Matthieu nous donne un fil rouge de l’histoire de la rédemption au travers de toute la Bible
- Le début de l’histoire: la création et la chute
- Le déluge et Babel
- Les Patriarches
- L’Exode
- La conquête et les juges
- La monarchie et le schisme
- L’Exil et la période intertestamentaire
- Le Messie
- Les débuts de l’Église
- La fin de l’histoire: la nouvelle création
Transcription
Transcription automatique, merci de vous référer à l’original avant toute citation.
Bonjour à tous.
Attachez vos ceintures.
On va embarquer pour un vol qui va nous emmener de la Genèse à l’Apocalypse.
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
Dieu n’avait besoin de rien, ni de personne, mais pour partager son amour, pour manifester sa gloire, Dieu crée toutes choses.
La terre était informe, alors Dieu va la façonner en fixant la limite des océans, en sculptant la terre et en creusant les ravins.
La terre était vide, alors Dieu la remplit de toutes sortes d’animaux volants, nageant, rampant, marchant avec les arbres et les fleurs.
La terre était magnifique, elle était belle, elle manifestait la gloire de Dieu.
Mais Dieu crée une dernière chose qui allait manifester encore plus sa gloire que tout le reste de la création.
Dieu crée l’homme et la femme.
Dieu les fait à son image et les charge d’une mission, le refléter et manifester sa présence sur terre.
Et comme des rois, l’homme et la femme doivent manifester la souveraineté de Dieu sur terre.
Mais aussi comme des prêtres, ils doivent manifester la présence et la bénédiction de Dieu sur terre.
En somme, Adam et Ève devaient être des ambassadeurs bienveillants du règne bienveillant de Dieu sur terre.
Et leur mission, c’était de se multiplier, de remplir toute la création de la gloire de Dieu.
Et Dieu leur dit « Vous avez le droit de manger de tous les arbres qu’il y a dans le jardin dans lequel je vous ai placé, sauf un.
» Et Dieu avait prévenu, s’ils en mangent, ils allaient mourir certainement.
Mais bientôt, le diable sous la forme d’un serpent vient les tenter.
Il remet en cause la parole de Dieu.
Il vient semer le doute sur sa bonté.
Il vient renier son jugement.
« Vous ne mourrez pas.
» Et le couple cède alors à la tentation et mange du fruit qui leur était défendu.
L’homme préfère écouter la parole du serpent qu’écouter la parole de Dieu.
L’homme veut être autonome et se soustraire au règne de Dieu.
Et dès les premières pages de la Genèse, nous voyons les conséquences terribles de cette désobéissance.
La souffrance et la mort entrent dans le monde, entrent dans la vie humaine.
Le péché vient séparer l’homme de Dieu.
Et l’homme à proprement parler ne vit plus la source de vie, c’est Dieu lui-même.
Il est condamné à une mort certaine.
Pire que cela, il est en quelque sorte déjà mort.
Et là, on voit le premier sacrifice de la Bible.
Dieu qui tue un animal pour couvrir la faute d’Adam et Ève qui meurent à cause de leur péché.
Et on découvre quelque chose qu’on va voir dans tout le reste de la Création pour se tenir devant Dieu, pour se tenir devant le Dieu Saint.
Quelqu’un doit payer le prix du péché.
Mais Dieu fait une promesse.
Après cette désobéissance, après cette séparation, Dieu fait une promesse merveilleuse, cette promesse qui va courir tout au long de la Bible, de la descendance de la femme naîtra un homme.
Cet homme écrasera le serpent et le vaincra.
Et à cause du péché, Dieu chasse l’homme du jardin et l’homme se retrouve en exil.
Et là, on se retrouve avec la question qui va servir de fil conducteur à tout le reste de l’histoire de la Bible.
Qui va nous permettre de retourner dans le jardin ?
Qui va nous permettre de retrouver cette relation intime avec Dieu, de retourner sous son règne, dans son royaume, de retrouver le repos et la communion avec notre Créateur ?
Mais après cette promesse magnifique, dès la sortie du jardin, on voit une spirale destructrice qui emporte les hommes toujours plus loin dans leur péché.
Et je lis en Genèse 6 « L’éternelle vie que les hommes commettaient beaucoup de mal sur la terre et que toutes les pensées de leur cœur se portaient constamment et uniquement vers le mal.
Et Dieu annonce donc à Noé « La fin de tous les hommes est décidée devant moi, car ils ont rempli la terre de violence.
Je vais les détruire avec la terre.
» Les hommes ont rempli la terre de violence alors qu’ils devaient les remplir de la gloire de Dieu.
Les hommes ont rempli la terre de violence alors qu’ils devaient la remplir de la gloire de Dieu.
Alors Dieu envoie son jugement contre la création.
Il pleut pendant 40 jours et 40 nuits.
