Lorsque nous traversons des moments de souffrance, nous cherchons souvent des réponses et des conseils pour comprendre et surmonter nos épreuves. Le livre de Job nous offre une perspective unique et profonde sur la manière de faire face au malheur. À travers l’histoire de Job, découvrons comment la foi, la persévérance et la confiance en Dieu peuvent nous guider et nous soutenir dans les moments les plus difficiles. Ensemble, explorons les leçons précieuses que Job nous enseigne sur la sagesse, la justice et l’espérance.
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Je sais pas ce que vous en pensez mais bien souvent quand on traverse les difficultés on aimerait bien recevoir de bons conseils.
On aimerait pouvoir se tourner vers quelqu’un qui pourrait nous dire assieds-toi Alex je vais t’expliquer voilà ce qui est en train de se passer dans ta vie voilà pourquoi c’est en train de se passer et voilà ce que tu devrais faire pour gérer ou pour résoudre cette situation.
Ça serait bien non ?
Alors qu’est ce qui vous fait souffrir en ce moment ?
Réfléchissez-y un instant.
Il y a certainement quelque chose qui vous cause de la peine aujourd’hui.
Des difficultés professionnelles ou financières, des difficultés relationnelles peut-être avec votre conjoint, avec vos enfants, avec vos parents, peut-être une trahison, quelqu’un dont vous vous sentiez vraiment proche s’est retourné contre vous et votre monde s’est effondré, peut-être le décès de quelqu’un que vous aimiez beaucoup, un seul être vous manque et toute la terre est dépeuplée, peut-être que ce sont des problèmes de santé, un accident, une maladie grave ou incurable, un handicap, peut-être que quelqu’un vous a agressé physiquement ou sexuellement, peut-être que ça s’est passé il y a longtemps mais vous n’arrivez toujours pas à remonter la pente.
Pensez à ce qui vous fait souffrir en ce moment et pensez aux questions que vous avez et auxquelles vous aimeriez tellement avoir des réponses.
Pourquoi ces choses là me sont arrivées à moi ?
Qu’est ce que je dois faire maintenant ?
Qui peut m’expliquer ?
J’ai besoin de bons conseils, j’ai besoin de sagesse pour traverser cette difficulté.
Allez j’en rajoute une couche parce que ça fait trois semaines qu’on n’a pas été dans le livre de Job, il faut bien que vous déprimez un petit peu.
Votre souffrance aujourd’hui c’est peut-être la souffrance de vos regrets, la souffrance de vos rêves perdus, la souffrance d’un rejet, la souffrance de la solitude, la souffrance d’un désir interdit, la souffrance d’un amour impossible, la souffrance de votre lutte contre une addiction ou contre un trouble du comportement et qui sait peut-être que cette souffrance est devenue le décor ordinaire de votre vie.
Et quelles sont les questions qui demeurent sans réponse ?
Qui peut me conseiller ?
Qui peut m’aiguiller ?
Qui peut m’indiquer le chemin à suivre ?
J’aimerais comprendre, j’aimerais m’en sortir, j’aimerais savoir quoi faire.
Et si vous vous reconnaissez dans aucun de mes exemples, vous pourriez peut-être au moins avoir de la peine pour l’état du monde autour de vous.
Un monde en proie à la violence, à l’injustice, à toutes sortes de maladies et de virus, à la pollution.
Un monde où plein d’innocents souffrent et meurent chaque jour.
Je sais pas vous mais moi rien que ça, ça me déstabilise et j’aimerais qu’on m’éclaire.
J’ai des questions, j’aimerais que quelqu’un me dise « allez assieds-toi Alex, je vais t’expliquer, voilà ce qui est en train de se passer, voilà comment tu devrais réagir ».
Vous aimeriez recevoir de bons conseils face à la souffrance ?
Ben si oui, vous avez bien fait de venir aujourd’hui parce que c’est ce que vous allez recevoir si vous écoutez bien cette prédication et sans prétention parce que c’est le but du passage de la Bible qu’on va lire dans un instant.
Il va nous donner un peu de sagesse dans le malheur.
C’est un passage très important dans le livre de Job, dans l’Ancien Testament, parce que c’est une sorte de point d’étape dans le livre, à peu près au milieu du récit.
On va tirer des leçons de tout ce qu’il y a eu jusqu’ici, on va en tirer un peu de sagesse et ensuite on va passer à une autre phase de l’histoire et pour ça il faudra revenir la semaine prochaine.
Alors je vous rappelle juste que Job c’est un homme extrêmement intègre qui a extrêmement souffert et ses trois amis à Job, Eliphaz, il s’appelle Eliphaz, Bildad et Zophar, les trois amis de Job sont convaincus que Job a dû faire quelque chose de mal pour souffrir comme ça et donc ils lui font des reproches.
Mais Job il s’en défend et il dit « non je suis quelqu’un d’intègre et j’ai rien fait pour mériter tout ça » et ce dialogue ou cette dispute plutôt a duré 24 chapitres et 10 prédications que vous pouvez tous toutes retrouver en replay sur le site internet de l’église.
