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L’être-au-monde

La philosophie vient souvent heurter l’évidence. Ainsi est-il évident pour nous que, depuis notre naissance, nous sommes au monde. Nous avons « les pieds sur terre ». Or, être-au-monde peut être questionné. Suivant les époques, le contexte culturel et religieux, la manière de penser l’être-au-monde peut différer.

Dans cette série, nous examinerons quatre points de vue singuliers :

  • Celui de Voltaire, un des principaux philosophes des Lumières, au XVIIIe siècle. Dans son poème « Le mondain », il exprime clairement son choix de l’ici-bas. Être au monde est pour lui un bonheur.
  • Celui de Sartre, avec lequel on bascule dans le négatif. Roquentin, le héros de son roman La Nausée, se perçoit comme un homme « de trop » dans le monde, car rien ne justifie son existence, contingente.
  • Celui d’Arendt, qui, à partir de l’envoi du premier satellite américain, identifie un mal contemporain, qu’elle nomme « acosmisme » : le besoin de fuir le monde.
  • Celui de Guy Debord, précurseur de Mai 68, qui accuse le capitalisme de fausser le rapport de l’homme à la réalité, dont il est séparé.
Transcription
Note de l'éditeur : 

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