Peuple de Dieu, en marche ! Une série de prédications sur le livre des Nombres
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Bonjour à toutes, bonjour à tous, que le Seigneur vous bénisse.
Très heureux d’être avec vous encore ce matin pour que l’on regarde la parole de Dieu dans le livre des nombres.
Le peuple de Dieu en marche.
Aujourd’hui on va voir le peuple de Dieu en courant, en course, parce qu’on va survoler six chapitres ce matin.
Alors accrochez vos ceintures, vos bretelles, ça va y aller.
Je vous invite à chercher en nombre chapitre 5.
Lorsqu’on voyage en avion, la compagnie nous fait toujours connaître un certain nombre de consignes.
Vous devez vous présenter deux heures avant l’embarquement.
Si vous avez un voyage pour l’étranger, vous ne devez pas avoir de produit liquide de plus de 100 millilitres.
Merci, vous suivez.
Dans vos bagages à main, vous devez vous munir d’un passeport valable encore six mois.
Vous devez avoir un bagage de 23 kilos maximum en soute et un bagage à main en valise-cabine.
Pour certaines destinations, il vous faudra un visa ou une carte de vaccination.
Mais si vous n’avez pas cela, vous ne partez pas.
Ou vos bagages ne partent pas, ce qui est parfois problématique.
Et ces chapitres 5 à 10 évoquent tout un tas de sujets qui préparent le peuple à partir dans sa marche dans le désert, en direction du pays promis.
Notre église est en marche et son projet, notre projet d’église, est de conduire tout un peuple, le plus nombreux possible, dans la céleste patrie.
Et ce qui nous pose quelques soucis en ce moment, c’est la place.
Et donc, on réfléchit à comment repousser les murs et accueillir davantage de personnes.
On a en cours un projet de dépôt de permis de construire.
Mais pour conduire l’église avec assurance, l’église doit aussi apprendre à marcher de la bonne manière.
La semaine dernière, on a vu l’importance de l’organisation pour garder Dieu au centre de nos vies.
Et cette semaine, je vous propose de regarder que le alors que le peuple est encore au pied du Mont Sinaï, de montrer l’importance d’un peuple, un peuple pur et consacré, un peuple uni pour adorer et puis un peuple prêt à partir.
On va regarder ça dans tous ces chapitres.
C’est plein de petites leçons que l’on va essayer d’appliquer à notre vie.
Et l’apôtre Paul le fait en 1 Corinthien chapitre 10.
Dans les premiers versets, il dit « frère, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ.
Mais la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert.
Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu.
Et en fond, c’est cela que l’on veut faire au travers de ce livre des nombres, considérer les leçons spirituelles dont on a besoin pour marcher avec assurance et en communion avec le Seigneur.
Un peuple pur et consacré, c’est ce qu’on voit dans les chapitres 5 et 6.
Je lis les premiers versets, chapitres 5, versets 1 à 7.
L’Éternel parla à Moïse et dit, Ordonne aux enfants d’Israël de renvoyer du camp tous les preux, et quiconque a une gonorée ou est souillé par un mort, hommes ou femmes, vous les renverrez, vous les renverrez hors du camp, afin qu’ils ne souillent pas le camp au milieu duquel j’ai ma demeure.
Les enfants d’Israël firent ainsi, et ils les renvoyèrent hors du camp, comme l’Éternel avait ordonné à Moïse.
Ainsi firent les enfants d’Israël.
L’Éternel parla à Moïse et dit, Parle aux enfants d’Israël.
Lorsqu’un homme ou une femme pêchera contre son prochain en commettant une infidélité à l’égard de l’Éternel, et qu’il se rendra coupable, il confessera son péché, et il restituera dans son entier l’objet mal acquis en y ajoutant un cinquième.
Il le remettra à celui envers qui il s’est rendu coupable.
Ces règles sont toutes introduites par cette expression, l’Éternel parla à Moïse.
On voit ça vers 1, vers 5, vers 11, chapitre 6, vers 1 encore.
Et elle montre l’importance de la pureté au sein du peuple de Dieu, parce que, et c’est l’argument qu’il donne au verset 3, parce qu’il a sa demeure au milieu de son peuple.
C’est comme s’il dit, si vous voulez que j’habite au milieu de vous, ne faites pas comme si je n’y étais pas.
Les personnes qui étaient atteintes d’une lèpre ou d’une autre maladie contagieuse devaient être gardées hors du camp pour ne pas contaminer le reste du peuple.
Le Seigneur dit « Je suis saint ».