Et c’est en quelque sorte un renversement de la création.
La division que Dieu avait opérée entre la terre et les eaux, la division que Dieu avait établie lui-même est défaite.
Il y a un retour en quelque sorte au chaos qui existait avant que le monde ne soit créé.
Et encore une fois, comme au début, les eaux recouvrent la surface de la terre.
C’est un renversement de la création.
Mais au milieu de ce jugement, Dieu fait grâce à une famille, une famille qu’il préserve et un couple de tous les animaux.
Dieu n’a pas décidé de détruire complètement tout ce qu’il avait créé.
Dieu n’a pas abandonné sa création et parmi tous les animaux, il en préserve un couple.
Et en sortant de l’arche, Dieu établit son alliance avec Noé.
Et Dieu redonne son mandat à Noé qui devient une sorte de nouvel Adam.
Écoutez ce qu’il lui dit « Soyez féconds, multipliez et remplissez la terre.
Soyez féconds, multipliez et remplissez la terre.
» Comme un écho à ce qu’il avait demandé à Adam.
Mais rapidement, on lit que Noé prend le même chemin qu’Adam.
Il plante une vigne et il s’en y va.
Et on voit une nouvelle spirale qui nous amène jusqu’à l’épisode de la tour de Babel.
Et là encore, on a une grande ironie que souligne le texte.
Les hommes devaient couvrir la terre de la gloire de Dieu mais ils décident de se rassembler pour se faire un nom.
Mais Dieu intervient et va en quelque sorte les forcer à remplir son mandat en les dispersant sur toute la terre.
Et on voit encore un thème qui va revenir dans toute l’écriture, celui de la providence de Dieu, que Dieu utilise l’homme même quand l’homme se rebelle contre lui pour accomplir ses plans.
Et pour nous, c’est un mystère mais c’est un fil conducteur dans toute la Bible.
Et dans sa grâce, on voit aussi que Dieu met des limites au péché.
Dieu ne permet pas que l’homme aille trop loin, il met des limites au péché.
Et on voit dès les premières pages de la Genèse que Dieu est le maître de l’histoire, de toute la création et de notre histoire.
Les hommes ont voulu se faire un nom mais Dieu choisit un homme, Abraham, et voici ce qu’il lui promet en Genèse 12.
« Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai ton nom grand et tu seras une source de bénédiction, toutes les familles de la terre seront bénies en toi ».
À partir de ce moment-là, Dieu choisit une famille, une famille pour bénir toute l’humanité.
La mission que Dieu avait confiée à Adam, puis à Noé, maintenant une promesse, « Je rendrai ta descendance pareille à la poussière de la terre ».
De sorte que si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta descendance aussi sera comptée.
Et Dieu promet également un pays à Abraham et à sa descendance et leur dit qu’il veut venir habiter au milieu d’eux.
Dieu veut venir régner et habiter au milieu de son peuple.
Et comme il l’avait fait avec Noé, Dieu conclut une alliance avec Abraham.
Dieu s’engage de manière solennelle à tenir ses promesses.
Et lorsque Abraham avait 100 ans, Dieu se souvient de son alliance.
Alors à chaque fois qu’on lit ça dans la Bible, « se souvient de son alliance », c’est pas qu’il l’avait oublié et puis à un moment donné ça lui revient, hop.
Quand on dit que Dieu se souvient de son alliance, c’est-à-dire qu’il accomplit ce qu’il avait promis, qu’il fait ce qu’il s’était engagé à faire.
Et la femme d’Abraham, Sarah, enfante leur fils Isaac, et on voit que Dieu maintient son alliance génération après génération, Dieu maintient son alliance avec Isaac puis avec son fils Jacob.
C’est Jacob qui sera renommé Israël.
Jacob a 12 fils qui vont devenir les tribus d’Israël.
Les tribus d’Israël sont les fils de Jacob, les ancêtres de tout le peuple.
Et parmi ces 12 fils, on lit qu’Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils parce qu’il avait eu dans sa vieillesse.
Il lui fit une tunique de plusieurs couleurs.
Et ses frères sont jaloux de Joseph.
Ils sont jaloux de ce fils que leur père aime plus qu’eux.
Ils veulent le tuer, mais Ruben, l’aîné, s’interpose et finalement ils ne font que l’abandonner dans une citerne.
Et Ruben avait prévu de venir le chercher, mais entre-temps il est vendu à des marchands, il est emmené en Égypte et après plusieurs rebondissements dignes d’une série Netflix, un séjour en prison, Joseph devient gouverneur d’Égypte.
Il supervise alors les récoltes avant que la famine que Dieu avait annoncée arrive.
Et dans la famine, on voit ses frères qui descendent en Égypte pour acheter du blé, mais qui ne le reconnaissent pas.