Mais la moralité de tout ça c’est quoi ?
Voilà la question qui est posée maintenant.
Quelle est la sagesse qu’on peut tirer de tout ça et qu’on va pouvoir appliquer à ce qui nous fait souffrir aujourd’hui ?
Et bien c’est finalement très simple mais c’est super important et on va essayer de voir ce que ça veut dire en pratique pour nous.
Cette leçon c’est la suivante « dans ton malheur ne te lasse pas de croire Dieu et de faire le bien » c’est simple mais c’est le meilleur conseil qu’on puisse appliquer à toutes nos souffrances.
Alors on va lire le texte biblique au fur et à mesure de la prédication ce matin mais pour une fois dans tout le passage il n’y a qu’une seule personne qui parle c’est Job.
Et c’est pas juste la suite de ce que Job était en train de dire il y a trois semaines en réponse à Bildad au chapitre 26.
C’est une nouvelle prise de parole de Job.
Job passe à autre chose, il reprend la parole pour faire le bilan donc de tout ce qui s’est passé jusqu’ici.
C’est le fameux point d’étape et dans un premier temps chapitre 27 versets 1 à 6 Job va réaffirmer très solennellement son innocence.
Il sait dans son fort intérieur qu’il est sincère et docile devant Dieu et donc que ses souffrances ne sont pas un châtiment qu’il aurait attiré sur lui à cause d’un péché particulier.
Et ça c’est le premier point ce matin, la première conclusion qu’on peut tirer de tout ce qu’on a vu jusqu’ici c’est que le malheur des justes existe.
Job chapitre 27 versets 1 à 6 pour commencer.
Job exposa de nouveau sa thèse et dit « Dieu est vivant, lui qui écarte mon droit, le tout puissant qui remplit mon âme d’amertume.
Aussi longtemps que j’aurai ma respiration et que le souffle de Dieu sera dans mes narines, mes lèvres ne prononceront pas d’injustice et ma langue ne murmurera rien de faux.
Loin de moi la pensée de vous donner raison.
Jusqu’à ce que j’expire, je ne renoncerai pas à mon intégrité.
Je tiens à ma justice et je ne faiblirai pas.
Mon coeur ne me fait de reproches sur aucun de mes jours. »
Vous avez vu ce qui se passe ici ?
Job commence par dire « Dieu est vivant » verset 2.
C’est une façon de donner énormément de poids à ce qu’il est sur le point de dire.
Un peu comme s’il mettait la main sur la Bible et qu’il jurait qu’il allait dire la vérité.
Un peu comme les gens qui disent de nos jours « sur la Mecque, c’est vrai ».
Et qu’est ce que c’est que Job tient à dire avec tant de gravité ?
C’est qu’il est un homme intègre.
Il n’est pas un hypocrite qui fait secrètement le mal, mais il est un homme droit devant Dieu.
Encore une fois, on l’a déjà dit mais je le répète, Job ne prétend pas être parfait.
Il n’a jamais prétendu être sans péché.
Ce qu’il veut dire c’est qu’il a un coeur sincère devant Dieu et une conscience tranquille.
Il est humble devant Dieu.
Il aime les voies de Dieu.
Il cherche à vivre selon les voies de Dieu.
Et pour ça, qu’est ce qu’il fait ?
Il s’examine lui-même pour voir s’il marche dans la justice.
Et quel est le verdict ?
Il nous le donne au verset 6.
« Son coeur ne lui fait pas de reproches. »
Donc c’est la première chose que Job veut dire au moment où il fait ce point d’étape.
« Oui, Dieu tout-puissant est la cause première de mes souffrances. »
C’est évident puisqu’il est Dieu.
Il est souverain.
Mais en même temps, moi Job, je suis intègre et je compte persévérer dans mon intégrité.
Job est en train de dire en quelque sorte « je suis en bon terme avec Dieu et pourtant, Dieu permet que je souffre terriblement. »
Ou inversement, « Dieu permet que je souffre terriblement et pourtant, je suis en bon terme avec lui. »
Le malheur des justes existe.
Voilà déjà une leçon extrêmement importante à tirer de l’histoire de Job, n’est-ce pas ?
Et de tout ce qu’on a vu jusqu’ici.
On a besoin d’intégrer cette réalité dans notre vision du monde et dans la perception qu’on a de nos propres souffrances.
C’est un peu comme la découverte du feu.
Les hommes préhistoriques, ils ne savaient pas que le feu ça existait tant qu’ils ne l’avaient pas découvert.
Vous imaginez un monde où on ne connaîtrait pas le feu ?
Ça serait un monde différent.
Une fois qu’on a découvert que le feu ça existait, vous savez ce truc étrange où il y a une matière combustible qui génère de la lumière et de la chaleur en brûlant.
C’est bizarre mais ça existe.
Mais maintenant qu’on sait que ça existe, notre vision du monde, notre perception en quelque sorte du monde est un petit peu modifiée quand même.
Et de la même façon, il faut absolument qu’on comprenne que le malheur des justes existe.
Ça aussi c’est un truc étrange.
Peut-être que ça nous dérange mais ça existe.
