Peuple de Dieu, en marche ! Une série de prédications sur le livre des Nombres
Nombres 22-24
Transcription
Cette transcription a été réalisée de manière automatique, merci de vous référer à l’original avant toute citation
Alors ce matin, je vous préviens, dans notre texte, il y a un élément atypique.
Il s’agit d’un âne qui parle, une ânesse plus précisément parlante.
Il n’y a pas beaucoup de quantique qui évoque l’ânesse, donc on a chanté celui qu’on a, qui rappelle que notre parole est une richesse et ça rime avec ânesse.
Mais pour notre époque moderne, effectivement, j’aurais peur qu’une telle histoire d’une ânesse parlante ne soit pas prise au sérieux.
Mais depuis la série de films Shrek, les ânes parlant ne nous choquent pas.
Alors nous allons pouvoir lire ce passage et le prendre au sérieux.
Donc je vous invite avec moi à lire l’ombre, chapitre 22, à partir du verset 5.
La lecture sera un peu longue, mais si on faisait un film, ce serait un film passionnant.
Donc l’ombre, chapitre 22, verset 5.
Il y a ce roi de Moab, un peuple ennemi, qui s’appelle Balak.
Et donc Balak, roi de Moab, verset 5, envoya des messagers auprès de Balam, fils de Beor, Pétor, sous le fleuve, dans le pays des fils de son peuple, afin de l’appeler et de lui dire « Voici un peuple qui est sorti d’Égypte, il couvre la surface de la terre et il habite vis-à-vis de moi.
Viens, je te prie, maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi.
Peut-être ainsi pourrais-je le battre et le chasserai du pays, car je sais que celui que tu bénis est béni et celui que tu maudis est maudit.
» Les anciens de Moab et les anciens de Madia en partirent, ayant avec eux des présents pour le devin.
Ils arrivèrent auprès de Balam et lui rapportèrent les paroles de Balak.
Balam leur dit « Passez ici la nuit et je vous donnerai réponse d’après ce que l’Éternel me dira.
» Et les chefs de Moab restèrent chez Balam.
Dieu vint à Balam et dit « Qui sont ces hommes que tu as chez toi ?
» Balam répondit à Dieu « Balak, fils de Tzipor, roi de Moab, les a envoyés pour me dire « Voici un peuple essorti d’Égypte et qui couvre la surface de la terre.
Viens donc, maudis-le.
Peut-être ainsi pourrais-je le combattre et le chasserai.
» Dieu dit à Balam « Tu n’iras point avec eux.
Tu ne maudiras point ce peuple car il est béni.
» Balam se leva le matin et dit aux chefs de Balak « Allez dans votre pays, car l’Éternel refuse de me laisser aller avec vous.
» Et les princes de Moab se levaient, retournaient auprès de Balak et dirent « Balam a refusé de venir avec nous.
» Balak envoyait de nouveau des chefs, en plus grand nombre, et plus considérés que les précédents.
Ils arrivèrent auprès de Balam et lui dirent ainsi par Balak, fils de Tzipor, « Que l’on ne t’empêche donc pas de venir vers moi car je te rendrai beaucoup d’honneur et je ferai tout ce que tu me diras.
Viens, je te prie, maudis-moi ce peuple.
» Balam répondit et dit aux serviteurs de Balak « Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’or et d’argent, je ne pourrai faire aucune chose, ni petite ni grande, contre l’ordre de l’Éternel, mon Dieu.
Maintenant, je vous prie, restez ici cette nuit et je saurai ce que l’Éternel me dira encore.
» Dieu vint à Balam pendant la nuit et lui dit « Puisque ces hommes sont venus pour t’appeler, lève-toi, va avec eux et tu feras ce que je te dirai.
» Balam se leva le matin, scella son anais et partit avec les chefs de Moab.
La colère de Dieu s’enflamma parce qu’il était parti et l’ange de l’Éternel se plaça sur le chemin pour lui résister.
Balam était monté sur son anais et ses deux serviteurs étaient avec lui.
L’anais vit l’ange de l’Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main.
Elle se détourna du chemin et alla dans les champs.
Balam frappa l’anais pour la ramener dans le chemin.
L’ange de l’Éternel se plaça dans un sentier entre les vignes.
Il y avait un mur de chaque côté.
L’anais vit l’ange de l’Éternel et se serra contre le mur et pressa le pied de Balam contre le mur.
Balam la frappa de nouveau.
L’ange de l’Éternel passa plus loin et se plaça dans un lieu où il n’y avait point d’espace pour se détourner à droite ou à gauche.