Et finalement, Joseph se dévoile à ses frères et reconnaît la providence dans tout ce qui lui est arrivé.
Il dit « Vous aviez projeté de me faire du mal, Dieu l’a changé en bien ».
En réalité, c’est le même verbe.
« Vous aviez projeté de me faire du mal, Dieu l’a projeté en bien pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie d’un peuple nombreux.
Par les souffrances de Joseph, Dieu sauve la vie d’un peuple nombreux.
» Bien sûr que là, c’est un survol, vous imaginez, si on faisait du razemot, on va le faire dans quelques semaines, le 17 juin.
On va prendre 6 heures pour regarder cette histoire.
Venez.
Là, j’étais très rapidement sur l’histoire des patriarches, mais le récit souligne une chose.
Le récit souligne la fidélité de Dieu malgré le péché des hommes.
Encore une fois, la bonté de Dieu dans sa providence, malgré le péché.
Et à chaque génération, Dieu continue d’honorer son alliance, Dieu continue d’honorer ses promesses.
« Les frères de Joseph sont restés en Égypte et on lit rapidement, les enfants d’Israël furent féconds et multiplières ».
Encore une fois, féconds et multiplières.
On se rappelle le mandat confié à Adam, reconfié à Noé, qui devient une promesse avec Abraham.
« Ils furent féconds, se multiplièrent, ils s’accruirent et devinrent de plus en plus puissants, le pays en fut rempli ».
Dieu accomplit la promesse qu’il avait faite à Abraham.
Mais le nouveau Pharaon, qui n’a pas connu Joseph, a peur de ce peuple et le réduit en esclavage, de peur qu’il ne prenne le dessus.
Et Pharaon va même jusqu’à organiser un génocide, jusqu’à vouloir exterminer ce peuple en ordonnant la mort de tous les garçons juifs.
Et là, on s’imagine être parmi ceux du peuple et se dire « mais Dieu a-t-il oublié sa promesse ?
» Dieu avait promis de nous rendre nombreux, de nous multiplier, de nous rendre aussi nombreux que les étoiles du ciel, que le sable sur la mer et maintenant on nous met à mort et on extermine systématiquement tous les premiers-nés.
Est-ce que Dieu a échoué ?
Mais nous lisons « Dieu entendit leur gémissement et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac, Isaac et Jacob ».
Et Dieu va appeler Moïse, un hébreu qui a grandi à la cour du Pharaon avant de s’exiler, pour être celui qui va conduire le peuple dans la délivrance, qui va délivrer son peuple de l’esclavage.
Il va voir le Pharaon une première fois mais la visite est infructueuse et Moïse est découragé.
Mais Dieu lui rappelle sa promesse, je le lis en Exotes 6.
« Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu.
Et vous saurez que c’est moi l’éternel votre Dieu qui vous affranchie des travaux dont vous chargent les Égyptiens.
Je vous ferai entrer dans le pays que j’ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob, je vous le donnerai en possession, moi l’éternel ».
Et Dieu va alors envoyer dix plaies contre l’Égypte parce que le Pharaon refuse de laisser aller les Hébreux.
Et la dixième plaie la plus horrible, Dieu va faire mourir tous les premiers-nés d’Égypte, des enfants jusqu’aux bétailles.
Mais il donne un moyen aux Hébreux d’échapper à ce jugement, sacrifier un agneau, couvrir les linteaux de la porte avec son sang.
Et encore une fois, le sacrifice empêche que le jugement s’abatte sur le peuple.
Le peuple est délivré, il traverse la mer rouge à sec, il est conduit par Dieu, il arrive au pied d’une montagne, il arrive au pied du mont Sinaï, là où Dieu a choisi de le rencontrer, là où Dieu a donné un rendez-vous à son peuple et il annonce au peuple « Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez personnellement parmi tous les peuples, car toute la terre m’appartient, vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte ».
Voilà les paroles que tu diras aux Israélites.
Un royaume de prêtres, des rois et des prêtres, exactement la mission qu’il avait couverte.
« Je vais confier Adam à la création ».
Dieu continue de poursuivre son plan, Dieu veut se constituer un peuple qui lui appartient, qui le représente sur terre, qui manifeste sa souveraineté, qui manifeste sa bonté et sa bénédiction à tous les peuples.
Et Dieu lui donne à cet endroit la loi qui détaille comment aimer Dieu, comment aimer son prochain, qui appelle le peuple à avoir une vie entière consacrée à Dieu dans tous les domaines de sa vie, en relation avec Dieu, dans la famille, en relation avec ses prochains.
Et Dieu montre que par leur obéissance, les Israélites devaient être un témoignage de la présence même de Dieu, de la puissance de Dieu au milieu d’eux, aux yeux des autres nations.