On peut être humble et sincère et docile devant Dieu et quand même souffrir terriblement.
On peut être gentil et bon et ne pas faire de mal à une mouche et le malheur peut quand même survenir dans notre vie.
C’est une réalité dans notre monde.
C’est une composante de notre existence.
Bref, ça existe.
On en a déjà beaucoup parlé dans le cadre de cette série de messages donc je vais pas trop m’étendre là-dessus mais il faut absolument qu’on se rappelle que ce qui nous fait souffrir aujourd’hui, ce qui nous fait souffrir ce matin n’est pas nécessairement corrélé à un problème qu’on aurait dans notre relation avec Dieu.
On peut être proche de Dieu, aimer Dieu, aimer sa parole, désirer le suivre, ne rien lui cacher et quand même souffrir parce qu’on est malade ou triste ou pauvre ou seul ou déprimé ou déçu ou fatigué ou tenté ou attaqué.
L’apôtre Pierre dit à des croyants de son époque « mais bien aimé ne soyez pas surpris de la fournaise qui sévit parmi vous pour vous éprouver comme si vous arriviez quelque chose d’étrange ».
Vous voyez le malheur des justes existe.
Alors bien sûr un peu plus loin l’apôtre Pierre ajoute que personne parmi vous n’est à souffrir pour avoir tué, volé, fait le mal ou pour s’être mêlé des affaires d’autrui.
Ça veut dire que dans nos souffrances on doit toujours s’examiner soi-même comme le fait Job d’ailleurs.
Mais si on est sincère devant Dieu, si on lui cache rien, si on lui confesse nos fautes alors il faut qu’on puisse dire « oui Dieu autorise cette souffrance dans ma vie et en même temps il porte sur moi un regard favorable plein d’amour et de compassion ».
C’est ce qui nous amène au deuxième point.
Deuxièmement le malheur ne condamne pas.
On va prendre la suite du texte et on va voir que Job maintenant il va revenir sur les reproches que ses amis lui ont fait assez longuement d’ailleurs.
Et voici ce que Job va faire, il va utiliser les paroles de ses amis contre eux.
Vous allez voir c’est intéressant parce qu’en écoutant Job on va avoir l’impression qu’il est d’accord avec ses amis en disant que le malheur est réservé aux méchants.
Mais en fait ce que Job est en train de dire c’est « vous les amis vous m’accuser depuis tout à l’heure et vous me condamnez en supposant que je suis méchant et donc que je mérite ce malheur mais en fait en m’accusant à tort c’est vous qui êtes à la place du méchant et donc mes amis je vous laisse juste assumer ce que vous dites ».
On va lire la suite Job 27 versets 7 à 23.
« Que mon ennemi soit comme le méchant et que celui qui s’élève contre moi soit comme l’homme injuste.
Quelle espérance reste-t-il à limpie quand on tranche son existence, quand Dieu lui retire sa vie.
Est-ce que Dieu écoute son cri quand la détresse arrive sur lui ?
Ferait-il du tout puissance et délit ?
S’invoquerait-il Dieu en tout temps ?
Je vais vous instruire de la puissance de Dieu.
Je ne vous cacherai pas les desseins du tout-puissant mais vous tous vous l’avez bien vu.
Pourquoi donc vous laisser aller à la vanité ?
Tel est de la part de Dieu le lot de l’homme méchant, l’héritage que le violent reçoit du tout-puissant.
S’il a des fils en grand nombre c’est pour l’épée et ses rejetons ne peuvent se rassasier de pain.
Ceux qui y survivent seront ensevelis par la mort et leurs veuves ne les pleureront pas.
S’il amasse l’argent comme la poussière, s’il entasse les vêtements comme de l’argile, c’est lui qui entasse mais c’est le juste qui se revêtira.
C’est l’innocent qui aura l’argent en partage.
Il a bâti sa maison comme celle de la teigne, comme la cabane que fait un gardien.
Il se couche riche mais ne sera pas enseveli ainsi.
Il ouvre les yeux et il n’y a plus rien.
L’épouvante le surprend comme les os.
Un tourbillon l’enlève au milieu de la nuit.
Le vent d’Orient l’emporte et il s’en va.
Il l’arrache violemment de l’endroit où il est.
On lance sans ménagement des flèches contre lui.
Il doit prendre la fuite pour les éviter.
On bat des mains à son sujet et on le siffle de l’endroit où il était.
Vous voyez que c’est bizarre.
Si on sortait tout ça de son contexte, surtout les versets 8 à 23, on croirait que c’est un des amis de Job qui parle.
Et pour cause.
Job en fait reprend très clairement les éléments de langage de ses amis.
Au verset 13 qu’on vient de lire, Job cite même quasi textuellement une parole de Tsophar qu’on trouve au chapitre 20 verset 29 si ça vous intéresse.
Mais la clé pour comprendre ce que Job est en train de faire se trouve au verset 7 au début de ce que je viens de lire.
Que ce soit mon ennemi qui soit traité en méchant, sous-entendu selon votre interprétation de ce que mérite le méchant.
Et celui qui se dresse contre moi en homme injuste.
