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Le principe biblique

C’est la bonté de Dieu qui nous pousse à la repentance (Rom 2.4) Ce n’est pas la loi, les règles, les conséquences, les punitions qui changera le cœur de notre enfant. C’est la bonté qui touche le cœur. C’est la grâce qui nous conduit à un vrai changement d’attitude.

Deux questions

  1. Quel est le rapport entre le cadre dont on a parlé dans le dernier épisode (épisode 8) et la bonté, la grâce, l’empathie dont il est question dans cet épisode ? Pourquoi poser un cadre avec des règles et des conséquences si, finalement, c’est la bonté et la grâce qui changent le cœur ?
  2. Quelle forme prendra la bonté dans une situation de correction ou de discipline de mon enfant ?

Psaume 103 : la compassion d’un parent qui connaît bien son enfant 

  • v 13 : Comme un père a compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent
  • v 14 : Car il sait de quoi nous sommes fait, il se souvient que nous sommes poussière. 

Une caractéristique de la paternité de Dieu qui nous interpelle, c’est le lien qui existe entre sa compassion et sa connaissance de notre petitesse. Alors que l’objectif pour tout enfant de Dieu, c’est de ressembler davantage à son Père céleste (dont le caractère et le cœur se révèle de manière explicite et ultime en Jésus Christ), Dieu reste conscient de notre réalité terrestre : il se souvient que nous sommes poussière. Ce souvenir est intimement associé à sa patience (il est lent à la colère, v8b) et à sa compassion (il est riche en bonté, v8c).

Question de réflexion

Quelles sont les implications de cet aspect du caractère de Dieu pour notre parentalité ? En quoi est-ce que notre conscience de la petitesse de notre enfant (son stade de développement, ses tendances et faiblesses naturelles, ses préférences, ses peurs, etc.) nous aide à faire preuve de patience et de compassion dans les situations qui nécessiteraient une correction ?

Un objectif pratique : Connecter avec son enfant avant de corriger son enfant.  

Accent sur l’écoute avec empathie : je cherche à me mettre dans les baskets de mon enfant avant de le corriger. Comment voit-il la situation ? Qu’est-ce qu’il voulait ou qu’est-ce qu’il ne voulait pas ? Est-ce qu’il a faim ou soif ? Est-ce qu’il est fatigué ? Est-ce qu’il est frustré à cause de quelque chose qui n’a, peut-être, rien à voir avec cette situation ? Est-ce qu’il a peur ? Est-ce qu’il est en manque d’affection ou de temps de qualité avec ceux qui l’aiment ?

Proverbe 18.13 : Celui qui répond avant d’avoir écouté fait un acte de folie et se couvre de honte.

Une ressource

La discipline sans drame, de Daniel Siegel 

Deux actions concrètes : 

  1. Ciblez un domaine dans le comportement de votre enfant qui est actuellement une grande source de friction dans votre relation (où la correction se fait plus dans une ambiance de combat plutôt que de collaboration). Préparez-vous pour vivre la prochaine situation tendue d’une autre manière ; en favorisant d’abord la connexion avec votre enfant ; en vous mettant à l’écoute dans un esprit d’empathie pour chercher à mieux comprendre sa situation, ses désirs, et les autres éléments qui influencent son comportement (sans négliger la réalité du péché bien sûr . . . mais chaque chose dans son temps).
  2. Gardez une trace écrite de ce moment avec votre enfant dans votre carnet familial.
  • Quelle date ? Quel créneau horaire ?
  • Quel était l’élément provocateur ?
  • Comment avez-vous réagi ?
  • Comment s’est passé l’échange ?
  • Comment votre enfant a-t-il vécu l’aspect correction après la connexion ?
  • Qu’est-ce vous aimeriez faire différemment la prochaine fois ?
  • Sujet de prière

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