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À chaque étape de notre développement chrétien et dans chaque domaine de notre vie de disciples, l’orgueil est notre plus grand ennemi et l’humilité notre plus grand ami.[1]

1. Remercier Dieu souvent et toujours

La reconnaissance empêche l’orgueil de grandir. Nous pouvons remercier les gens pour les choses qu’ils font et pour ce qu’ils sont ; c’est une chose importante et qui les encourage. Mais nous devons remercier Dieu pour cette personne et la manière dont il a agi avec elle. La reconnaissance est une marque du croyant. Alors que « l’ingratitude…[est] une des marques distinctives des non-croyants ».[2]

Si vous êtes en train de combattre avec des sentiments qui ont du mal à rendre grâce à Dieu, essayez de penser seulement à une chose, chaque jour, pour laquelle il vous faut être reconnaissant. Cela peut être le fait que vous avez assez à manger, pour le temps qu’il fait ou pour quelque chose qui s’est passé à l’étude biblique. Remerciez Dieu pour au moins une chose lorsque quelqu’un vous a rendu visite ou lorsque vous avez rendu visite à quelqu’un. Remerciez Dieu pour au moins une chose que vous trouvez chez votre ami ou votre enfant, ou chez votre épouse, votre église ou votre communauté locale.

En pratiquant cet acte constant d’action de grâce, vous nourrissez votre relation avec Dieu. Par l’action de grâce on se souvient des actes de la grâce et la vie de la personne en est changée.[3]

Une reconnaissance centrée sur Dieu nous aide à grandir dans l’humilité et elle empêche l’orgueil de se développer.

 

2. Confessez vos péchés régulièrement

La confession est une vérification de la réalité puisqu’elle nous fait nous souvenir de ce que nous sommes. La confession du chrétien n’a pas besoin d’être écrasante puisque la croix a été suffisante pour tous nos péchés et que nous avons été complètement pardonnés. C’est à la croix que nous comprenons le plus clairement que nous sommes des pécheurs, mais c’est aussi à la croix que nous comprenons le plus clairement que nous sommes profondément aimés.

Quand nous confessons nos péchés nous acquérons une plus profonde appréciation de la grâce et de ce dont nous avons été sauvés. Le pardon de Dieu nous donne paix et sécurité et, de ce fait, la liberté de grandir en humilité.

Le pardon de Dieu nous donne paix et sécurité et, de ce fait, la liberté de grandir en humilité.

 

3. Soyez prêts à accepter les humiliations

« Elles peuvent faire très mal, mais elles vous aident à être humbles ».[4] Les humiliations peuvent nous aider à devenir davantage semblables à Jésus, qui a été terriblement humilié. Je ne parle pas ici du fait d’accepter les violences conjugales. En aucun cas. Je veux dire que nous pouvons échouer en quelque chose ou que nous pouvons être rétrogradés à notre travail. Soyez prêts à accepter les humiliations, puisque nous pouvons beaucoup apprendre quand nous sommes tout en bas de l’échelle – ce qui, pour beaucoup d’entre nous, n’est pas notre zone de confort.

 

4. Ne vous tracassez pas au sujet de votre statut

Ne cherchez pas à faire des efforts et à vous connecter avec des gens dans le but de vous élever. Est-ce que cette personne va me permettre de me mettre en valeur ? Avoir ce travail va-t-il me mettre en valeur ? Et en ayant cette maison ? Ou encore cette épouse ? N’essayez pas de vous élever ; bien au contraire, cherchez à élever les autres. Servez les autres. Quand les gens parleront lors de nos obsèques, qu’aimerions-nous qu’ils disent de nous à ce moment ? Au sujet de nos valeurs ? Attesteront-ils que l’humilité a caractérisé notre vie ? Diront-ils : « Ilavait l’humilité, il avait ce qui compte » ?[5]

Les gens qui sont humbles inspirent la confiance de la part de ceux qui les entourent et c’est pourquoi l’humilité est une clef pour pouvoir diriger.[6] L’orgueil est un comportement antisocial, alors que si nous sommes humbles, c’est le meilleur pour les autres et pour nous, dans la mesure où c’est pour être ainsi que nous avons été créés et rachetés.

Si nous sommes humbles, c’est le meilleur pour les autres et pour nous, dans la mesure où c’est pour être ainsi que nous avons été créés et rachetés.

 

5. Ayez le sens de l’humour

Je pense que ce moyen est réellement une clef, dont on ne parle pas souvent. Rire de soi-même et des autres. Il y a des choses sur lesquelles vous devez être sérieux, mais ne vous prenez pas vous-mêmes tropau sérieux.

