On prend toujours plaisir à découvrir un nouveau cantique à chanter en assemblée. Mais même le meilleur nouveau chant ne pourra pas se vanter d’avoir cette particularité propre à un vieux cantique : quand nous chantons ce dernier, nous nous joignons en quelque sorte à des milliers d’ancêtres dans la foi qui l’ont aussi chanté au cours des siècles passés.
Dans notre implantation, nous aimons beaucoup chanter le cantique « A l’Agneau sur son trône », écrit en 1851 et traduit à l’époque par Ruben Saillens. Ce cantique nous invite à adorer Jésus-Christ victorieux, révélé en Apocalypse comme l’Agneau sur son trône.
Au fil des strophes, le chant enseigne que c’est par sa mort sur la croix qu’il est déclaré Roi des rois, le prince de la vie, ressuscité et le maître souverain. Sa gloire actuelle et à venir sont contrastées avec l’humiliation de la croix, par laquelle il a gagné pour nous la victoire sur la mort. Par conséquent, nous nous exhortons à lui rendre l’honneur et l’adorer, et nous nous rappelons qu’il revient victorieux !
Nous rappeler de ces choses fait du bien à notre âme. Et quand on pense à toutes les voix qui se sont élevées pour chanter ce chant dans le passé, et qui sont en ce moment-même devant le trône, en train de louer notre Roi éternel, c’est encore plus encourageant.
La mélodie est dans le style d’un hymne, mais elle est assez entraînante et facile à apprendre. Elle se prête aussi aisément à des variations musicales diverses.
Une version plus traditionnelle du chant pour être chantée en assemblée.
1. A l’Agneau sur son trône,
Apportons la couronne !
Il l’a conquise sur la croix;
Il est le Roi des rois !
Eveille-toi mon âme !
Bénis, adore, acclame
Avec tous les anges du ciel,
Jésus Emmanuel !
2. Il eut la croix pour trône,
L’épine pour couronne !
Mais le Père a glorifié
son Fils crucifié.
Au prince de la vie,
La mort est asservie.
Hors de la tombe il est monté;
Christ est ressuscité !
3. A l’Agneau tous les trônes,
Et toutes les couronnes !
Il est le Maître souverain,
Les temps sont en sa main.
Rendons l’honneur suprême
A celui qui nous aime,
Et qui revient victorieux
pour nous ouvrir les cieux !
Texte de Ruben Saillens
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