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Là où ça fait mal

Nous vivons dans des sociétés technologiquement avancées. Et nous continuons à entretenir le mythe du Progrès, ce qui, en gros, signifie : chercher à évacuer de nos vies le mal, le malheur, et la maladie.

C’est être bien naïf que de s’imaginer pouvoir échapper à la souffrance. Naïf, ou bien oublieux, délibérément, de notre condition d’homme, et de la faiblesse inhérente à celle-ci. Le philosophe Pascal, au dix-septième siècle, l’était bien moins, qui admettait que notre condition était mortelle, et que cela faisait tout le malheur des hommes.

Etre « moderne » ne peut pas signifier être dans le déni du malheur. Dans cette série d’articles, je partirai, moi, du postulat inverse : le malheur est une réalité à laquelle on n’échappe pas.

Mon projet consiste à aller précisément, « là où ça fait mal ». Pour ce faire, j’utiliserai des romans, contemporains, que je n’aborderai pas de manière littéraire, mais comme des révélateurs, de maux de notre temps.

Parce que la souffrance existe. Mais aussi, parce que, dans nos souffrances, nous pouvons avoir une espérance.

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