Autrement dit, vous êtes tellement sûr de vous les amis que vos paroles se réalisent.
Alors ok, ok, que le méchant soit condamné et châtié et détruit.
Puisque c’est ce que vous dites.
C’est une forme d’imprécation ou de malédiction assez ironique et assez effroyable en même temps.
Le but c’est de nous montrer que l’attitude des amis de Job depuis le début, ou presque, a été très mauvaise.
Ils ont été vachement téméraires en interprétant les malheurs de Job de manière à l’accuser et à le condamner.
Ils se sont mis dans une position extrêmement dangereuse en fait, en accusant celui à qui Dieu lui-même ne fait pas de reproche.
C’est comme si je disais « ce gars est un menteur et je pense que les menteurs doivent passer le reste de leur vie en prison ».
Et qu’en accusant ce gars d’être un menteur, je sois moi même en train de mentir.
Vous voyez l’ironie.
Donc les amis de Job se sont mis dans une position extrêmement dangereuse en utilisant les souffrances de Job contre lui.
Ils ont interprété les souffrances de Job comme étant un châtiment de Dieu contre Job.
Mais c’est archi faux.
En réalité les souffrances de Job n’accusent pas Job.
Ils n’auraient jamais dû réfléchir comme ça à ces pseudo amis.
Et ça aussi c’est une leçon extrêmement importante à tirer de cette histoire.
C’est que le malheur ne condamne pas.
Écoutez bien, on ne devrait jamais utiliser le malheur de quelqu’un pour l’accuser.
Je le dis avec prudence et gravité mais la souffrance de quelqu’un ne devrait jamais être utilisée pour lui faire des reproches.
En fait on ne devrait même jamais utiliser nos propres souffrances comme un motif de condamnation contre nous-mêmes.
En fait si le malheur des justes existe, si le malheur des justes existe, c’est ce qu’on a vu dans le premier point, ça veut dire tout simplement que le malheur n’est pas un indicateur fiable du péché.
Le malheur en lui-même ne condamne pas.
Le malheur ne prononce pas de verdict.
Qu’est ce qui nous révèle le péché ?
C’est pas le malheur, c’est la parole de Dieu, c’est la révélation de Dieu qui est consignée dans les saintes écritures.
C’est ça qui nous révèle le péché.
Voilà ce qui prononce un verdict sur notre vie.
Si je peux schématiser un peu, imaginez que je boive énormément d’alcool au point de me rendre ivre tous les soirs et que je commence à souffrir terriblement du foie.
Est-ce que je dois arrêter de boire parce que j’ai mal ?
Que dirait les docteurs dans la salle ?
Est-ce que je dois arrêter de boire parce que j’ai mal ?
Non, je dois arrêter de boire parce que c’est mal.
C’est pas pareil.
Il y a des gens qui boivent autant et qui souffrent pas particulièrement du foie.
Il y a des gens qui souffrent du foie et qui ne boivent pas particulièrement beaucoup.
Le malheur en lui même ne condamne pas.
Vous comprenez ?
C’est la parole de Dieu qui nous révèle ce qui va pas dans notre vie.
Ce ne sont pas nos souffrances.
Si nos souffrances nous révèlent quelque chose, c’est notre fragilité et pas notre culpabilité.
Si elles doivent produire quelque chose nos souffrances, c’est l’humilité, c’est l’examen de soi, certes, mais en attisant notre intérêt pour Dieu et pour sa parole.
Le malheur ne condamne pas, mais il peut servir d’aiguillon pour tourner notre attention vers Dieu.
Un jour, Jésus parlait à ses disciples et il leur a dit « Vous voyez ces gens là qui sont morts dans des conditions particulièrement affreuses, vous pensez qu’ils étaient plus coupables que les autres ?
Moi je vous dis non.
Mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous de même. »
Et Job il est en train de dire un peu la même chose à ses amis.
« Plutôt que d’utiliser mes souffrances pour me condamner, vous, vous devriez plutôt vous humilier sous peine d’être vous-même en fin de compte jugé du jugement dont vous aurez jugé. »
Donc on doit pas juger les autres parce qu’ils souffrent, on doit pas utiliser leur malheur pour les accuser ou les mépriser.
La souffrance n’est pas un indicateur de moralité et ce qui te fait souffrir aujourd’hui, mon frère ou ma soeur, ce qui te fait souffrir aujourd’hui ne te condamne pas non plus.
Certes si tu pratiques le mal, si tu fais le mal, tu as de quoi culpabiliser.
Mais alors tourne-toi vers Dieu, demande-lui pardon et sois réconcilié avec lui.
Mais si tu as mal, tu n’as pas à culpabiliser pour ta douleur.
Si tu as mal, tu n’as pas à culpabiliser pour ça.
Ta maladie ne te condamne pas, ta dépression ne te condamne pas, ton chagrin ne te condamne pas, ta solitude, ta peur, tes regrets, tes tiraillements intérieurs, tes luttes et tes tentations ne te condamnent pas.
Alors si le malheur ne condamne pas, comment interpréter le malheur dans la vie ?