C’est exactement la même chose pour nous aujourd’hui.
Nous sommes, par notre obéissance à Dieu, une manifestation de la présence de Dieu sur terre.
L’Église, le nouveau temple de Dieu, royaume de sacrificataire, manifeste la présence et la bonté de Dieu sur terre.
Dieu fait également construire une tente, le tabernacle, qui doit manifester sa présence au milieu du peuple.
Et un an après la sortie d’Égypte, le tabernacle est dressé.
Alors, je lis en Exode 40, « La nuée couvrit la tente de la rencontre et la gloire de l’Éternel remplit le tabernacle ».
La gloire de l’Éternel remplit le tabernacle.
De la même manière que la gloire de l’Éternel devait remplir la terre entière, la gloire de l’Éternel remplit le tabernacle avec tout le peuple autour.
Ça y est, enfin !
Dieu a délivré son peuple.
Dieu vient habiter avec lui.
Dieu le mène vers le pays qu’il a promis à Abraham.
Le peuple va enfin devenir les ambassadeurs du règne et de la bénédiction de Dieu sur terre.
Le peuple va enfin refléter la gloire de Dieu parmi toutes les nations.
C’est la fin de l’histoire.
Pas encore.
Pas encore.
Depuis le départ d’Égypte, le peuple murmure.
Le peuple se plaint du leadership que Dieu a établi sur eux de Moïse et d’Aaron.
Et finalement, c’est Dieu lui-même qui est rejeté.
Mais la goutte qui va faire déborder le vase, c’est quand ils envoient 12 espions, un espion par tribu, pour aller explorer justement le pays dans lequel ils sont en train de se rendre et regarder à quoi ils ressemblent.
Et quand les 12 espions reviennent, il y en a 10 sur les 12 qui découragent le peuple.
On ne peut pas y aller, c’est trop dur.
Ils sont trop grands, ils sont trop forts.
On ne pourra jamais gagner.
Et il y en a deux seulement qui sont là.
Mais non, croyons à la parole de l’Éternel.
Croyons que Dieu va faire ce qu’il nous a promis.
Mais Dieu punit l’incrédulité du peuple qui se range à la vie des 10 espions qui le découragent.
Et le voyage qui devait durer un mois va durer 40 ans.
Et après la mort de Moïse, Dieu charge le successeur de Moïse, Josué, pour conduire le peuple dans le pays promis.
Le peuple est à la porte du pays.
Toute la génération qui était sortie d’Égypte est morte.
Et on a les enfants, la seconde génération qui s’apprête à rentrer dans le pays promis.
Et le peuple va traverser le Jourdain à sec de la même manière que leur père avait traversé la mer Rouge à sec.
Le même Dieu qui a délivré leur père d’Égypte est celui qui va les faire rentrer dans le pays promis.
Il y a une première bataille dans la ville de Géricault qui est un prototype de la victoire où Dieu donne des instructions précises et où le peuple n’a même pas à combattre, il a juste à obéir à Dieu.
Il a juste à faire ce que Dieu lui demande.
Et ça c’est un prototype de la victoire pour toute la période où le peuple va s’emparer des villes.
Si Israël, si le peuple obéit à la parole de Dieu, si le peuple marche à sa suite, alors il aura la victoire sur les peuples achassés du pays.
Et à la fin du livre, le peuple est installé dans le pays et nous lisons en Josué 21, c’est ainsi que l’Éternel donna à Israël tout le pays qu’il avait juré de donner à leurs ancêtres.
Ils en prirent possession, ils s’y installèrent.
L’Éternel leur accorda du repos de tous côtés comme il avait juré à leurs ancêtres.
Aucun de leurs ennemis ne put leur résister et l’Éternel les livra tous entre leurs mains.
De toutes les bonnes paroles que l’Éternel avait dites à la communauté d’Israël, aucune ne resta sans effet, toutes s’accomplirent.
Mais à la fin du livre de Josué, Josué meurt et Josué lui n’a pas de successeur.
Et on se demande mais qui va conduire le peuple ?
Et on voit dès le début du livre des juges qui arrivent juste après que la nouvelle génération arrive, une génération qui n’a pas connu Dieu.
Et cette génération se met à adorer les idoles.
Conséquence, la colère de Dieu s’enflamme contre Israël.
Et c’est la spirale du péché et le même cycle se répète encore et encore.
Le peuple se rebelle, Dieu lui envoie des ennemis pour le punir, le peuple se repent, alors Dieu les délivre et puis rebelote.
Encore et encore et encore.
Mais on voit que c’est là encore une spirale et que la situation dégénère parce qu’à la fin du livre des juges, il y a une guerre fratricide, une guerre civile qui vient déchirer le peuple.
Et on voit que finalement, c’est l’échec.