L’anais vit l’ange de l’Éternel et elle s’abattit sous Balam.
La colère de Balam s’enflamma et frappa l’anais avec un bâton.
L’Éternel ouvrit la bouche de l’anais et elle dit à Balam, « Que t’ai-je fait pour que tu m’aies frappé déjà trois fois? »
Balam répondit à l’anais, « C’est parce que tu t’es moquée de moi.
Si j’avais une épée dans la main, je te tuerais à l’instant. »
L’anais dit à Balam, « Ne suis-je pas ton anais que tu as de tout temps monté jusqu’à ce jour?
Ai-je l’habitude de te faire ainsi? »
Il répondit, « Non. »
L’Éternel ouvrit les yeux de Balam et Balam vit l’ange de l’Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans la main, et s’inclina et se prosterna sur son visage.
L’ange de l’Éternel lui dit, « Pourquoi as-tu frappé ton anais déjà trois fois?
Voici, je suis sorti pour te résister car je te vois suivre un chemin qui mène à la perdition.
L’anais m’a vu et elle s’est détournée devant moi déjà trois fois.
Si elle ne s’était pas détournée de moi, je t’aurais même tué et je lui aurais laissé la vie. »
Balam dit à l’ange de l’Éternel, « J’ai péché car je ne savais pas que tu t’étais placé au devant de moi sur le chemin.
Et maintenant, si tu me désapprouve, je m’en retournerai. »
L’ange de l’Éternel dit à Balam, « Va avec ces hommes, mais tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai. »
Et Balam alla avec les chefs de Balak.
Ce livre des Nombres, intitulé dans l’original « Dans le désert », c’est le récit du voyage du peuple qui sort d’Égypte, qui va vers le Pays Promis.
C’est un peuple en marche, qui doit marcher par la foi.
Et malheureusement, comme nous avons vu tout au long de l’étude de ce livre, ce peuple a souvent désobéi dans cette marche vers le Pays Promis.
Ce peuple n’a pas voulu faire confiance à Dieu.
Donc ce livre est souvent triste et il fonctionne même comme un avertissement solennel contre l’incrédulité.
Mais ici, vers la fin du livre, nous avons un texte très encourageant et très comique.
Pour faire passer un message très sérieux, l’auteur relée cet épisode assez drôle.
Nous y rencontrons deux personnages, deux personnages très importants à l’époque, ce roi Balak et ce devin Balam, qui essaient de maudire le peuple de Dieu et saboter son plan de les bénir et de les faire arriver sains et saufs dans le Pays Promis.
Mais l’auteur se permet de tourner ce projet en dérision et de démontrer son échec, l’échec de vouloir maudire le peuple de Dieu et de saboter son plan.
Vous connaissez ces anciens dessins animés comme « Titi et Grominé », « Tom et Jerry ».
En ce moment, chez nous, c’est « Bibib et Coyote » que les enfants aiment.
Alors je résume « Bibib et Coyote ».
Coyote n’a cesse d’inventer des stratagèmes lufauques, du patin à réacteur à la catapulte géante, pour capturer Bibib.
Mais il voit ses idées se retourner les unes après les autres contre lui.
Pétards mouillés, élastiques capricieux ou enclumes facétieuses.
Coyote se fait prendre à chaque fois à son propre piège.
Et c’est ça qui est un peu drôle.
On sait exactement ce qui va se passer chaque fois et chaque fois ça se passe comme ça.
Eh bien, ici nous avons un peu le même genre d’épisode.
C’est ce qui se passe ici et bien souvent dans la réalité pour ceux qui se prennent contre Dieu.
Et des fois il faut montrer l’aspect ridicule des projets anti-Dieu.
Bien sûr, on ne veut pas ridiculiser les personnes.
Ce matin, nos amis athées, si l’histoire d’une anès qui parle, vous avez du mal à croire cela, on comprend, il n’y a pas de souci.
Mais si Dieu est Dieu, si Dieu est tout-puissant, si Dieu est souverain sur tout, eh bien les tentatives de le contrer ou de lui faire du mal ou de faire du mal à son peuple, ces tentatives sont même risibles, un peu comme Coyote et Bibib.
Nous apprenons dans ce passage que le peuple béni de Dieu ne pourra être maudit.
Vous connaissez le chant rendu célèbre peut-être par plusieurs, notamment Beyoncé, quand Jésus dit « oui », personne ne peut dire « non ».