Alors, soyez saint.
J’y vois d’une certaine manière une image de la membriété au sein de l’Église locale.
En 2 Corinthiens, chapitre 6, verset 17, l’apôtre Paul cite des passages d’Exode 29 et puis de Lévitique 26, tout à fait dans le contexte de nombre 5.
Et il dit « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux et séparez-vous, dit le Seigneur.
Ne touchez pas ce qui est impur et je vous accueillerai ».
Et il applique cette vérité à l’Église qui est responsable de se tenir séparée des souillures de ce monde.
Tout le monde est le bienvenu dans nos rencontres pour entendre la parole de Dieu.
Mais devenir membre de l’EBTM nous engage à mener une vie pure, une vie sainte.
Dans l’engagement moral de l’EBTM, on a écrit ceci « Nous chercherons avec l’aide de Dieu à vivre de manière prudente dans ce monde.
Nous souvenons que nous avons été ensevelis par le baptême pour en sortir ressuscités.
Nous avons ainsi l’obligation de vivre une vie nouvelle et sainte.
» C’est-à-dire que notre manière privée de gérer nos finances, notre manière privée de gérer nos relations les uns avec les autres entre frères et sœurs, nos relations conjugales, et bien entendu notre service du Seigneur a une répercussion collective sur l’ensemble de l’Église.
Et c’est pourquoi dans le camp, dans l’Église, on veille les uns sur les autres et on est engagés à cela, à veiller les uns sur les autres par amour pour nos frères et sœurs, par amour pour l’Église, par amour pour la gloire de Dieu.
À la fin de cette section, Moïse invite, l’Éternel parla à Moïse, chapitre 6, verset 22, et il dit « Parle à Aaron et à ses fils et dis, vous bénirez ainsi les enfants d’Israël.
Vous leur direz que l’Éternel te bénisse et qu’il te garde.
Que l’Éternel fasse luire sa face sur toi et qu’il t’accorde sa grâce.
Que l’Éternel tourne sa face vers toi et qu’il te donne la paix.
C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël et je les bénirai.
» Et cette bénédiction vient en conclusion de tout ce passage sur la pureté du peuple de Dieu, sur tout ce passage sur la sainteté du peuple de Dieu.
Sans cette pureté, nous perdrons toute assurance dans la marche, toute communion avec Dieu.
Maintenant, il faut nous souvenir, comme il est écrit au verset 25, il dit que l’Éternel fasse luire sa face sur toi et qu’il t’accorde sa grâce.
Ça nous rappelle que la grâce de Dieu est toujours le moteur de notre relation avec lui.
De sorte que Dieu peut tourner sa face vers nous favorablement et que nous pouvons connaître sa paix à cause de sa grâce, de la manifestation de l’œuvre de Jésus-Christ en croix.
C’est cela qui nous rend acceptables devant lui.
Ô que cette bénédiction repose sur le BTM en cette nouvelle année.
C’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, ne la fait suivre d’aucun chagrin.
Maintenant, à l’intérieur du camp, il y a des situations de péché.
On voit ça au chapitre 5, verset 6.
Il est écrit « Lorsqu’un homme ou une femme pêchera contre son prochain en commettant une infidélité à l’égard de l’Éternel.
» Dieu n’est pas naïf.
Il sait que ces situations arriveront.
Même avec le peuple racheté, il ne dit pas « si jamais quelqu’un pêche ».
Non, il dit « lorsque un homme ou une femme pêchera ».
C’est-à-dire que ça va arriver.
Et donc, comment son peuple doit traiter ces situations de péché ?
Au verset 7, il est écrit « Il confessera, il restituera et il ajoutera ».
Il en est ainsi dans l’Église, lorsque le péché s’invite dans nos relations.
Ne faisons pas comme si de rien n’était.
Ne mettons pas la chose sous le tapis.
Ne nous attendons pas à ce que le temps fasse son œuvre.
Le péché se règle par la confession.
Une confession simple, une confession authentique, sans auto-justification.
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité.
Voilà comment on peut maintenir une vie pure au milieu d’un Dieu saint.
Dieu reconnaît que nous ne pouvons atteindre cette pureté et c’est pourquoi il nous fournit cette expiation pour le péché en Jésus-Christ.
Notre péché a toujours deux éléments.
Un, vertical, ça brise notre relation avec Dieu et puis ça impacte notre relation horizontale avec nos frères.
Et nous devons nous occuper des deux lorsque nous chutons.