Bien c’est le troisième point.
Alors on a compris qu’on était fragile et que la souffrance pouvait survenir dans notre vie du jour au lendemain alors même qu’on aime Dieu, qu’on cherche sincèrement à le connaître, à le suivre.
On a vu que cette souffrance pouvait avoir des formes très différentes.
Ça peut être physique ou psychologique, matériel ou moral, ça peut viser nos relations, nos émotions, nos pensées, nos désirs.
Il y a quelque chose qui vous fait mal comme il y a quelque chose qui me fait mal aujourd’hui.
Et ce truc là ne veut pas dire que vous avez un problème dans votre relation avec Dieu.
Et ce truc là ne vous condamne pas.
On l’a vu ça.
Mais alors comment le comprendre ce truc là ?
Qu’est ce qu’il faut en faire ?
Comment gérer ?
Est-ce qu’on peut aller un peu plus loin ce matin et recueillir un peu plus de sagesse encore de tout ce qui s’est passé depuis le début de l’histoire de Job ?
C’est ce que Job se demande en tout cas.
Et il poursuit son discours au chapitre 28 avec cette idée en tête.
C’est qu’on est super intelligent en tant qu’humain.
Alors tellement on est intelligent sûrement qu’on peut la découvrir cette sagesse face au malheur.
Lisons au chapitre 28 verset 1 à 22.
Il y a un endroit pour extraire l’argent et un lieu pour affiner l’or.
Le fer est tiré de la poussière et la pierre fondue produit le bronze.
On met fin au ténèbre.
On explore jusque dans les endroits les plus profonds.
Les pierres cachées dans l’obscurité et dans l’ombre de la mort.
On creuse un ravin loin des lieux habités.
Les pieds ne viennent plus en aide et ils sont suspendus balancés loin des hommes.
La terre d’où provient le pain est bouleversée dans ses profondeurs tout comme par un feu.
Ces pierres sont l’endroit où l’on trouve du saphir ainsi que de la poudre d’or.
L’oiseau de proie n’en connaît pas le sentier.
L’oeil du faucon ne l’a pas regardé.
Les plus fiers animaux ne l’ont pas foulé.
Le lion n’y a jamais passé.
L’homme porte sa main sur le granit.
Il renverse les montagnes depuis la racine.
Il ouvre des tranchées dans les rochers et son oeil peut voir tout ce qu’il y a de précieux.
Il arrête l’écoulement des eaux et il amène à la lumière ce qui est caché.
Mais la sagesse où se trouve-t-elle ?
Où est l’emplacement de l’intelligence ?
L’homme n’en connaît pas le prix.
Elle ne se trouve pas dans la terre des vivants.
L’abîme dit « elle n’est pas en moi » et la mer dit « elle n’est pointe avec moi ».
On ne peut donner à sa place de l’or pur, ni peser de l’argent pour l’acheter.
Elle n’entre pas en balance avec l’or d’Ophir, ni avec le précieux Onyx, ni avec le saphir.
Ni l’or, ni le ver ne peuvent lui être comparés.
On ne peut les changer pour un vase d’or fin.
Le corail et le cristal ne peuvent même pas être évoqués.
Posséder la sagesse vaut plus que les perles.
La topaz d’Ethiopie ne peut lui être comparée et elle n’entre pas en balance avec l’or pur.
Alors d’où vient la sagesse ?
Où est la demeure de l’intelligence ?
Elle est cachée aux yeux de tout être vivant.
Elle est dissimulée aux oiseaux du ciel.
L’abîme de perdition et la mort disent « nos oreilles en ont entendu parler ».
Voilà.
On est peut-être un peu déçu mais sûrement pas autant que Job.
Son constat c’est que le malheur est incompréhensible.
Job a tellement souffert sur tous les plans et il a été tellement perplexe et tellement désespéré par moments et il a tellement voulu comprendre.
Il y a un commentateur de ce texte qui dit ceci « le livre de Job c’est l’histoire d’une quête, celle d’un croyant atteint par le malheur qui recherche la sagesse et qui aspire à comprendre pourquoi le monde est tel qu’il est ».
Mais vous voyez la conclusion que Job a tirée de son expérience ?
C’est qu’on voudrait pouvoir théoriser le malheur mais c’est impossible.
On peut faire des trucs incroyables en tant qu’êtres humains.
On peut fabriquer de l’or, du fer, du bronze à partir de minerais qui se trouvent dans la terre.
On peut aller chercher ce minerai au fond des montagnes en creusant des galeries là où aucun être vivant n’est jamais allé.
On peut trouver des pierres précieuses dans les endroits les plus cachés, les plus reculés du monde.
On peut aller planter un drapeau sur la lune.
On peut faire atterrir un robot sur Mars après sept mois de voyage dans l’espace.
On peut envoyer des sous-marins à 10 000 mètres de profondeur.
On peut créer des symphonies et de la littérature et des sculptures et des tableaux à vous émouvoir jusqu’aux larmes.
On peut maîtriser l’électricité et les ondes radio.
On peut fabriquer des smartphones et des vaccins.