Mais un de mes enfants qui aime bien le chant, chaque fois qu’il le reprenait, quand Jésus dit « non », personne ne peut dire « oui ».
Mais c’est aussi vrai, et ce matin nous allons voir quand Jésus dit « non », quand l’ange de l’éternel dit « non », quand l’éternel dit « non », personne ne peut dire « oui, je vais les maudire ».
Balaam ne peut pas dire « oui, je les maudis ».
Ce qui est une autre manière de dire c’est « Dieu est pour nous, qui sera contre nous ».
Nous allons même voir ce matin que les stratégies de l’ennemi contre le peuple de Dieu se transforment en bien, se transforment en bénédiction.
Quand Jésus dit « non », personne ne peut dire « oui ».
Alors pour garder un peu l’ironie de la situation, de ce grand voyant à ce grand roi qui veut tenter de maudire Dieu et son peuple, je vous propose de parcourir ces trois chapitres, même si j’ai lu que 22, on va voir 22, 23 et 24.
Mais si je devais résumer le chapitre 22, ce serait par cette phrase « les aneurys du voyant et la clairvoyance de l’anès ».
Et ensuite nous allons voir les bénédictions du maudisseur.
Tout ça pour vous convaincre que si Dieu est pour nous, personne ne sera contre nous.
On va voir dans le chapitre 22 « les aneurys du voyant et aussi la clairvoyance de l’anès ».
Parlons de ce voyant Balaam, c’est un personnage assez marquant dans la Bible.
C’est qui Balaam?
C’est quoi?
Que penser de Balaam?
L’auteur laisse planer une certaine ambiguïté dans sa démarche.
D’un côté c’est un devin, le texte le dit verset 7, c’est un devin.
C’est même le grand voyant mondialement connu parce que Balak va envoyer très loin le chercher.
Ils sont dans les plaines de Moab en face du Jordan et il va envoyer jusqu’au fleuve, jusqu’à Lephrat pour chercher ce devin.
Ce sont des grands voyages à pied de plusieurs jours, voire semaines pour aller chercher.
Donc il a une réputation mondiale d’être un devin, d’être un voyant.
Il pratique la divination et les enchantements comme nous allons voir dans les chapitres suivants, choses qui sont formellement interdites dans la Bible, tout ce qui est divination et enchantement est occulté, et clairement interdit dans la loi de Moïse.
Donc tout ça le met plutôt du mauvais côté.
D’un autre côté quand il rencontre ces hommes, quand ils viennent chercher ses services, il nous étonne un peu ce Balaam parce qu’il dit chaque fois « je vais consulter l’éternel et je ne dirai que ce que l’éternel me dit de faire ».
Donc on se dit est-ce qu’il connaît l’éternel?
Est-ce qu’il veut obéir l’éternel?
Donc que pensez-vous de Balaam?
Est-ce que c’est vraiment un méchant, un faux prophète?
Ou est-ce que c’est quelqu’un qui transmet la pensée de Dieu?
Et en fait quand vous lisez, déjà ici quand on commence à creuser les détails, si vous lisez la suite du livre des nombreux, si vous lisez la suite de la Bible, la Bible en fait, tout le reste de la Bible nous laisse un portrait très négatif de ce Balaam, de ce devin.
Il devient même le cas classique de quelqu’un qui utilise la religion, la spiritualité, la voyance pour s’enrichir.
Et la Bible va dire que lui s’est engagé, même l’ange de l’éternel dit « je vois que tu es un chemin qui mène à la perdition ».
Et encore aujourd’hui si on essaie d’utiliser la religion ou la spiritualité ou la voyance pour s’enrichir, c’est vraiment grave.
Et donc quand on lit entre les lignes, sa manière de parler aux serviteurs, quand il dit « reste ici la nuit, je vais consulter l’éternel, on verra ça demain matin », il fait ça à plusieurs reprises, en fait beaucoup pensent que ce n’est pas tant sa piété qui parle, mais c’est surtout une façon de négocier un prix plus fort pour ses services.
C’est comme ça, les négociations refusent la première fois, il renvoie les princes, et donc Balaam renvoie des princes plus importants avec un cadeau plus important.
Et Balaam en fait il négocie un salaire plus grand pour sa voyance.
Mais là où l’auteur montre surtout la bêtise de Balaam, les âneries de Balaam, c’est dans cette scène avec l’ange et l’âne.
C’est une scène très étonnante puisque un animal va parler, hormis le serpent qui parle à Ève dans le jardin, la Bible n’est pas remplie d’animaux parlant.