Ces libérateurs, ces juges n’arrivent pas à donner le repos au peuple.
Alors le peuple demande un roi.
Mais Dieu avait été clair.
Dieu lui-même avait annoncé « le peuple demandera un roi » mais voilà, le roi d’Israël ne doit pas ressembler au roi des autres nations.
Il ne doit pas avoir une grande force armée, il ne doit pas avoir beaucoup de femmes, il ne doit pas rechercher la richesse.
En résumé, le roi que vous aurez ne doit pas rechercher sa propre gloire mais ma gloire.
Et la chose primordiale, la chose la plus importante qui était demandée au roi, c’était de rester attaché à la parole de Dieu.
On le voit depuis le début de la création, Dieu règne par sa parole.
C’est la manière dont il ordonne le cosmos, toute la création, c’est la manière dont il ordonne notre vie.
Dieu règne par sa parole.
Et le but du roi, c’était d’être un exemple de soumission pour conduire tout le peuple justement à être cette nation sainte que Dieu s’est rachetée et qui marche sous le règne de Dieu en obéissant à sa parole.
Mais on va voir que le premier roi, Saül, qui était prometteur à première vue, c’était un grand beau gosse, je paraphrase un peu la Bible, c’était un grand beau gosse qui correspondait bien à l’image du roi qu’on pouvait se faire, en tout cas si on avait mis lui puis un autre, c’est lui qu’on aurait voulu.
Mais Saül va désobéir à la parole de Dieu.
Il va rester roi mais finalement son règne va décliner.
Et après sa mort, c’est David, celui que Dieu a choisi d’ouindre, de consacrer pour être roi et David, on nous dit qu’il était beau mais il était un peu un gringalet.
Quand il doit mettre l’armure de Saül, il n’arrive pas à la porter.
Ce n’est pas le prototype du roi et pourtant c’est lui que Dieu choisit.
Et le règne de David est affermi par Dieu et finalement Dieu donne du repos au peuple et Dieu le délivre de ses ennemis.
Et à la fin de sa vie, David veut construire une maison à l’éternel.
David a ramené l’arche à Jérusalem, alors l’arche avait été enlevée dans un pays étranger par les ennemis d’Israël.
Finalement, David ramène l’arche à Jérusalem, l’arche de l’Alliance qui était au milieu du tabernacle, qui était l’objet le plus sacré pour le culte d’Israël.
Et il veut édifier un temple à Dieu.
Il dit bon, maintenant ça suffit les tentes, maintenant qu’on est établi, maintenant qu’on règne, maintenant qu’on a la paix, maintenant qu’on a le repos, je vais construire un temple à Dieu.
Mais Dieu lui répond, ce n’est pas toi.
Ce n’est pas toi qui me fera une maison, c’est moi qui te ferai une maison, c’est-à-dire une descendance.
Et Dieu, comme il l’avait fait avec Noé, comme il l’avait fait avec Abraham, Dieu conclut une alliance avec David.
Je lis en 2 Samuel 7.
Quand ta vie prendra fin et que tu seras couché avec tes ancêtres, je ferai surgir après toi ton descendant, celui qui sera issu de toi, et j’affermirai son règne.
Ce sera lui qui construira une maison en l’honneur de mon nom, et j’affermirai pour toujours le trône de son royaume.
Le fils de David, Salomon, devient roi à sa suite.
Salomon aime Dieu et Dieu lui accorde ce qu’il lui demande, Dieu lui accorde la sagesse, une sagesse telle qu’on n’en avait jamais vue et telle qu’on n’en verra jamais.
Et en plus de cela, Dieu lui donne ce qu’il n’avait pas demandé, la richesse et la gloire.
Et c’est Salomon qui va construire le temple que David voulait construire.
David avait même tout préparé, il avait fait les préparatifs, il avait rassemblé tout ce qu’il fallait pour construire le temple, mais c’est finalement Salomon qui construit le temple et la gloire de Dieu.
De la même manière qu’elle était venue remplir le tabernacle, la gloire de Dieu vient remplir le temple.
Dieu vient habiter au milieu de son peuple, le peuple connaît le repos et l’harmonie.
Et on lit « Judas et Israël étaient très nombreux, pareils au sable qui est sur le bord de la mer. Ils mangeaient, buvaient et se réjouissaient.
» Enfin, la promesse est accomplie.
La promesse faite à Abraham est accomplie, c’est la fin de l’histoire.
Pas encore.
Salomon est celui qui a construit la maison à l’éternel.
Mais ce n’est pas celui que Dieu avait promis, ce roi dont le trône allait durer pour toujours, dont le trône serait éternel.
Son règne va se ternir à la fin de sa vie.
Et finalement, il ne va pas respecter la parole de Dieu et Dieu va arracher la royauté à son fils.