Jésus paie la peine pour notre péché, mais cela ne nous dispense pas de réparer le tort causé à nos frères ou à nos sœurs.
Dans les versets suivants, dans les versets 13 à 31, il est question d’une suspicion de péché.
Si on suspectait une mauvaise attitude, une malhonnêteté, un adultère sans éléments de preuve, il fallait amener la situation devant Dieu et s’en remettre à celui qui connaît toute chose.
Dans ces versets, il est question d’un cas, d’une épouse suspectée d’être infidèle.
Nous ne pouvons juger que ce que nous connaissons.
Et les situations qui nous échappent doivent simplement être confiées à Dieu, qui fera justice.
Laissons nos suspicions.
L’amour ne soupçonne pas le mal, mais l’amour ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité, comme dit un Corinthien 13.
Dans le chapitre 6, tout ce chapitre est consacré au Naziréa, au vœu de Naziréa.
C’est-à-dire que n’importe quel homme, n’importe quelle femme pouvait faire un vœu de Naziréa.
Le mot Naziréa, ça signifie consacré.
Et c’était un temps durant lequel la personne se consacrait à l’éternel.
Elle servait Dieu comme un lévite en service, sans pour autant exercer un rôle sacerdotal ni entrer dans le sanctuaire.
Mais c’était une décision volontaire de se consacrer, généralement d’une manière temporaire, à l’éternel.
Il y a certainement des périodes dans nos vies où l’on pourrait tout particulièrement se consacrer à l’éternel.
Parfois, il est temps de juste s’arrêter dans notre course et de prendre un temps pour se former, pour mieux connaître le Seigneur, pour mieux le servir.
Il y a des années en arrière, il y avait pour tout jeune Français, mal, un temps d’une année consacré, 12 mois de sa vie consacré à la défense nationale.
C’était le service national, le service militaire.
C’était une obligation.
Nombreux ici ont fait ce service.
C’était pour la patrie.
Pourquoi ne pas réfléchir à cette notion-là ?
Le service de consécration, d’un temps dédié au Seigneur et à son service, à une meilleure connaissance.
Je crois que peu de jeunes répondent à l’appel du Seigneur parce qu’ils ne l’entendent pas.
Et ils ne l’entendent pas parce qu’ils n’ont jamais ce temps dédié à Dieu, à sa connaissance, à son service.
Je crois que quand on prend ce temps, quand on fixe une période dans notre vie où je vais chercher la face de Dieu, où je vais étudier sa parole, où je vais servir de toutes les manières que je peux, eh bien on laisse l’opportunité à Dieu de parler à nos cœurs, de nous donner une pleine conviction.
Et je voudrais que nos jeunes réfléchissent à cela.
Une autre période de vie propice à ce temps de consécration, c’est certainement la retraite.
Et je me réjouis de ce que plusieurs s’en approchent et puis que d’autres y sont entrés.
Je me réjouis de ce que plusieurs déjà ont pris ce temps, consacrent ce temps au Seigneur dans leur vie pour le servir, pour étudier sa parole, pour prendre soin de son Église.
Et on est très reconnaissant pour cela.
Un peuple unis aussi pour l’adorer, on voit cela dans les versets chapitres 7 et 8.
C’est l’importance d’un peuple qui est uni, unis dans son adoration au Seigneur et unis dans sa marche avec le Seigneur.
Les chapitres 7 et 8 semblent sortir un peu du livre de l’Exode.
Ils ne sont pas véritablement chronologiques.
Regardez ce qu’il est dit au verset 1 du chapitre 7.
Lorsque Moïse eut achevé de dresser le tabernacle, il le sanctifia avec tous ses ustensiles, de même que l’autel avec tous ses ustensiles, il le sanctifia.
C’est juste après la construction du tabernacle.
Il est dressé et à ce moment-là a lieu cette…
Et ça nous renvoie à un passage dans l’Exode chapitre 40 verset 17 où le tabernacle est dressé.
Mais ce passage a sa place ici parce que l’offrande parle des chars et des bœufs qui vont servir au transport du tabernacle.
Et je pense que Moïse cite cette offrande à ce moment-là parce que dans quelques jours, ils vont se mettre en marche.
Et donc je lis chapitre 7 verset 1 à 12.
J’ai déjà lu le verset 1, verset 2.
Alors les princes d’Israël, les chefs des maisons de leur père, présentaient leur offrande.
C’était des princes des tribus, ceux qui avaient présidé au dénombrement.