Et puis un âne, cette race d’animal est connue pour être bête et bournée, mais celle-ci, vous avez bien vu, celle-ci voit plus clair que le voyant.
Il faut le faire.
Une ânesse qui voit plus clair que le voyant.
Alors Balaam est censé être ce grand voyant, un devin, un prophète, et il va prononcer des malédictions de voyants sur Israël, mais il ne voit pas l’ange de l’éternel, il ne voit pas la réalité spirituelle la plus importante, la plus basique, qui est Dieu, sa présence.
Alors que l’ânesse, oui, c’est là toute l’ironie de la situation.
L’âne voit clair et le voyant est aveugle.
Tout ça pour montrer finalement que Balaam et Balak sont bien plus bêtes et plus bournés que des ânes à vouloir maudire le peuple de Dieu.
La scène avec l’ange et l’ânesse, c’est là où c’est intéressant au niveau littéraire, la scène se passe sur trois fois.
L’ânesse le voit une fois, une deuxième fois, une troisième fois.
Et chaque fois l’ânesse se comporte de manière de plus en plus extrême.
Donc la première fois, verset 23, la première fois l’ânesse voit l’ange et se détourne dans un champ.
L’ange se déplace un peu plus loin sur le chemin et cette fois-ci, il y a un mur à gauche et à droite, donc cette fois-ci l’ânesse écrase le pied de Balaam contre le mur, verset 25.
Donc première fois elle se détourne dans un champ, deuxième fois elle écrase le pied de son maître et la troisième fois, encore plus extrême, elle parle, ce qui est le comble, verset 28.
Donc ces trois rencontres où l’ânesse voit clair et Balaam voit pas très clair, et bien dans les chapitres suivants, verset 23 et 24, ce cycle de trois va se répéter parce que Balaam lui va prononcer trois oracles.
Il est censé prononcer trois oracles de malédiction et il va prononcer trois oracles de bénédiction.
Sauf que dans le chapitre suivant, en fait c’est Balaam qui va jouer le rôle de l’âne en quelque sorte, l’ânesse, parce que lui-même, il va se trouver dans la même position que l’ânesse, il va se trouver coincé entre un maître qui est en colère avec lui et qui dit « Maudis-moi le peuple » et de notre côté l’Éternel qui dit « Tu ne diras que ce que je te dis de dire ».
Et donc Balaam, il est embauché pour maudire, d’un côté il a un maître qui le paie pour maudire et de notre côté il est face à, comme cette ânesse était face à l’ange de l’Éternel, cette épée nue et qui pouvait pas faire ce que le maître lui disait de faire.
Donc c’est une manière de nous montrer que si Dieu peut faire parler une ânesse qui dit juste et vrai, et bien Dieu est capable de faire parler un devin païen qui va lui aussi, de manière étonnante, dire juste et vrai.
On doit être tout aussi étonné que l’ânesse parle, c’est étonnant, c’est miraculeux, c’est surnaturel.
Bon, si Dieu est tout-puissant, si il est créateur des animaux, il peut faire parler cette ânesse, c’est pas un problème pour lui.
Mais ça nous étonne et dans le chapitre suivant nous allons être étonnés de voir que Dieu va aussi se servir de la bouche de Balaam pour baigner son peuple.
Il se sert de la bouche de l’ânesse pour avertir Balaam et ensuite, tout aussi miraculeux et surnaturel et surprenant, il se sert de la bouche d’un voyant païen qui, dans un chemin de perdition, se sert de la bouche de ce voyant pour baigner son peuple.
Alors, tout ça pour dire que oui, cette scène est volontairement comique et loufoque, mais aussi pour nous interpeller.
Si vous avez pour projet de vous entêter contre Dieu, de vous obstiner à ne pas faire sa volonté, si vous voulez faire du mal à son peuple, la Bible veut montrer l’aspect ridicule d’une telle démarche.
C’est risible.
Ça ne va pas marcher contre le Dieu souverain, le Dieu tout-puissant, le Dieu qui a décidé de baigner son peuple.
Donc, si vous avez pour projet de vous entêter contre Dieu, la Bible vous traite un peu gentiment, de bête.
Il s’agit des âneries.
C’est Albert Einstein, très intelligent, loin de quelqu’un de bête, il a dit « La folie, c’est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent. »
La folie, c’est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent.
Cette folie, c’est celle de Satan et des ennemis de Dieu tout au long de la Bible.
