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Cela remonte à un siècle, à quelques jours près. De terribles évènements pointaient à l’horizon. Le monde allait connaître une guerre à une échelle et une intensité inconnues jusqu’alors. On parle de la première guerre mondiale, ou encore de la « guerre totale ». Deux grandes coalitions se mettent en place, d’un côté la « Triple-Entente » avec, dans un premier temps, la France, le Royaume-Uni, la Russie et leurs empires coloniaux, et d’un autre côté la « Triple-Alliance » avec l’Allemagne, l’Empire Austro-hongrois et l’Empire ottoman. L’assassinat de François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, a mis le feu aux poudres à Sarajevo.

Les causes de cette guerre sont multiples, parmi lesquelles on relève généralement le développement des nationalismes, la montée des impérialismes, la soif insatiable de conquête et d’expansion, les conflits précédents non résolus, les rivalités économiques…  9 millions de personnes ont été décimées, 20 millions blessées…

Un siècle déjà ! Dans l’échelle de l’Histoire humaine, c’était hier ! Suite à cette guerre, on aurait pensé que le monde tirerait des leçons pour prévenir les graves conflits. Á peine 26 ans après, une rivalité encore plus violente allait naître, impliquant 61 nations et faisant 62 millions de morts.

Ces évènements terrifiants du XXe siècle démontrent la gravité du problème de la condition humaine. Le mal, tel un cancer envahissant ou un venin diabolique, habite l’humanité. Avec les progrès des sciences et des technologies, la puissance de destruction s’est accrue. Il faudrait être naïf pour penser que le XXIe siècle sera beaucoup plus apaisé. Nous sommes comme sur une poudrière où quelques étincelles peuvent déclencher des catastrophes.

La Bible, ouvrage principal qui a construit la pensée occidentale, mais écartée de plus en plus depuis le siècle des Lumières, apporte pourtant un éclairage pénétrant. Elle dévoile, probablement comme aucun texte au monde, la gravité du mal qui habite l’être humain. La source du problème est dans ce qu’elle présente comme le « péché », une sorte d’agressivité, de puissance de rébellion, d’égocentrisme ancrés en chacun de nous, puissance amplifiée par des « forces ténébreuses ». L’objet de cette révolte intérieure est d’abord Dieu lui-même :

« Car le désir de la chair est révolte contre Dieu; elle ne se soumet pas à la loi de Dieu; elle ne le peut même pas » (Ro 8.7).

Cette révolte se propage ensuite contre nos semblables.

Heureusement, la Bible dévoile une bonne nouvelle : Dieu prend l’initiative de régler ce contentieux. Selon le « bon sens humain », comme nous le voyons dans la plupart des religions, ce serait à l’homme coupable devant Dieu, d’accomplir ce qui est nécessaire. En s’humiliant et en priant pour la réconciliation, voire en l’achetant, par toutes sortes de rites et de sacrifices, peut-être y aurait-il un espoir ? Chose inouïe, selon l’Évangile, Dieu lui-même envoie son propre Fils, Celui qui est l’image parfaite de son être, pour accomplir le « rituel » permettant la « réconciliation » :

« C’était Dieu qui, en Christ, réconciliait le monde avec lui-même, ne mettant pas leurs fautes au compte des hommes » (2 Co 5.19).

Grâce à ce plan de salut, l’apôtre Paul et les autres auteurs du Nouveau Testament, se savent désormais réconciliés avec Dieu et transformés par lui :

« Si donc quelqu’un est dans le Christ, c’est une création nouvelle : Le monde ancien est passé, voici qu’une réalité nouvelle est là. Tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ » (2 Co 5.17).

Le message central de la Bible n’a en rien perdu de son actualité ou de son urgence. Paul poursuit, dans ce même texte :

« Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Co 5.20-21).

L’Histoire confirme que tous ceux qui découvrent ce message n’y adhèrent bien souvent que partiellement, comme Jésus l’avait enseigné dans la parabole des quatre terres. L’Évangile reçu dans la bonne terre décrit la transformation puissante opérée par l’Esprit de Dieu en ceux qui accueillent son enseignement (Luc 8.5-15). Pourtant cette transformation est un cadeau de Dieu qui se reçoit, s’entretient, se développe par des ressources qui ne sont pas humaines. Les forces du mal restent encore omniprésentes dans ce monde, et se situent même au-delà du visible, mais, dans la foi en Dieu, il est possible de vaincre.

« Armez-vous de force dans le Seigneur, de sa force toute-puissante. Revêtez l’armure de Dieu pour être en état de tenir face aux manœuvres du diable. Ce n’est pas à des adversaires de chair et de sang que nous sommes affrontés, mais aux Autorités, aux Pouvoirs, aux Dominateurs de ce monde de ténèbres, aux esprits du mal qui sont dans les cieux » (Ep 6.10-12).

Évangile21 témoigne en ce XXIe siècle de la pertinence de l’Évangile de la réconciliation. Aujourd’hui, la porte est encore ouverte pour y accéder. Nul ne sait ce qui se passera demain.

« C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb 3.7)

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