Ils amènèrent leur offrande devant l’éternel, six chars en forme de litière.
Les litières, je pense que c’est simplement avec un toit quoi en fait.
Et douze bœufs, soit un char pour deux princes et un bœuf pour chaque prince.
Et ils les offrirent devant le tabernacle.
L’éternel parle à Moïse et dit « prends deux ces choses afin de les employer pour le service de l’attente d’assignation.
Tu les donneras au Lévite à chacun selon ses fonctions. »
Moïse prit des chars et les bœufs et il les remit au Lévite.
Il donna deux chars et quatre bœufs au fils de Gershon selon leur fonction.
Il donna quatre chars et huit bœufs au fils de Mérari, si vous avez bien suivi.
Il ne reste plus rien pour les fils de Kéat, verset 9.
Mais il en donna point aux fils de Kéat parce que selon leur fonction, ils devaient porter des choses saintes sur les épaules, notamment l’arche de l’Alliance.
Les princes présentèrent leur offrande pour la dédicace de l’autel le jour où on le loignit.
Les princes présentèrent leur offrande devant l’autel.
L’éternel dit à Moïse « les princes viendront un à un et à des jours différents présenter leur offrande pour la dédicace de l’autel. »
Celui qu’il présenta son offrande le premier jour fut Nachon, fils d’Aminadab de la tribu de Juda.
Et je vais vous faire la lecture de ce qui suit verset 13 à 18.
Il offrit un plat d’argent du poids de 130 cycles, un bassin d’argent de 70 cycles selon le cycle du sanctuaire, tous deux pleins de fleurs de farine pétrées à l’huile pour l’offrande, une coupe d’or de 10 cycles pleine de parfums, un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an pour l’Holocauste, un bouc pour le sacrifice d’expiation et pour le sacrifice d’action de grâce, deux bœufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an.
Telle fut l’offrande de Nachon, fils d’Aminadab.
Le deuxième jour, Néthanael de Tsuart, prince d’Issachar, présenta son offrande et ainsi de suite.
C’est la même offrande.
Et si vous avez déjà lu ce chapitre, c’est long.
Donc, ils offrent d’abord six chars et douze bœufs pour que les Lévites puissent transporter le tabernacle.
Dans le tabernacle, il y avait des choses extrêmement lourdes.
Et donc, ces chars servaient à cela.
Et la tribu de Méhari ou la famille de Méhari avait les choses les plus lourdes.
Et c’est pour ça qu’ils reçoivent davantage de chars et de bœufs.
Toutes ces offrandes qui vont être présentées par ces douze princes vont être répétées chaque jour.
C’est les mêmes offrandes.
Certainement, ils se sont mis d’accord pour offrir cette chose.
Lorsque j’arrive dans ce chapitre, dans ma lecture, je lis l’offrande de Judas, celle d’Issachar, exactement dans les mêmes termes, celle de Zabulon, exactement dans les mêmes termes.
Et après, je me dis, j’ai compris l’idée.
Et donc, mes yeux courent jusqu’à la fin du chapitre pour entendre le résumé de tout ça.
C’est-à-dire qu’il y a eu douze princes qui ont offert douze offrandes.
Et voici le total.
Et on répète à nouveau tout ça.
Le total douze bœufs, douze…
Et on peut s’interroger sur pourquoi l’auteur Moïse a pris soin de répéter douze fois la même offrande.
Sinon, pour montrer que chaque tribu avait un intérêt égal devant le Seigneur.
Dans le service du ministère sacrificiel du tabernacle.
Aucune tribu n’a le monopole et aucune tribu n’est superflue.
Chacun joue un rôle et personne n’est oublié.
Et le fait que les offrandes soient identiques montre qu’ils s’étaient concertés en vue de cet acte solennel.
Et ils avaient une volonté donc d’être unis dans leur adoration.
Les projets de notre Église, ces besoins, ne sont pas l’affaire de quelques-uns.
Mais de chacun.
Chacun des membres.
Parce que c’est votre Église.
Parce que votre offrande compte pour Dieu.
Parce que c’est votre joie de lui montrer votre amour, votre reconnaissance.
Il ne s’agit pas d’un impôt auquel on est contraint.
C’est notre désir.
C’est notre privilège de prendre part à l’œuvre de Dieu.
Donner dans l’œuvre de Dieu, c’est aussi un acte de foi qui glorifie Dieu.
Jésus a dit en Matthieu chapitre 6, versets 19 et 20, « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent.
Mais amassez-vous un trésor dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.