On va s’opposer au peuple de Dieu, on va essayer de les saboter, on va essayer de les maudire, on va essayer de les battre et peut-être cette fois-ci, on va mettre à terre le plan du salut de Dieu.
Et chaque fois, le même résultat, Dieu reste tout-puissant et il apporte la bénédiction.
Mais c’est vrai pour nos vies aussi, il ne faut pas s’engager dans cette folie, de s’entêter dans la désobéissance, sachant que Dieu reste souverain et on ne va pas faire mal à lui, c’est juste à soi-même qu’on fait du mal.
Donc, ne dites pas « Je vais encore essayer l’égoïsme et la colère pour soigner mon couple et cette fois-ci, j’aurai un résultat différent. »
Ça, ça peut être de la folie.
« Je vais refuser de pardonner et cette fois-ci, ça va m’apporter le bonheur. »
Mais c’est de la folie, vous pouvez tenter ça autant de fois que vous voulez, c’est s’entêter.
Et vous ne faites pas plus que coyote contre bibibki, c’est toujours un peu la même chose pour connaître les mêmes échecs.
Donc, après les anneries du voyant et la clairvoyance de l’anès, nous allons ensuite résumer les chapitres 23 et 24 avec les bénédictions du maudisseur.
Donc, Balaam arrive finalement, sous mandat divin de ne dire que ce que l’éternel lui dit dans sa bouche et si Dieu est capable de faire parler.
Une anès, Dieu est capable de faire parler un devin.
Et donc, le roi Balak, il va installer le voyant Balaam à trois endroits différents.
Parfois sur une colline où il voit le peuple de Dieu, le peuple juif.
Il le voit de loin, parfois il le voit une partie, parfois il le voit moins, mais il va le mettre un peu sur trois endroits différents, trois lieux différents.
Et pour qu’il maudisse le peuple.
Chaque fois, Balaam fait un peu les gestes de l’enchanteur, du devin, il va faire des sacrifices, il se met en mode voyance et divination.
Mais chaque fois, sur les trois fois que Balak l’installe, chaque fois, Balaam ne peut que bénir le peuple.
Et nous allons voir maintenant que finalement tout le projet de Balak de maudire le peuple se transforme dans les grandes bénédictions que Balaam prononce sur eux.
De manière étonnante, mais Dieu est capable d’utiliser la bouche de n’importe qui pour accomplir son plan.
Donc je vais vous lire maintenant le premier oracle, la première bénédiction, la première tentative de malédiction qui devient une bénédiction de Balaam.
Donc chapitre 23, verset 7.
Et suivant, « Balaam prononça son oracle et dit, Balak m’a fait descendre d’Aram, le roi de Moab m’a fait descendre des montagnes de l’Orient.
Viens, maudis-moi Jacob, viens, sois irrité contre Israël.
Mais comment maudirais-je celui que Dieu n’a point maudit ?
Comment serais-je irrité quand l’éternel n’est point irrité ?
Je le vois du sommet des rochers, je le contemple du haut des collines.
C’est un peuple qui a sa demeure à part et qui ne fait point partie des nations.
Qui peut compter la poussière de Jacob et dire le nombre du quart d’Israël ?
Que je meure de la mort des justes et que ma fin soit semblable à la leur.
Donc, Balak était troublé par ce peuple très nombreux.
Il dit, voilà, ce peuple est trop nombreux, je ne vais pas pouvoir les battre, ou bien c’est eux qui vont me battre.
Mais justement, ce peuple nombreux que célèbre Balaam dans ce premier oracle, qui peut compter la poussière de Jacob et dire le nombre du quart d’Israël, ce peuple nombreux se la renvoie justement à la fidélité de Dieu qui avait été promis à Abraham, cette bénédiction d’origine, je vais te bénir et quiconque te sera béni et quiconque te maudira.
La bénédiction, c’était ce peuple qui allait se multiplier comme le nombre des poussières, les grains de sable et comme le nombre des étoiles du ciel.
Donc, Balaam remet une couche sur cette bénédiction de l’abondance et de la croissance.
D’ailleurs, on est dans le livre des nombres et ce n’est pas anodin parce que le livre des nombres en compte le nombre du peuple de Dieu, confirme les promesses de Dieu pour faire multiplier ce peuple.
Et ce qui fait peur à Balaam, eh bien Balaam ajoute quelque part à ses peurs en prononçant cette bénédiction de croissance et de multiplication, un peuple nombreux.