Et après la mort de Salomon, le royaume est divisé en deux, avec le royaume du nord et le royaume du sud.
Et là encore, c’est la dégringolade, c’est la spirale.
Les rois s’enchaînent, on lit que certains sont bons mais on lit aussi que la plupart sont mauvais.
Et c’est tellement grave que finalement, le royaume du nord finit par être déporté chez les Assyriens en 722.
Malheureusement, le royaume du sud n’est pas meilleur.
Babylone finit par conquérir le royaume du sud, détruire le temple, détruire le palais royal et déporter la majeure partie du peuple à Babylone.
Et pendant cette période d’exil, le peuple se demande mais qu’en est-il des promesses que Dieu nous a faites ?
L’éternel nous a-t-il abandonné ?
Après nous avoir multiplié comme le sable de la mer, après nous avoir donné le repos, après nous avoir donné la paix, après nous avoir béni, nous sommes déportés.
Que fait l’éternel ?
L’éternel a-t-il oublié ces alliances par lesquelles il s’est engagé solennellement envers nous ?
Et c’est dans ce contexte que le ministère des prophètes va se développer.
Ces prophètes justement qui rappellent les promesses de Dieu et qui annoncent de nouvelles promesses.
Par exemple, les prophètes annoncent une alliance nouvelle, une alliance qui n’est pas comme les autres, une alliance où Dieu va inscrire directement sa loi sur les cœurs, une alliance où Dieu viendra purifier le peuple de son péché, lui donner un cœur nouveau.
Et Dieu annonce « paré desquels vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères, vous serez mon peuple et je serai votre Dieu ».
Les prophètes annoncent aussi un roi nouveau, un roi dont le règne sera sans fin, ce roi qui sera le vrai berger d’Israël, celui qui va rassembler son peuple comme un berger rassemble son troupeau.
Mais ce roi est énigmatique, il est aussi décrit comme un serviteur, un serviteur qui a été choisi, aimé par Dieu, un serviteur qui est l’espoir des nations, un homme qui est méprisé mais devant qui les rois se prosternent.
Un homme méprisé mais devant qui les rois se prosternent.
Un homme qui purifie un nouveau peuple, un homme qui meurt à la place des méchants.
Les prophètes annoncent également une restauration cosmique.
Dieu annonce par la bouche des Haïts « je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre, on ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit ».
Voilà ce qui fonde l’espoir du peuple pendant son exil alors qu’il est loin du pays promis, alors qu’il est loin du temple.
Et comme Dieu l’avait annoncé des centaines d’années auparavant, Dieu réveille l’esprit de Cyrus.
Cyrus était le roi des Perses, les Perses avaient vaincu les Babyloniens et Cyrus permet à tous ceux qui le veulent de rentrer dans le pays.
Il y a seulement une minorité des peuples qui avaient été déportés qui rentrent dans le pays, il y a beaucoup qui vont dans d’autres pays autour du bassin méditerranéen, ça c’est ce qu’on voit dans Acte II, il y a beaucoup des juifs à la Pentecôte qui revenaient de tout le bassin méditerranéen.
Mais le peuple revient dans le pays mais il est encore sous la domination des colons, il est encore asservi d’abord par les Perses puis par les Romains.
Et finalement le peuple revient au pays mais il est toujours soumis à des ennemis païens.
Et là encore se pose la question comment on vit les promesses de Dieu quand on est sous la domination de souverains païens cruels.
Et c’est dans cette période entre les deux testaments qu’il y a vraiment cette attente du Messie, du roi que Dieu avait promis, du roi que Dieu avait promis pour conclure une alliance nouvelle pour purifier le peuple, pour débarrasser le pays de ses ennemis, qui allait hâter le règne de Dieu, qui allait faire que Dieu vienne régner sur son peuple et habiter au milieu de lui pour toujours.
C’est cette attente-là qui naît dans cette période entre les deux testaments.
Et 400 ans plus tard, 400 ans plus tard, la naissance de Jésus est annoncée et elle est décrite comme justement l’accomplissement des promesses qui avaient été autrefois faites par les prophètes.
Jésus est le Christ, le Seigneur.
Quand on entend le Christ, on entend le Messie, le roi, le roi qui avait été annoncé justement, le roi promis par Dieu pour délivrer son peuple.
Ce roi dont le règne n’aura pas de fin, ce roi dont le sceptre écrasera les ennemis de Dieu.
Jésus est le nouvel Adam, le vrai fils de Dieu, qui obéit parfaitement à Dieu là où Adam avait échoué.
Jésus accomplit les promesses faites à Abraham, il est la lumière de toutes les nations.
Jésus est le berger Messie, comme l’avait annoncé Malachie, celui qui rassemble son peuple troupeau qui était dispersé.
Jésus est ce bon berger qui rassemble son peuple autour de lui, autour de son règne et de son soin bienveillant.