» Et en fait, quand on donne dans l’œuvre de Dieu, on est en train de dire, c’est un meilleur placement que tout ce que je peux faire avec cet argent ici-bas.
Et on est en train de dire, il y a vraiment une vie après cette vie, et une place dans le ciel.
Et ma vie ici-bas compte pour l’éternité.
Chaque fois que vous donnez, vous affirmez que Dieu est meilleur que l’argent, que tout ce que vous auriez pu acheter ou faire avec cet argent.
Et c’est lorsque donner avec foi vous coûte le plus que vous proclamez le mieux la valeur de Dieu.
Et c’est pourquoi, lorsque Jésus observait les gens qui donnaient dans le tronc, il a remarqué une pauvre veuve qui donnait deux piécettes.
Et Jésus a fait ce commentaire.
Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.
Ils ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, montrant que Dieu est l’essentiel dans sa vie.
Est-ce que Dieu est l’essentiel dans la nôtre ?
Dans le Nouveau Testament, nous ne nous consultons pas les uns les autres sur ce que nous pourrions donner dans l’œuvre.
Mais la Bible suggère une règle d’égalité.
Paul dit en 1 Corinthien, chapitre 16, verset 2, « Chacun selon sa prospérité ».
C’est pourquoi certains chrétiens donnent la dime, 10% de leur revenu.
Je trouve ça sage.
Mais l’accent est surtout mis dans le Nouveau Testament sur la joie avec laquelle on donne, sur la reconnaissance de nos cœurs et sur la foi.
Les dons que nous faisons nous unissent aussi.
C’est parce que tout le monde donne que l’on s’unit dans l’œuvre, un petit peu comme lorsqu’on participe à un cadeau commun.
C’est comme tout le monde a signé la carte.
On est unis pour t’offrir cela.
Et c’est ce que l’on veut dire, nous aussi, tous ensemble, signons cette carte.
Tout cela aboutit à ce verset 89, chapitre 7, où il est écrit, « Lorsque Moïse entrait dans la tente d’assignation pour parler avec l’Éternel, il entendait la voix qui lui parlait du haut du propitiatoire qui passait sur l’arche du témoignage entre les deux chérubins, et il parlait avec l’Éternel.
» Vous avez remarqué le nombre de fois où on s’est marqué « parler avec l’Éternel » ?
Il entendait la voix qui lui parlait du haut du propitiatoire, et il parlait à l’Éternel.
Là, on apprend le sens de tout cela.
C’est quoi le sens de tout cela ?
Pourquoi un tabernacle ?
C’est pour entendre la parole de Dieu, pour parler à Dieu, pour être en communion avec lui, pour être en contact avec lui.
Moïse parlait à Dieu, et Dieu parlait à Moïse.
Il parlait à Moïse face à face.
Le tabernacle est appelé aussi la tente de la rencontre, la rencontre avec Dieu.
C’est le point pour notre temps, je crois.
C’est la parole qui nous permet de rencontrer Dieu, d’entendre sa voix.
C’est dans la louange et dans la prière qu’on peut parler nous aussi à notre Dieu.
Tout le chapitre 8, ensuite, évoque en particulier ceux qui ont la charge de conduire l’adoration, les Lévites.
Et il rappelle la nécessité d’une vie pure.
Et puis à la fin du chapitre 8, je lis les versets 24 à 26, il est écrit, « Voici ce qui concerne le Lévite.
Depuis l’âge de 25 ans et au-dessus, tout Lévite entrera au service de la tente d’assignation pour y exercer une fonction.
Depuis l’âge de 50 ans, il sortira de fonction, ne servira plus.
Il aidera ses frères dans la tente d’assignation pour garder ce qui est remis à leur soin.
Mais il ne fera plus de service.
Tu agiras ainsi à l’égard des Lévites pour ce qui concerne leur fonction.
» Donc, le service des Lévites, c’était de 25 à 50 ans.
Et puis après cela, les Lévites étaient en retraite, si on peut dire.
Ils avaient eu plus de 50 ans.
Ils n’étaient plus à proprement parler au service.
Il faut se souvenir que les choses étaient lourdes dans le tabernacle et qu’à partir d’un certain âge, Dieu pensait que c’était trop lourd pour ces hommes.
Mais ce n’est pas pour autant qu’ils s’arrêtaient de travailler.
Ils aidaient et ils gardaient les choses.
Il y avait un rôle de transmission et un rôle de surveillance.
Et je crois que c’est ce à quoi les plus anciens parmi nous sont appelés.