Et c’est étonnant mais ni le désert, ils ont fait 40 ans dans le désert, donc ni le désert, ni les rois ennemis, donc il y avait plusieurs peuples qui sont venus pour les battre, pour essayer de les réduire, mais ni Balak, ni le désert, ni les géants de Canaan vont réduire ce peuple en nombre.
Et puis cette bénédiction va plus loin, la bénédiction de la croissance et de l’abondance.
Israël va s’étaler, on le retrouve en un troisième oracle de Balaam, chapitre 24, verset 5.
« Quelles sont belles tes tentes, ô Jacob, tes demeures, ô Israël, et ces tentes comme des vallées, comme des jardins près d’un fleuve, comme des alouets que l’Éternel a plantés, comme des cèdres le long des eaux. »
Encore cette abondance, cette croissance, et la Bible nous dit que même, pour l’appliquer de nos jours, que par la foi, nous devenons, nous faisons partie du peuple de Dieu, nous devenons comme des enfants d’Abraham qui assurent cette promesse de multiplication nombreuse.
Nous ce matin, nous sommes la bénédiction, nous confirmons la bénédiction de l’abondance et de la croissance.
Et pour le peuple de Dieu aujourd’hui, nous avons la bénédiction de l’abondance spirituelle, numérique mais spirituelle.
Et c’est le constat, malgré tous les efforts du mal et du malin, le peuple de Dieu grandit, sa parole se diffuse de plus en plus.
Nous avons tous une abondance en Christ, une richesse.
C’était la devise des Huguenots, on l’a étudié dans le cours d’histoire, mais les Huguenots, c’était les protestants français qui ont été vraiment malmenés par les persécutions, et c’était presque pire en France qu’ailleurs.
Mais les Huguenots ont vécu leur foi, et leur devise, c’était l’image de cet enclume et un marteau, mais plus un me frappait, on s’amuse, tant plus de marteau on y use.
Donc les nombreux marteaux qui ont essayé d’anéantir la foi évangélique, la foi protestante des Huguenots, en fait c’est comme un marteau qui essaie de se prendre à l’enclume, mais c’est en général l’enclume qui gagne.
Tout comme ici, c’est Dieu qui gagne à chaque fois, et qui continue à faire grandir son peuple, et ça, ça nous encourage.
Mais il y a aussi d’autres oracles, donc il va retenter maintenant, Balaam, un deuxième oracle pour maudire, mais cette fois-ci ça se transforme dans la bénédiction du regard favorable à la protection de Dieu, je vous lis ça maintenant, verset chapitre 23, verset 20, donc c’est le deuxième oracle que prononce Balaam.
« Voici, j’ai reçu l’ordre de bénir, Dieu a béni, je ne le révoquerai point.
Il n’aperçoit point d’iniquité en Jacob, il ne voit point d’injustice en Israël.
L’éternel son Dieu est avec lui, il est son roi, l’objet de son allégresse.
Dieu les a fait sortir d’Égypte, il est pour eux comme la vigueur du buffle.
L’enchantement ne peut rien contre Jacob, ni la divination contre Israël.
Au temps marqué, il sera dit à Jacob et à Israël, quelle est l’œuvre de Dieu.
C’est un peuple qui se lève comme une lionne, qui se dresse comme un lion, et ne se couche point jusqu’à ce qu’il ait dévoré la proie, et qu’il ait bu le sang des blessés.
Balak dit à Balaam, ne le maudis pas, mais du moins ne le bénis pas.
Balaam répondit à Édya, ne t’ai-je pas ainsi parlé, je ferai tout ce que l’éternel dira.
Balak dit, bon, viens donc, je te mènerai dans un autre endroit, peut-être Dieu trouvera-t-il bon que de là, tu me le maudisses.
Donc il retente une troisième fois sur une autre colline.
Mais le côté risible se voit de plus en plus.
Balak dit, au moins, je t’ai demandé de les maudire, au moins ne les pas bénis.
Mais à chaque fois, les bénédictions sont de plus en plus grandes.
Et ici, c’est cette bénédiction étonnante du regard favorable de Dieu et de sa protection.
D’ailleurs, on a étudié tout le livre des Ndomes, on a dit que le livre des Ndomes raconte souvent le péché et l’incrédulité du peuple.
Et on se dit, Dieu doit être très irrité avec eux.
Il y avait les serpents, le serpent des reins, il y avait la révolte de Corée, il y avait même Moïse qui s’était énervé, il y avait toutes leurs plaintes, Constance, Lamane, et combien c’était mis en Égypte, tout ça, c’est le livre des Nombres.