Et dès le début de son ministère, Jésus annonce une chose, le royaume de Dieu est proche, le roi est enfin arrivé, le roi est enfin arrivé.
Et sa prédication est attestée par ces miracles, ces miracles qui soulignent l’arrivée du royaume, soulignent l’accomplissement des prophéties.
Esaïe disait que les aveugles recouvriraient la vue, les sourds entendraient, les boiteux marcheraient et sauteraient.
C’est exactement ce qui est en train de se passer.
Et les miracles aussi montrent la puissance de Dieu qui vient rétablir ce que le péché a tordu.
Les miracles nous donnent comme un avant-goût, sont comme une fenêtre vers cette nouvelle création, vers ce nouveau cosmos renouvelé, restauré que Dieu a promis, un cosmos, une création sans péché.
Mais alors qu’il est suivi par des foules entières, Jésus est rejeté par les chefs religieux qui l’accusent de blasphème.
Il est accusé à tort de sédition, il finit par être exécuté comme un criminel, lui qui était innocent, lui qui n’a jamais péché.
Mais on a là la plus grosse ironie de toute la Bible.
Par la plus grande injustice jamais perpétrée, Dieu accomplit sa justice.
Par la plus grande injustice perpétrée, Dieu accomplit sa justice.
Par la mort de Jésus, Dieu vient délivrer son peuple.
Jésus est sacrifié comme un agneau, comme à la Pâque à la sortie d’Egypte, l’agneau de Dieu parfait et sans tâche, meurt à la place de son peuple.
Mais on lit que la mort ne pouvait le retenir, le salaire du péché c’est la mort mais le juste est revenu à la vie, le juste est ressuscité, celui qui n’a point péché, la mort n’avait rien contre lui.
Et trois jours après, comme lui-même l’avait annoncé, Jésus revient à la vie, victorieux sur la mort et sur le péché.
Et Jésus est venu semer la graine du royaume mais elle doit encore pousser.
Le royaume est comme cette petite graine qui deviendra comme un gros arbre.
Cette graine doit pousser et ce sont les disciples qui doivent continuer à semer.
Et avant de repartir auprès du Père, Jésus envoie ses disciples proclamer la bonne nouvelle, être ses témoins.
Ils y vont encadrés, on a cette parole en Matthieu 28, la mission est donnée avec cette assurance que Jésus a la puissance dans le ciel et sur la terre et qu’il est présent tous les jours jusqu’à la fin de notre vie.
Nous allons proclamer l’évangile motivé par la puissance et par la présence de Christ.
Et il leur confie une mission et cette mission elle est pas sans rappeler celle qui a été confiée à Adam, se multiplier et remplir la terre d’un peuple d’ambassadeurs de Dieu.
Le but est toujours le même, de remplir la création d’un peuple d’adorateurs de Dieu.
Le livre des actes nous raconte le début de l’Église, cette communauté qui reconnaît Jésus comme Seigneur, cette communauté qui vit avec Jésus comme Roi et qui veulent être des ambassadeurs de son règne et de sa bénédiction sur terre.
Le témoignage des disciples commence à Jérusalem et le ministère des disciples ressemble à celui de Jésus.
Ils annoncent que Jésus est Seigneur et Dieu appuie leur témoignage par des miracles.
Dieu manifeste sa présence et sa puissance par l’Église, cette Église qui brille au milieu des ténèbres aujourd’hui encore.
Mais rapidement on voit que ceux qui ont fait mourir Jésus cherchent à faire mourir ses disciples.
Et très vite dans l’histoire de l’Église, Étienne le premier martyr meurt et on a l’Église qui se disperse alors, mais avec l’Église qui se disperse, l’Évangile se répand.
Et encore une fois, le péché des hommes accomplit le plan de Dieu.
Vous vous rappelez à la tour de Babel où Dieu avait dispersé les hommes et finalement ils avaient fini par couvrir la terre ?
C’est exactement ce qui se passe ici.
L’Église est dispersée à cause de la persécution et c’est avec l’Église, l’Évangile qui se répand et plutôt que de stopper la diffusion de l’Évangile, la persécution va accélérer la diffusion de l’Évangile.
Et on a rapidement les premiers non-juifs qui se convertissent et qui sont ajoutés au nouveau peuple de Dieu.
Mais peut-être l’événement marquant dans le livre des Actes, c’est la conversion de Paul.
Ce chef religieux qui persécutait l’Église, il est terrassé par Dieu qui le convertit, il devient alors un missionnaire qui va apporter l’Évangile en Asie mineure et jusqu’à Rome.
Et le livre des Actes finalement, c’est l’histoire de Jésus le bon berger qui continue de rassembler son troupeau par sa parole, par la prédication de ses apôtres.