Et moi qui ai plus de 50 ans, ça me fait plaisir d’être encore dans le service.
Dans l’Église, on est un royaume de prêtres.
On est un royaume de sacrificateurs.
On est tous appelés à le servir.
On a besoin de tous les âges.
Les jeunes, ça me réjouit de les entendre vendredi prochain, ont préparé, ont travaillé dur pour préparer toute une soirée de reconnaissance pour que nos cœurs tous ensemble célèbrent Dieu.
Mais l’Église compte tous les âges.
On en entend d’ailleurs les tout-petits parler des fois.
Mais on a aussi les tout-vieux.
Il y a tous les âges et tous les âges sont utiles.
Certaines personnes de notre Église, personnes âgées, entrent en EHPAD ces jours-ci.
C’est une étape compliquée.
Quand même une étape compliquée dans leur vie.
Toutes ces personnes ont été jeunes, dynamiques, mais elles sont toujours de l’Église.
Elles ne feront définitivement plus de béton.
Elles ne feront probablement plus des repas.
Mais elles prient.
Et elles nous enseignent une leçon très utile à nous les plus jeunes.
Une leçon sur la persévérance.
Une leçon sur la fidélité de Dieu.
Une leçon sur la brièveté de la vie.
Et donc, profitons encore de tous les âges dans notre Église.
Je termine avec ce troisième point.
Un peuple prêt à partir dans les versets 9 à 10.
Dans ce passage, 9 à 10, il y a trois grandes sections, grosso modo, qui vont nous parler de la Pâque, de la nuée et puis des trompettes.
Dans les versets, chapitre 9, verset 1 à 14, c’est la Pâque qui est mentionnée ici.
C’est la deuxième Pâque, au fond, et la première prise dans le désert.
La toute première Pâque avait été faite en Égypte.
Et donc, pour prendre le bon chemin et marcher convenablement, Moïse et Dieu rappellent qu’il faut se souvenir d’où l’on vient.
La Pâque devait rappeler les années d’esclavage en Égypte.
Elle rappelait la délivrance opérée par Dieu et le sang d’un agneau sans défaut offert pour délivrer le peuple de la mort.
Nous devons, nous aussi, nous rappeler d’où nous venons.
Nous devons garder le souvenir de la croix au cœur de nos vies.
Et donc, dans le chapitre 9, verset 13, il est écrit, « Si celui qui est pur, qui n’est pas en voyage, s’abstient de célébrer la Pâque, celui-là sera retranché de son peuple, parce qu’il n’a pas présenté l’offrande de l’Éternel au temps fixé.
Cet homme là portera la peine de son péché.
» Vous voyez la chose tellement importante au regard de Dieu, de célébrer, de se souvenir.
Parce que quand on oublie cela, quand on oublie d’où l’on était, quand on oublie le sacrifice de Jésus-Christ, alors c’est la catastrophe pour nos vies.
La Sainte Seine, la prédication de l’Évangile, nous rappelle que tout est grâce.
Elle nous aide à porter nos regards à la fois sur le passé et à la fois sur l’avenir.
Nous regardons à notre destination finale, à notre éternité, et nous sommes certains d’y parvenir, et nous voyagerons bien si nous nous souvenons de ce que Jésus-Christ a fait pour nous à la croix.
N’oubliez jamais d’où vous venez, ni ce que méritait votre ancienne vie, ni ce qu’il a coûté à Christ pour que vous soyez appelés son frère.
La semaine prochaine, on aura des baptêmes.
Les baptêmes expliquent cela.
Mais les baptêmes que l’on voit nous rappellent notre propre baptême, nous rappellent d’où on était, ce que méritait notre vie passée.
Nous rappellent que tout ce que nous vivons avec le Seigneur, c’est pure grâce, que la famille en Christ est juste une grâce, que le ciel qui nous est réservé, la place qui nous est réservée dans le ciel, est une grâce.
Et puis ensuite, Moïse parle de la nuée, chapitre 9, versets 15 à 23.
La nuée, c’était le signe surnaturel, c’était comme un nuage, une colonne de nuages, comme ça, au-dessus du tabernacle.
C’était quelque chose de tout à fait, oui, surnaturel, visible, un signe pour montrer que Dieu était là, et ils suivent l’éternel, et chaque fois que la nuée se lève et part, le peuple se lève aussi, et suit la nuée.
On trouve dans ces versets 15 à 23, sept fois l’expression sur l’ordre de l’éternel.
Regardez cela, verset 17.