Et on se dit, Dieu doit être quand même après tout ça, très énervé, très irrité avec son peuple.
Mais, vous avez entendu la bénédiction de Balaam, Dieu n’aperçoit point d’iniquité en Jacob, Dieu ne voit point d’injustice en Israël.
L’éternel, son Dieu, est avec lui, il est son roi, l’objet de son allégresse.
Balak a dépensé une fortune pour entendre Balaam dire ça, de ce peuple qui veut maudire, c’est le comble.
Dieu n’aperçoit point d’injustice en son peuple, nous ce matin, nous voulons saisir cette bénédiction, qu’est-ce qu’elle est précieuse.
Et avec ce que nous avons fait pendant la Seine-Seine, nous comprenons mieux comment Dieu peut dire, je ne vois pas d’injustice, je ne vois pas de péché.
Alors qu’on sait très bien que notre parcours, notre chemin de foi est genché de nos chutes, de nos échecs, de nos péchés, mais c’est le message de la Bible, nous pouvons être couverts par la justice parfaite de Christ, de sorte que Dieu ne voit aucun mal chez son peuple, un peuple qui est loin d’être parfait.
Mais Dieu peut le dire, c’est la bénédiction suprême de l’évangile, je ne vois point de péché en vous, puisque je vois la justice de Christ.
Et il devient l’objet de notre allégresse, et nous devenons l’objet de son allégresse.
Quelle bénédiction !
En plus, l’enchantement ne peut rien contre Jacob, ni la divination contre Israël.
C’est une belle occasion de rappeler cette vérité, tout ce qui est mauvais sort, malédiction, les chrétiens, si vous êtes en Jésus Christ, si vous avez le Saint-Esprit qui habite en vous, ces choses sont inefficaces, celui qui habite en nous est plus grand que celui qui est contre nous.
Rappelez cette bénédiction de la protection, Dieu avec sa toute puissance protège et garde son peuple, de sorte que même le plus grand voyant du monde entier qui veut maudire, il ne peut que bénir.
Donc, un premier oracle, bénédiction de cette multiplication, abondance, deuxième oracle, la bénédiction du regard favorable de Dieu.
Et puis, il va ré-enchérir avec un troisième, chapitre 24, Balaam essaie de le déplacer en espérant que cette fois-ci, une troisième fois, il peut enfin maudire son peuple.
Mais Balaam remet une couche sur toute la bénédiction que Dieu accorde à son peuple.
Donc, trois fois, trois fois le maudisseur essaie de maudire et ne sort que des bénédictions.
Ils ont essayé avec ces enchantements, il a essayé avec ces pratiques divinatoires, des sacrifices d’animaux, tout ça pour opérer une malédiction.
Mais à un moment, même Balaam, chapitre 24, même Balaam dit, il voit que l’éternel trouvait bon de bénir Israël.
Et donc, il n’a pas, comme les autres fois, à la rencontre des enchantements.
Il voit bien que ce qu’il fait, ça ne marche pas.
Et donc, Balak se fâche.
Verset 10, 24-10.
La colère de Balak s’enflamma contre Balaam.
Il frappa ses mains et dit à Balaam, c’est pour maudire mes ennemis que je t’ai appelé et voici, tu les as bénis trois fois.
Fuis maintenant, va-t’en chez toi.
Donc, enfin, il va licencier ce voyant qui lui a coûté très cher, mais il voit bien que ça ne marche pas.
Va-t’en chez toi.
Alors, Balaam, avant de partir, il prononce un dernier oracle.
Celui-ci n’est même pas demandé, mais il dit, ok, je m’en vais, mais je vais quand même t’annoncer ce que ce peuple fera à ton peuple dans la suite des temps.
Et donc, il prononce ce dernier oracle.
Et là, les bénédictions vont de grandissante.
Et puis, il dit, je vous lis maintenant, 24, 16, « parole de celui qui entend les paroles de Dieu, de celui qui connaît les desseins du Très Haut, de celui qui voit la vision du Tout-Puissant, de celui qui se prosterne dans les os soubres.
Je le vois, mais non maintenant.
Je le contemple, mais non de près.
Un astre sort de Jacob, un cèdre s’élève en Israël.
Il perce les flancs de Moab et il abat tous les enfants de cèdre. »
Verset 19, « Celui qui sort de Jacob règne en souverain.
Il fait périr ceux qui s’échappent des villes. »
Ce devin païen, Havar, va annoncer la venue lointaine d’un roi que nous reconnaissons comme le Messie.