On peut faire des échographies et des IRM et des encéphalogrammes et des coloscopies.
On peut faire un culte au théâtre de Lulu sur la colline et on peut le transmettre en direct sur votre écran, là chez vous, dans votre salon.
C’est dingue !
Mais toutes les richesses et toutes les capacités technologiques du monde ne nous permettent quand même pas d’acquérir la sagesse.
Et dans le contexte du livre de Job, cette sagesse c’est surtout l’intelligence pour comprendre les mécanismes du malheur dans le monde.
En fait, la question que Job se pose, c’est cette fameuse question éminemment philosophique, théologique et existentielle.
Pourquoi le mal ?
Pourquoi le mal ?
Et la réponse ?
Eh bien, elle ne se trouve pas sur la terre des vivants, dit Job, au verset 13 et au verset 21.
Le malheur est incompréhensible.
Le théologien français Henri Blocher a écrit un ouvrage intitulé « Le mal et la croix, la pensée chrétienne aux prises avec le mal » il y a 30 ans.
Et dans ce livre, Henri Blocher passe en revue plusieurs théories qui ont été élaborées dans l’histoire pour expliquer l’existence du mal.
Mais à la fin, il conclut, comme Job, qu’on ne peut pas donner de réponse définitive à cette question.
Pas tant qu’on sera sur la terre en tout cas.
Et nous, aujourd’hui, il faut qu’on accepte cette réalité quand on est confronté à la souffrance.
On peut toujours essayer de remonter la chaîne des causes de ce qui nous fait souffrir le plus haut possible, mais en fait, à la fin, on va se perdre.
En fait, le malheur, ça arrive et on n’est pas en position d’en comprendre infailliblement la raison.
Moïse, le prophète, a dit « Les choses cachées sont à l’éternel notre Dieu, les choses révélées sont à nous et à nos enfants ».
Le roi David ajoute « Je ne m’engage pas dans des questions trop grandes et trop merveilleuses pour moi ».
En fait, c’est pas si grave si tu ne sais pas pourquoi.
Si tu ne sais pas pourquoi il y a ce truc dans ta vie qui te fait souffrir en ce moment.
Et encore une fois, je le dis avec humilité et prudence et crainte, je le dis en tant que personne qui a souffert aussi et qui souffre encore, donc je ne dis pas ces choses à la légère.
Mais malgré toute la perplexité et toute la douleur, malgré les nuits sans sommeil, les troubles de l’appétit, les rides et les cheveux blancs, malgré les larmes et le désespoir auxquels nos souffrances peuvent nous conduire, mon frère ou ma soeur, écoute bien, c’est pas si grave si tu ne comprends pas pourquoi.
C’est pas si grave parce qu’il y a un quatrième point à ma prédication.
Quatrièmement, le malheur n’est pas Dieu.
Job est en train de poser la question « Pourquoi le mal? »
et il dit que la réponse ne se trouve pas sur la terre des vivants.
Mais il dit pas que la réponse n’existe pas.
La réponse existe, mais c’est Dieu qui la connaît.
Et ce qui est merveilleux, c’est que nous, même si on peut pas connaître la réponse ici-bas, en tout cas on peut connaître celui qui la connaît cette réponse.
Où se trouve donc cette intelligence pour comprendre les mécanismes du malheur dans notre monde?
Et bien écoutez la suite et la fin de cette prise de parole de Job.
Au verset 23 « C’est Dieu qui en comprend le chemin, c’est lui qui en connaît la demeure, car c’est lui qui regarde jusqu’aux extrémités de la terre.
Il voit tout sous les cieux.
Quand il détermina le poids du vent et qu’il fixa la mesure des eaux, quand il donna une règle à la pluie et une route à l’éclair et au tonnerre, alors il vit la sagesse et la manifesta.
Il en posa les fondements et la scruta jusqu’au fond.
Puis il dit à l’homme « Voici, la crainte du Seigneur c’est la sagesse, s’écarter du mal c’est l’intelligence. »
On peut pas atteindre la sagesse nous-mêmes, mais on sait où elle se trouve, auprès de Dieu.
C’est logique, il est Dieu, il en a posé lui-même les fondements, dit Job au verset 27.
Il la connaît la sagesse parfaitement et nous certes on peut pas acquérir cette sagesse ultime qui est celle de Dieu, mais il y a un truc qu’on peut faire, c’est nous fier à Dieu dans la mesure où il se fait connaître à nous.
Et ça en fait c’est la réponse la plus élémentaire que l’on puisse donner au problème du mal.
Nous fier à Dieu, ou selon la formule de Job, craindre le Seigneur et s’écarter du mal, c’est à dire de ce qui est mal.
Voilà la vraie sagesse d’un humain, c’est la plus grande sagesse dans le malheur et c’est aussi la plus grande sagesse tout court.
Craindre le Seigneur et s’écarter du mal ça veut dire tout simplement faire confiance à Dieu et lui faire confiance au point de croire ce qu’il nous dit et de faire ce qu’il nous demande.
Et vous savez quoi, jetez un petit coup d’oeil au tout premier verset du livre de Job, si vous avez la Bible, une Bible sous la main.
