Le Seigneur appelle un bon nombre parmi nous à vivre des vies humbles et tranquilles, des vies qui sont bien plus souvent ordinaires que mises en vedette. Et vraiment, même les hommes et les femmes les plus exceptionnels passent la plupart de leur temps dans l’obscurité, œuvrant en secret, accomplissant leurs tâches loin des yeux humains. Mais cela ne veut pas dire que nos vies sont gaspillées ou que nous n’atteignons pas les attentes de Dieu pour nous. F.B. Meyer l’explique bien dans ce bref extrait de ses écrits:
« La clef des objectifs pour la vie; la pierre philosophale qui changera tout en or; le secret d’une vie bénie et utile se trouvera bien plus dans ce que nous sommes que dans ce que nous faisons.
Les Béatitudes, avec lesquelles notre Seigneur a débuté le grand programme du christianisme, visent le caractère plutôt que l’action et le bonheur promis est pour les débonnaires (doux), ceux qui ont le cœur pur, ceux qui procurent la paix.
Le vrai principe de vie est donc de demeurer là où nous nous trouvons; croire que le fait d’être ce que nous sommes, et là où nous sommes, est la volonté de Dieu pour nous; et chercher à être le plus noble, le plus doux, le plus pur, le plus fort possible. Ne pas s’inquiéter parce que la sphère est obscure; ne pas être jaloux de la position que d’autres occupent : ne pas permettre que la paix intérieure soit rompue par le désir fébrile d’être quelque chose d’autre : mais d’être tranquille, démontrant toute cette noblesse de disposition et de caractère que l’opportunité et l’occasion demandent.
Que les hommes soient forts, réfléchis, considérés envers les femmes et envers les faibles, tendres envers les petits enfants, au contrôle de soi-même, capables de commander les marées qui balaient le cœur et la pensée. Que les femmes soient pures et dévotes, douces et modestes, ornées des bijoux d’un esprit doux et paisible, d’un grand prix aux yeux de Dieu; et d’être constamment ainsi, dans les jours de brouillard comme dans les jours ensoleillés, dans les jours de maladie comme dans les journées de force stable.
Ceci fera sûrement ressortir du chemin le plus rude et le plus difficile la plus grande quantité de bénédiction que ce monde peut donner. »