Psaumes 139.v1-6
Quand le grand roi David s’émerveille devant quelque chose, cela mérite réflexion. Ce petit berger devenu grand guerrier, avait une sensibilité pour les belles choses, et une proximité avec le Roi des rois. Il a écrit le psaume 139 pour exprimer la façon dont il percevait son Dieu, et ce chant est toujours aussi rafraîchissant pour nous aujourd’hui.
David proclame la science et la connaissance infinie de Dieu. Et ce Dieu qui sait tout, le connaissait parfaitement. En méditant ce psaume, on découvre que ce Dieu n’a pas changé.
Il connaît les choses passées et futures. David montre que Dieu connaît nos paroles par anticipation. Avant qu’elles ne sortent de notre bouche, Dieu sait ce que nous allons dire. Rien d’étonnant quand on sait que Dieu (Matthieu 6.8) connaît nos besoins avant même qu’on les lui demande… Rien de ce qu’on pourrait dire, faire ou penser ne pourrait le surprendre. Et Dieu n’oublie aussi rien de tout ce qu’on a dit. Il est le maître du temps et de la connaissance, il a donc une mémoire infaillible… Il n’oubliera donc jamais une louange ou une prière qu’on lui aurait adressée ; mais il n’oubliera jamais non plus une parole vaine dite à la va-vite ou des mots durs prononcés en pleine colère…
Il connaît les choses proches et lointaines. Dieu est le maître de l’espace comme il est le maître du temps : il a créé l’un comme l’autre. Si notre connaissance est liée à un univers spatio-temporel, celle de Dieu est infinie. Dieu est donc le créateur de toute connaissance. Celle qui concerne le monde et les lointaines planètes qui n’ont pas encore été découvertes, et celles qui nous concernent, personnellement. Cela veut dire pour nous que Dieu sait tout de nous, partout où nous pourrions aller… Et c’est justement ce qu’explique David dans la suite du psaume : Il est impossible de fuir ce Dieu omniscient.
Il connaît les possibles et les choses spéculatives. Dieu connaît également les conjectures. Dans Matthieu 11.21-23 Jésus explique que Sodome se serait convertie devant les miracles de Jésus ! Et de savoir que Dieu connaît toutes les probabilités démultiplie littéralement les possibilités d’événements du monde et du comportement humain, et nous montre que nous ne pourrons jamais espérer concevoir la quantité d’informations que Dieu connaît et maîtrise…
C’est justement comme ça que conclut David son paragraphe en déclarant que la connaissance de Dieu est infinie, incompréhensible… Comme le dit Esaïe (55.9), « Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées. ». Les pensées de Dieu sont plus nombreuses que les grains de sable (v18), il est infiniment supérieur à nous.
Dieu sait tout, partout. Les choses visibles et invisibles, possibles et impossibles, présentes, passées et futures, audibles et secrètes, personnelles et publiques : Rien ne lui échappe. Il connaît notre vie, nos peurs, nos souffrances, notre futur, nos péchés, nos espoirs. Et c’est justement parce qu’il nous connaît et que rien ne le surprend, que nous pouvons mettre en pratique sa Parole. Comme un père qui expliquerait à son fils de 5 ans que « le feu, ça brûle », le Dieu éternel connaît les conséquences de notre désobéissance…
La vision d’un tel Dieu peut soit nous émerveiller, soit nous terrifier. Devant un Dieu qui sait tout du monde, et qui sait tout de moi, on peut craindre pour sa vie, puisqu’il rendra à chacun selon ses œuvres… Il est donc urgent de se joindre à la prière de David (v23-24) «Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes préoccupations ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l'éternité !».
Quand le grand roi David s’émerveille devant quelque chose, nous ferions bien de faire de même.
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