« Quand la nuée s’élevait de-dessus la tente, des enfants d’Israël partaient, et les enfants d’Israël campaient dans le lieu où s’arrêtait la nuée.
Les enfants d’Israël partaient sur l’ordre de l’éternel, et ils campaient sur l’ordre de l’éternel.
Ils campaient aussi longtemps que la nuée était sur le tabernacle.
Quand la nuée restait longtemps sur le tabernacle, les enfants d’Israël obéissaient au commandement de l’éternel et ne partaient point.
Quand la nuée restait peu de jours sur le tabernacle, ils campaient sur l’ordre de l’éternel et ils partaient sur l’ordre de l’éternel.
Si la nuée s’arrêtait du soir au matin et s’élevait le matin, ils partaient.
Si la nuée s’élevait après un jour ou une nuit, ils partaient.
Si la nuée s’arrêtait sur le tabernacle deux jours ou un mois ou une année, les enfants d’Israël restaient, campaient et ne partaient point.
Et quand elle s’élevait, ils partaient.
Ils campaient sur l’ordre de l’éternel et ils partaient sur l’ordre de l’éternel.
Ils obéissaient au commandement de l’éternel sur l’ordre de l’éternel par Moïse.
Le mouvement de la nuée, c’était le commandement de l’éternel.
C’était le moment, la direction qui était donnée.
Ils obéissaient au commandement de l’éternel.
C’est ce que nous voulons pour notre Église, être conduits par le Seigneur.
Aujourd’hui, on n’a plus de nuée.
Mais le psaume 73, verset 24 dit « Tu me conduiras par ton conseil ».
Dieu nous conduit.
Dieu nous conduit sûrement et il le fait par sa parole.
Psaume 119, verset 105.
« Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier ».
Elle nous guide.
Elle est un guide sûr.
Et puis, le Seigneur nous guide par son esprit.
C’est ce que Paul rappelle en Romains 8.
Il est lui-même notre guide.
Dieu est lui-même notre guide.
On l’a chanté tout à l’heure.
Le rôle du conseil de l’Église, c’est justement de discerner la volonté de Dieu pour son Église.
On fait ça chacun pour nos propres vies.
Le conseil doit le faire tout particulièrement pour la vie de l’Église.
De comprendre le temps de Dieu, le besoin de l’Église, ses défis, ses craintes.
C’est pour ça qu’on apprécie tellement vos prières.
On apprécie tellement vos remarques.
Puis la conviction se forge dans nos cœurs et nous avançons dans la dépendance du Seigneur.
La vie chrétienne, vous savez, c’est un marathon.
Ce n’est pas une course d’orientation.
Dans une course d’orientation, vous devez aller d’un point A à un point B.
Et au fond, peu importe comment vous y allez, vous pouvez sillonner, vous pouvez couper à travers champ.
L’objectif, c’est d’arriver au point B.
Dans la marche chrétienne, ce n’est pas simplement l’objectif du point B, c’est aussi comment on y va.
Et dans un marathon, c’est tellement important.
Dans un marathon, on est censé suivre le parcours.
Si vous vous écartez du parcours, vous êtes disqualifiés.
Et Dieu doit nous aider, nous conduire dans notre marche.
C’est pour ça qu’on a besoin de regarder à Dieu tout le temps.
Et la semaine de prière que nous allons avoir dans les jours qui suivent est tellement importante.
Pour que chacun ensemble, on demande à Dieu de conduire nos cœurs, nos pensées, de soumettre nos cœurs pour faire sa volonté, qu’on puisse discerner au travers de sa parole dans le Saint-Esprit, dans la communion et la sagesse qui nous est donnée par les frères, sa volonté et discerner ses voies pour nous y engager avec une vraie assurance.
Et puis, à la fin, chapitre 10, versets 1 à 10, nous parle des trompettes.
Pour partir ensemble, il faut que le signal soit donné.
C’est le cas pour une course.
On attend d’abord le coup de pistolet.
Pour un train, il y a toujours un coup de sifflet.
Et avant le coup de sifflet, il y a attention à la fermeture des portes.
Pour un bateau, il y a une sirène.
Pour le peuple de Dieu, il y a les trompettes.
Les trompettes servaient à annoncer le départ.
Dans les versets 5 et 6, on sonnera avec éclat pour leur départ.
Et puis, ça servait également à réunir le peuple.
Verset 7, vous sonnerez aussi pour convoquer l’assemblée, mais vous ne sonnerez pas avec éclat.