Le tout premier verset du livre de Job, il y avait dans le pays d’Oudts un homme dont le nom était Job.
Cet homme était intégré droit, il craignait Dieu et s’écartait du mal.
Telle était déjà la devise de Job et finalement après avoir tout perdu, maintenant qu’il est en proie de terribles souffrances, Job persiste et signe.
Il faut qu’on s’arrête un moment et qu’on soit dans l’émerveillement, devant la foi de cet homme qui continue de faire confiance à Dieu malgré tout ce qui traverse.
Mais qui est ce Dieu que Job connaît et qui est si digne de foi ?
Qui est ce Dieu en qui Job continue d’avoir confiance alors qu’il souffre de pratiquement toutes les manières imaginables ?
Comment est-il ce Dieu pour que Job, Job cet homme extrêmement affligé, lui fasse confiance à ce point ?
Et Job est en train de nous dire, Job est en train de nous dire tout compte fait, maintenant que j’essaye de tirer des leçons de tout ce qui s’est passé dans ma vie jusqu’ici, et bien tout compte fait, cher ami de l’église Lyon-Gerland qui va exister 4000 ans après moi à peu près.
Cher ami, tout compte fait, croisant mon expérience, dit Job, tout compte fait, c’est pas si grave si on comprend pas pourquoi le malheur survient dans notre vie, parce que le malheur n’est pas Dieu.
Dieu est Dieu.
Le malheur n’est pas suprême, Dieu est suprême.
Le malheur c’est pas une réalité ultime, Dieu est la réalité ultime.
Le malheur est passager, Dieu est éternel.
Dieu est tout simplement le spécialiste de notre existence.
Vous savez bien souvent dans la vie on fait appel à des spécialistes.
Ils ont fait de longues études pour que nous on n’ait pas allé faire ces longues études et qu’on ait juste à sortir la carte bleue à la place.
Le technicien qui a réparé ma pompe à chaleur il n’y a pas très longtemps par exemple, il n’a pas proposé de me faire passer mon BEP en installation thermique, avant d’intervenir sur ma machine.
Il est juste venu, il a regardé, il m’a dit ce qu’il fallait faire et il l’a fait.
Et j’ai payé.
Je dois ajouter que par la grâce de Dieu ce sont des amis qui ont payé la réparation à ma place mais quelqu’un a payé.
Avec Dieu c’est un peu pareil.
Il est le spécialiste de notre existence.
Il nous explique pas tout mais il est qualifié pour nous aider.
Et il propose pas de nous faire passer des diplômes avant d’intervenir dans notre vie.
Ce qui l’intéresse c’est pas de nous donner une réponse théorique au problème de la souffrance mais une réponse pratique.
Il veut pas nous expliquer le problème, il veut nous résoudre le problème.
Et donc il est venu, il a regardé, il nous a dit ce qu’il fallait faire et il l’a fait.
Sauf que nous on n’a rien à payer.
C’est lui qui a payé.
Ce Dieu qui a captivé Job, c’est ce Dieu qu’on connaît encore mieux que Job parce qu’il s’est fait connaître ensuite par tous les prophètes qui sont venus après Job.
C’est le Dieu des saintes écritures, c’est le Dieu compatissant et qui fait grâce, lent à la colère et riche en bienveillance et en fidélité.
C’est le Dieu qui est venu auprès de nous et qui a pris la condition d’un homme en Jésus-Christ justement pour saisir à bras le corps le problème du mal et nous en délivrer si on lui fait confiance.
Et il a lui même souffert sur la croix.
Heureusement que le malheur des justes existe sinon Dieu n’aurait pas pu souffrir sur la croix en Jésus-Christ.
Il a souffert sur la croix où il s’est offert en sacrifice pour prendre sur lui la peine de nos péchés afin qu’on puisse être définitivement pardonné, réconcilié avec Dieu et assuré de vivre éternellement dans son paradis.
Jésus est ressuscité le troisième jour en vainqueur et il a garanti par sa résurrection notre future résurrection.
Et comme ça si on a foi en lui, si on lui fait confiance, si on l’aime en retour de son amour, et bien on peut être certain que les malheurs d’aujourd’hui vont passer et qu’un jour on va être parfaitement consolé de toutes nos peines.
Heureusement que le malheur n’est pas Dieu, l’éternel est Dieu.
Il est le seul repère vraiment fiable pour nous, le seul refuge sur lequel on peut vraiment compter, la seule voix qui mérite d’être pleinement écoutée et suivie sans réserve et quelles que soient les circonstances qu’on traverse aujourd’hui.
Alors pensez un instant à ce qui vous fait souffrir aujourd’hui.
Ce malheur, quel qu’il soit, vous rappelle votre précarité.
Ce malheur en lui-même ne vous condamne pas.
Ce malheur est peut-être incompréhensible mais ce malheur n’est pas Dieu.
Job nous a livré ses conclusions dans ce texte, celles qu’il a pu tirer de tout ce qui s’est passé dans son histoire jusqu’ici et ses bons conseils à lui.
Et il est bien placé pour les donner.
