïse et Jésus-Christ (Jn 1.17). La continuité est également manifeste dans la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, né sous la loi et envoyé d’abord auprès des brebis d’Israël, mais portant le mandat d’une nouvelle alliance en son sang pour tous les peuples (Es 42.6 ; 49.6)[17]. En outre, la connexion est aussi évidente dans les paroles de Jésus : « Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Luc 24.27). La continuité est également évidente dans le fait que la nouvelle alliance est conclue au tout début avec des gens de la maison d’Israël et de Juda : les douze disciples, les 120 dans la chambre haute, les 3000 prosélytes juifs, Paul … etc.

Jésus lui-même établit un lien de continuité entre l’ancienne et la nouvelle alliance. Tous les signes avant-coureurs de l’ancienne, types, préfigurations, modèles, images, ombres, prophéties, promesses et vecteurs sont liés en lui et par lui à la nouvelle alliance.  Celle-ci surgit avec ses antitypes, ses accomplissements, ses révélations, ses réalisations et ses perfections. L’inauguration de la nouvelle alliance n’était pas aléatoire ou sans liens. C’était nouveau, certes, mais il y avait une conception cohérente, des liens et des relations réciproques avec l’ancienne.

La TNA explore tous les types, préfigurations, trajectoires, images, ombres et allusions au Christ et à la nouvelle alliance trouvées dans l’ancienne. La TNA accentue surtout les prophéties expressément prédictives de la nouvelle alliance chez Moïse, Ésaïe, Jérémie et Ézéchiel.

Comment la discontinuité et la continuité peuvent-elles coexister? Par la transformation.

Troisièmement, la TNA met en valeur le principe de la transformation. Il est possible de réconcilier discontinuité et continuitécar dans la vision TNA, cette continuité subit une transformation en entrant dans l’ère de l’accomplissement en Jésus-Christ.  La TNA constate un changement puisqu’on passe de l’ombre à la réalité (Co 2.17), de l’annonce à l’accomplissement (Mt 5.17), du passager au permanent (2 Co 3.11). La transformation, et la triade DCT au complet, est illustrée dans le cycle de vie de la chenille qui se métamorphose en un papillon. Quel bel exemple de discontinuité, de continuité et de transformation!

La transformation de l’ancienne alliance en la nouvelle est un sujet énorme mais nous croyons que la TNA ajoute une lumière efficace sur ces enjeux herméneutiques. Nous avons mis en annexe une réflexion plus approfondie de la DCT illustrée par la chenille et le papillon.

Dans ce rapide survol de la théologie de la nouvelle alliance, nous avons présenté sommairement comment la TNA diffère de la TA et de la TD en ce qui concerne la relation entre l’ancienne et la nouvelle alliance.  La TNA s’appuie sur la préséance du Nouveau Testament, sur les acquis de la théologie biblique et de l’histoire du salut. Elle valorise les principes herméneutiques de la typologie et de l’accomplissement. De plus, elle observe une triade d’opérations en passant de l’ancienne à la nouvelle alliance : la discontinuité, la continuité et la transformation.  Ainsi, la TNA espère éviter de niveler les deux alliances (TA), d’une part, et de reporter à un accomplissement littéral futur (TD) des éléments majeurs déjà accomplis dans la nouvelle alliance, d’autre part.

Par contre, malgré toutes ces distinctions, il ne s’agit pas d’omettre ce que la TNA a en commun avec les autres options théologiques. En fait, il y a plus d’éléments d’accord que de divergences dans les trois courants théologiques considérés.

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