Les trompettes servaient à annoncer le départ, à réunir le peuple, pour communiquer avec l’assemblée ou pour une fête ou pour partir au combat.
Je crois que nos rencontres de membres sonnent un peu comme des trompettes.
Elles servent à marcher ensemble, à avancer ensemble, à combattre ensemble et à se réjouir ensemble.
Verset 10 de ce passage dit « Dans vos jours de joie, dans vos fêtes et dans vos nouvelles lunes, vous sonnerez les trompettes en offrant vos holocaustes et vos sacrifices d’action de grâce et elles vous mettront en souvenir devant votre Dieu.
Je suis l’Éternel, votre Dieu.
» Les trompettes évoquent aussi la joie.
Il y a une force merveilleuse dans la joie, dans l’enthousiasme.
J’aimerais qu’on réfléchisse juste à ça pour terminer.
La joie, l’enthousiasme de faire partie du peuple de Dieu, l’enthousiasme d’être en route tous ensemble pour le glorifier, le servir.
La joie d’être les témoins de ce que Dieu fait au milieu de nous, de voir des baptêmes, de voir des nouvelles personnes chaque dimanche, de voir des gens qui s’intéressent sans cesse à mieux le connaître, des gens qui s’engagent dans son service, des gens qui partent dans les instituts publics, des gens qui partent en mission.
Mes frères et sœurs, on doit se réjouir de cela.
On doit être enthousiaste de tout ce que l’on peut voir et d’être témoin de ces choses.
C’est ce que je prie pour notre Église dans les projets qui sont devant nous en 2024.
On veut obéir à sa parole.
On veut faire de toutes les nations des disciples.
On veut porter la bannière de Christ bien haut dans Toulouse, mais on veut le faire ensemble.
Et c’est pourquoi nous devons être un peuple purifié, consacré, un peuple uni dans notre adoration, un peuple généreux, un peuple en communion avec Dieu pour le suivre, un peuple prêt à partir, un peuple enthousiaste pour suivre et marcher vers le Seigneur.
Que Dieu nous vienne en aide pour cela.
Je voudrais qu’on s’incline dans la prière pour terminer.
Ô Seigneur notre Dieu, combien nous te sommes reconnaissants.
Nous qui étions autrefois des rebelles, nous qui n’étions pas un peuple, tu as fait de nous ton peuple, ta famille, tes frères en Christ.
Seigneur, on veut te louer véritablement pour tout ce que tu as déjà accompli.
Et les personnes les plus âgées, les plus anciennes dans cette église savent tout le chemin parcouru, Seigneur.
Et on veut te dire toute notre reconnaissance.
On veut s’émerveiller, Seigneur notre Dieu, pour chaque vie touchée, pour chaque progrès spirituel, pour chaque avancée dans la vie des chrétiens.
Seigneur, nous te prions pour que cette église continue à briller dans cette ville de Toulouse, qu’elle puisse porter avec enthousiasme, avec joie, avec sainteté, avec générosité, l’œuvre, Seigneur, ton œuvre et ton témoignage dans cette ville de Toulouse et au loin, au travers des missionnaires que l’on soutient.
Seigneur, remplis-nous de cette joie d’en haut.
Aide-nous à combattre, Seigneur, pour garder cette joie lorsque les choses viennent nous contrarier.
Garde-nous, Seigneur, d’oublier ce que nous étions, ce que tu as fait pour nous.
D’oublier que tout ce que nous pouvons vivre, c’est l’effet de ta bonté, de ta grâce envers nous.
Et Seigneur, nous voulons nous réjouir, Seigneur, des projets que tu formes sur notre église.
On te demande que tu nous aides à aller, à discerner, Seigneur, jour après jour, un pas à la fois, Seigneur, et on a besoin, on voit tous les défis qui sont devant nous.
Seigneur, on veut s’attendre à toi pour que tu nous conduises jour après jour pour qu’on puisse te suivre et marcher fidèlement d’une manière qui t’honore, qui te glorifie.
Par Jésus Christ, nous te prions.
Amen.
Vincent Bourrel s’est converti à Christ pendant ses études supérieures, il a travaillé dans une société agro-alimentaire et aidé à l’implantation d’une église à Strasbourg. Il fait ses études théologiques à l’Institut Biblique Baptiste de Paris. Il sert comme pasteur de l’Église Baptiste Toulouse Métropole (AEEBLF) depuis 1998. Vincent est marié à Anne-Sophie (médecin), ils ont 5 enfants et une petite fille.