Les conseils de cet homme qui nous a précédés dans la souffrance et qui a certainement traversé des choses bien pires que ce qu’on n’aura jamais à traverser.
Ses bons conseils, sa sagesse se résume à ça dans ce passage ici.
Dans ton malheur ne te lasse pas de croire Dieu et de faire le bien.
Ne t’en lasse pas, ne te lasse pas de croire Dieu et de faire le bien.
Qu’est-ce que ça veut dire ça pour toi mon frère ou ma soeur aujourd’hui ?
Qu’est-ce que ça veut dire se fier à Dieu dans ton malheur ce matin ?
Et bien si tu connais pas encore personnellement Jésus-Christ, ça veut dire croire ce que Dieu te dit sur lui dans la Bible.
Ça veut dire remettre à Jésus les commandes de ta vie parce qu’il t’aime et qu’il veut te sauver du mal et de la mort.
Ça veut dire dès maintenant décider que tu vas te fier à lui plus qu’à toute autre chose dans la vie.
C’est par là que ça commence, la sagesse dans le malheur.
Et ensuite si tu es un disciple de Jésus ce matin, alors ne pas te lasser de croire Dieu et de faire le bien.
Ça veut dire continuer de faire ce que Dieu te demande même dans le malheur quand on n’a pas du tout, mais alors pas du tout envie.
Ou bien quand tu serais tenté d’essayer autre chose parce que ça aurait l’air un peu plus efficace pour résoudre tes problèmes.
Ça se passe pas très bien dans ton boulot, ne commence pas à médire ou à tricher, mais continue de t’appliquer dans ton travail et de bénir ton entourage parce que ce que tu fais, tu le fais pour le Seigneur.
T’es dans le besoin financièrement, ne t’engage pas dans des activités malhonnêtes, mais continue de présenter tes besoins dans la prière à Dieu et à tes amis de l’église qui peuvent t’aider.
Tu as été trahi par quelqu’un de proche, ne le maudis pas en retour, mais cherche à être réconcilié si possible.
T’as perdu quelqu’un que tu aimais beaucoup, ne te fiche pas dans le regret et l’amertume comme si Dieu n’était pas souverain, mais fie-toi à sa providence et pleure avec Dieu.
Tu es malade, blessé ou handicapé, ne te lasse pas de croire Dieu quand il dit que la maladie passera et que nos corps mortels un jour revêtiront l’immortalité.
Ne te lasse pas de servir Dieu et ton prochain selon les capacités que Dieu t’a donné aujourd’hui.
T’as été traumatisé par une agression, ne te lasse pas de croire Dieu quand il te dit que cet événement ne te définit pas, que ce n’est pas de ta faute et que tu es digne et important et précieux à ses yeux parce qu’il t’a revêtu pour toujours de la justice de son fils Jésus-Christ si tu es attaché à lui par la foi.
Ne te lasse pas de croire que le mal peut être changé en bien, qui sait peut-être que ton témoignage va consoler un frère ou une soeur qui est aussi passé par là.
Tu souffres de dépression, de regrets, de rejets, de rêves perdus, de solitude, tu souffres d’un désir interdit, d’un amour impossible, d’une lutte contre l’addiction ou contre un trouble du comportement ou tout simplement tu souffres du constat que le monde va mal autour de toi.
Et bien dans ton malheur ne te lasse pas de croire Dieu et de faire le bien.
Ne te lasse pas de le croire quand il te renouvelle sa grâce parce que tu es encore tombé.
Ne te lasse pas de le croire quand il te dit qu’il t’aime en Jésus-Christ.
Ne te lasse pas de le croire quand il t’enseigne ses voies à travers les saintes écritures.
Comme le dit l’apôtre Jacques dans le Nouveau Testament « Prenez mes frères pour modèle de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur.
Voici nous disons bienheureux ceux qui ont tenu ferme vous avez entendu parler de la fermeté de Job ».
C’est ce que dit l’apôtre Jacques et l’apôtre Pierre « Que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leur âme aux fidèles créateurs en faisant le bien ».
Amen je vous invite à la prière.
Merci notre Dieu parce que tu es suprême et on peut te connaître.
Il n’y a rien qui t’arrive à la cheville Seigneur pas même les malheurs qui semblent parfois nous submerger mais toi tu es au dessus de tout ça tu es souverain tu gouvernes cet univers par ta providence et on veut te faire confiance mais on est faible Seigneur aide nous s’il te plaît à placer notre foi en toi à te faire confiance sans réserve à t’écouter et à te croire et à te suivre par amour pour toi et en raison de ce que tu as fait pour nous pour nous sauver par Jésus Christ.
Amen !
Alexandre Sarran est le pasteur de l’Église Lyon Gerland, une église réformée évangélique en cours d’implantation, située depuis 2011 dans un quartier de Lyon en plein renouveau. Après des études de musicologie qui l’ont conduit jusqu’à la maîtrise, Alexandre a fait sa formation théologique à distance avec la Faculté Jean Calvin (Aix-en-Provence). Alexandre est le mari (privilégié) de Suzanne, et le père (débordé) de six enfants.