Et ce temps de l’Église continue jusqu’à aujourd’hui où nous continuons d’annoncer que le roi est venu pour sauver et qu’il reviendra pour juger.
L’Église est un peuple d’ambassadeurs de Dieu qui par leur témoignage témoignent que Jésus est roi.
Et on va voir que c’est ça le message de l’Évangile quand la semaine prochaine, Quentin nous parlera de l’Évangile.
L’Évangile, c’est la bonne nouvelle que Jésus est roi.
Et un jour, la Bible nous dit le roi reviendra pour régner sur toujours.
Voilà notre espérance.
Jésus est venu dans l’humilité et il reviendra dans la gloire.
Et son retour marquera l’inauguration publique de son règne, la rédemption complète de son peuple.
Enfin, enfin, le plan de Dieu sera parfaitement accompli.
Tous les hommes ressusciteront, les uns pour la gloire et les autres pour la ruine éternelle.
Loin de Dieu.
Dieu jugera chacun selon ses actes, mais ceux qui se sont placés sous la protection de l’agneau, ceux qui ont foi en Jésus-Christ n’ont rien à craindre, car la condamnation ne pèse plus sur eux, car l’agneau est mort à leur place.
Et c’est avec ce tableau que la Bible se termine.
Dieu accomplit ce qu’il avait annoncé par la bouche d’Esaïe et Jevolie, les premiers versets d’Apocalypse 21.
Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre avaient disparu et la mer n’existait plus.
Je vis descendre du ciel de près de Dieu la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une mariée qui s’est faite belle pour son époux.
J’entendis une voix forte venant du ciel qui disait « Voici le tabernacle de Dieu parmi les hommes.
Il habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, il sera leur Dieu.
Il essuiera toute l’arme de leurs yeux, la mort ne sera plus, il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu.
» Enfin s’accomplit cette restauration cosmique que Dieu avait prévue, enfin s’accomplit ce régne parfait de Dieu au milieu de son peuple, enfin s’accomplit ce repos retrouvé.
J’aime cette citation de James Packer qui dit « Les cœurs sur terre peuvent dire au cours d’une expérience joyeuse, je voudrais que cela ne s’arrête jamais.
Mais cela s’arrête inévitablement.
Les cœurs de ceux au ciel disent, je veux que cela dure pour toujours.
Et ce sera le cas.
Il n’y a pas de meilleure nouvelle que cela.
Enfin l’humanité est de retour dans le jardin.
Enfin l’humanité est dans la présence glorieuse de Dieu.
Voilà la fin de l’histoire, cette histoire qui n’a pas de fin.
Je vais prier.
Seigneur Dieu, merci de nous avoir révélé cette histoire, cette histoire qui n’est pas une compilation de faits sans rapport les uns aux autres, mais qui tisse la trame d’une tapisserie, la tapisserie de la manifestation de ta gloire et de ton règne sur la création.
Ta volonté de débarrasser la création du péché et de nous ramener auprès de toi dans le repos, la paix et l’harmonie.
Merci parce que cette histoire entière du début jusqu’à la fin souligne ta fidélité.
Merci parce que tu fais ce que tu promets.
Merci parce que tu t’es engagé auprès de ces hommes et tu as tenu ces promesses pour ton peuple.
Et nous savons que nous sommes participants de cette nouvelle alliance que tu as établie en Christ.
Et qu’étant participant de cette alliance, nous avons l’assurance que tu nous garderas jusqu’à la fin.
Et qu’un jour nous pourrons être avec toi dans une création, sur une terre renouvelée, débarrassée du péché.
Et nous pourrons goûter la joie que c’est d’être avec toi, goûter à ta présence.
Et merci Seigneur parce que comme le peuple, quand parfois nous nous demandons est-ce que Dieu a oublié ses promesses, lorsque les épreuves s’abattent sur nous, nous pouvons nous rappeler que tu n’as jamais abandonné ton peuple, que tu as toujours tenu tes promesses, que tu tiens ferme à ton alliance.
Et ainsi nous voulons te louer encore aujourd’hui.
Tu es ce Dieu fidèle, plein de grâce, qui nous gardera jusqu’à la fin.
Et nous voulons être, Seigneur, tes ambassadeurs, les ambassadeurs de ce règne bienveillant sur terre et qui manifeste ta souveraineté en obéissant à ta parole.
Que toute la gloire te revienne Seigneur et conduit-nous dans ce mandat que tu nous as confié.
Amen.
Matthieu Giralt est pasteur dans l’Est de la France. Il est également le directeur du site ToutPourSaGloire.com. Il est titulaire d’un DNSEP de l’École des Beaux-Arts de Bordeaux, et d’un Master de recherche de la Faculté Jean Calvin. Il est le mari d’Alexandra, ils ont deux fils.