Les Écritures contiennent tant de sagesse concernant le travail du pasteur. Aucun passage n’a plus influencé ma vie, pourtant, que 2 Timothée 2.
Voici trois raisons.
Le centre d’attention
Ce passage me rappelle le centre d’attention du ministère pastoral : Jésus. « Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2.1). De plus, Paul termine cette section en écrivant : « Souviens-toi de Jésus-Christ » (2.8). Le ministère pastoral commence et se termine avec Jésus.
Je suis encore terrifié par ces barrières de béton que l’on place sur les routes. En conduisant sur l’autoroute à 100 kilomètres par heure, je me trouve à seulement quelques centimètres de ces barrières. Quand j’étais un jeune conducteur, j’essayais de garder mon regard sur le côté pour pouvoir éviter une collision avec les barrières. Bien sûr, le secret pour éviter une collision est de garder les yeux sur le centre de la route et de ne pas regarder les barrières du tout.
J’ai trouvé que la même chose s’applique au ministère pastoral. Plus je fixe mes yeux sur Jésus, plus j’évite de sortir du chemin de mon ministère. On ne peut pas bien faire le travail de pasteur à moins de centrer son attention et de trouver ses délices dans la personne et l’œuvre de Jésus. Les bons pasteurs y maintiennent leur centre d’attention.
La tâche
Dieu nous a donné une tâche à accomplir : « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres » (2 Tim 2.2).
Nous sommes des gardiens d’un message qui ne doit pas être changé.
Notre travail n’est pas d’innover. Nous sommes des gardiens d’un message qui ne doit pas être changé. Notre tâche est de transférer fidèlement ce que nous avons reçu à d’autres afin qu’ils puissent aussi le transmettre, un processus qui a continué depuis deux mille ans.
Robert Yarbrough a écrit : « Paul rappelle à Timothée que son message n’a pas été inventé par lui-même, mais lui a été donné pour qu’il puisse l’assimiler, le valider par la pratique personnelle, et ensuite le disséminer. »
Il y a plus que cela dans le ministère pastoral, bien sûr. Mais le cœur de la tâche est la transmission fidèle du message à d’autres qui pourront le transmettre à leur tour. Tout pasteur a besoin de garder les yeux centrés sur cette tâche.
Le coût
Paul écrit : « Souffre avec moi » (2.3). Le ministère pastoral inclut au moins trois sortes de souffrances : l’attention et l’obéissance d’un soldat, la discipline d’un athlète, et le dur travail d’un cultivateur.
Le ministère pastoral implique la souffrance […] mais c’est une souffrance joyeuse, et cela en vaut la peine.
Ne vous y trompez pas : le ministère implique la souffrance. En effet, Paul nous dit de penser sérieusement à la question de la souffrance. « Comprends ce que je dis, car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses » (2.7). Mais c’est une souffrance joyeuse, et cela en vaut la peine.
Charles Simeon a écrit : « Les ministres, sans doute, sont liés par les liens les plus solennels, à ‘accomplir leur ministère’ ; non seulement parce qu’ils ont été appelés de manière solennelle à cet office, et qu’ils se sont engagés à l’accomplir, mais parce qu’on demandera compte des âmes de leurs gens. » C’est toute une responsabilité. Nous avons besoin des Écritures pour nous aider à demeurer fidèles à la tâche que Dieu nous a confiée. Il y a plusieurs passages qui peuvent nous aider. 2 Timothée 2 en est un qui m’aide à garder mon attention sur ce que Dieu m’a appelé à faire.