Comme un astre, comme une étoile brillante qui domine dans le ciel.
Je le vois, mais non maintenant.
Je le contemple, mais non de près.
Donc c’est quelque chose de lointain.
Mais il annonce une bénédiction céleste qui est cet astre.
Un roi qui va garantir la bénédiction ultime pour son peuple et anointir tous leurs ennemis.
Et nous en tant que chrétiens, nous reconnaissons que Balaam a annoncé Jésus-Christ cet astre.
Même les mages ont suivi quelque part l’étoile qui brillait lors de la naissance d’un roi à Bethlème.
Peut-être en pensant à une telle prophétie.
Donc Balaam qui veut maudire le peuple de Dieu là pour les battre dans une bataille, qu’est-ce qu’il finit par faire?
Il finit par faire annoncer la prophétie du plus grand sauveur, du plus grand roi.
Un sauveur que le peuple ne connaîtra jamais.
Celui qui va garantir qu’on sera, nous, son peuple jamais maudit, mais toujours béni.
Et c’est sûr que toute une série de personnes tout au long de l’histoire de la Bible, et même lors de la naissance de Jésus-Christ, toute une série de personnes ont essayé de saboter le plan de Dieu, comme Balaam et Balak.
Le roi Hérode qui massacrait les enfants, tout ça.
Mais comme Césus lui s’est remarqué dans les meilleures histoires, les mesures prises pour empêcher l’accomplissement de la prophétie ont pour effet de la réaliser.
L’opposition que les gens ont rencontré manifestée contre Jésus-Christ, cette opposition même a fait réaliser la prophétie qu’il sera un grand roi qui bénira son peuple.
Vous savez, la mesure la plus radicale pour saboter le plan de Dieu et maudire son peuple, c’était de crucifier le Messie.
Mais cette croix, vous le savez, devient pour nous la source ultime de bénédiction.
C’est par cette croix que nous pouvons dire ce matin, nous sommes le peuple béni de Dieu et personne ne peut nous maudire.
Le psaume 2, les apôtres après la croix, pour comprendre la croix, ils ont cité le psaume 2 en disant, « Oui, les rois de la terre, un peu comme Balak, mais les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent avec eux, donc comme Balaam et Balak se sont ligués contre l’éternel et contre son roi.
Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes.
Celui qui siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d’eux.
Il y a un côté risible dans les projets anti-Dieu que nous avons vus ce matin.
Donc je vous laisse avec cette pensée.
Si Jésus dit oui, personne ne peut dire non.
Si Jésus dit oui, tu es parfait, oui tu es aimé, oui tu es juste, oui tu es impeccable à mes yeux, et bien personne ne peut dire non, tu ne l’es pas.
Si Jésus dit non, personne ne peut dire oui.
Si Jésus dit non, rien ne peut séparer mon peuple de mon amour.
Non, rien ne peut les arracher de ma main.
Ni, non, Satan tu ne peux pas les avoir.
Non, rien ne peut les empêcher d’arriver sains et saufs dans ma maison.
Et bien, personne ne dira oui, je vais essayer de les maudire.
Alors repartez avec ces encouragements.
Vous êtes le peuple béni de Dieu et personne ne peut vous maudire.
Prions.
Seigneur, merci pour ce culte que nous avons pu souffrir ce matin.
Merci pour ce rappel de la croix que nous avons vécu déjà dans les champs, et puis la Seine Saine, et maintenant ici, dans ta parole, c’est la croix.
Ce lieu de malédiction qui est devenu source de bénédiction pour nous.
Encore ce matin, nous voulons nous réfugier dans la justice parfaite de Christ qui permet à ce que tu nous vois parfait, tu ne vois aucun mal, aucun péché en nous, puisque nous sommes cachés en Christ.
Je te prie que nous puissions chacun repartir en sachant que tu nous aimes, tu veux nous bénir, tu veux nous protéger, et tous les influences, tout le mal et l’enfer réunis ne peuvent pas contrer tes plans.
Et nous voulons avancer dans cette foi.
Béni sois-tu au nom de Jésus Christ.
Amen.
Samuel Niblack a grandit en Californie et fait ses études dans l’informatique. Sentant l’appel de Dieu au ministère vers la fin de ses études, il est venu se former à l’Institut Biblique Baptiste de Paris. Marié à Rebecca et père de 8 enfants, il fait équipe avec Vincent Bourrel en tant que pasteur dans l’église baptiste de Toulouse depuis 2004.