Si nous sommes capables de rire de nous-mêmes, nous sommes plus prompts à ravaler notre orgueil. Cela détend les situations. Cela signifie que nous ne cherchons pas à garder la façade mais que nous sommes ce que les gens voient de nous. Cela signifie que nous pouvons plus rapidement admettre que nous sommes dans l’erreur. Cela signifie que nous sommes des gens plus réels. Cela signifie que nous sommes davantage en accord avec la grâce. Cela signifie que nous sommes plus disposés à être en accord avec des gens qui auront des différends similaires avec nous durant notre marche chrétienne. Être capable de rire de nous-mêmes est réellement important. Cela peut nous aider à éviter le burnout. Cela nous aide à continuer dans la vie et le ministère.

 

6. Prêter l’oreille aux autres

Écouter les autres démontre que nous sommes d’accord d’apprendre d’eux, que nous le souhaitons, qu’ils soient des adultes ou des enfants, quel que soit l’arrière-plan de la personne, chrétienne ou non.

Les gens qui ont eu le plus d’influence sur moi quand j’étais un enfant, en dehors de ma famille proche, étaient un oncle et une tante. À chaque période de vacances scolaires nous avions l’habitude d’aller les visiter dans leur ferme. Il y avait six enfants dans ma famille et dix dans la leur, donc un potentiel pour qu’il y ait beaucoup de chaos ! J’étais une enfant très timide mais j’aimais toujours aller chez eux car je me sentais aimée et accueillie ; la raison pour laquelle ils me donnaient ce sentiment c’est qu’ils veillaient à me poser des questions et qu’ils m’écoutaient et cela a fait sur moi une impression durable.

Quand nous écoutons les autres c’est un signe que nous les aimons.

Quand nous nous sentons écoutés, nous nous sentons aimés. Et quand nous écoutons les autres c’est un signe que nous les aimons et une affirmation que nous pouvons apprendre d’eux. Et c’est aussi une manière de reconnaître que Dieu, dans sa souveraineté et sa bonté a mis cette personne dans ma vie.

 

7. Posez des questions

Ce que nous allons dire est étroitement relié au point ci-dessus concernant le fait d’écouter les autres. Quand nous posons des questions avec la bonne attitude et de la bonne manière cela montre que nous n’avons pas toutes les réponses, et que, peut-être nos idées préconçues sur un point étaient, en fait, erronées. Cela peut montrer aussi que nous reconnaissons l’autorité d’une personne sur nous (si c’est le cas) et que nous nous soumettons à elle. Cela peut aussi montrer que nous lui faisons confiance. Il existe des situations nombreuses et variées dans la vie où il serait bon pour nous de poser des questions, n’est-ce pas ?

Si ce n’est pas notre habitude de poser des questions, nous pouvons nous sentir, au début, dans l’embarras, mais ensuite cela devient plus facile. Si par exemple, vous êtes en train de discuter avec quelqu’un et que cette personne fait usage d’un mot que vous ne connaissez pas, demandez-lui la définition. Si vous ne comprenez pas d’autres choses qu’elle dit, demandez-lui de clarifier. C’est trop souvent notre orgueil qui nous empêche de poser des questions pour avoir des éclaircissements.

Poser des questions à quelqu’un est justifié quand vous pensez que cette personne est intéressante à connaître. Elle a quelque chose de valeur à dire, quel que soit son âge ou son arrière-plan. Elle a quelque chose que nous pouvons apprendre, qu’elle soit chrétienne ou non. Poser des questions à quelqu’un parce que cette personne a été créée par Dieu est  un signe de notre part que nous reconnaissons qu’elle a de la valeur aux yeux de Dieu et lui montrer, de ce fait notre amour.

Il existe de nombreuses situations dans lesquelles nous pouvons poser des questions aux autres, ce qui nous aide à grandir dans l’humilité, mais l’une des voies les plus élevées est de poser des questions à Dieu dans la prière et quand nous lisons sa parole la Bible.

 

8. Considérez les autres avant vous-mêmes

« L’humilité ne consiste pas à penser moins à vous-mêmes mais de penser moins de vous-mêmes »[7]L’humilité ne consiste pas à croire que les autres sont plus pieux ou plus gentils, plus intelligents ou plus beaux, meilleurs cuisiniers ou joueurs de cricket que vous. Cela peut être le cas, ou non. L’humilité consiste à considérer les intérêts des autres avant les vôtres, pensant à ce qui est le meilleur pour l’autre personne et agir en conséquence.

L’humilité ne consiste pas à penser moins à vous-mêmes mais de penser moins de vous-mêmes

Ainsi nous sommes humbles quand nous pensons aux autres avant nous-mêmes. Il se peut que vous ayez un statut plus élevé que quelqu’un d’autre. Il se peut même que vous ayez autorité sur quelqu’un. Vous ne prétendez pas que vous n’avez pas autorité sur une autre personne, mais vous pensez à ce qui sera bon pour la personne qui est sous votre autorité. De quoi a-t-elle besoin ? Qu’est-ce qui est le meilleur pour elle ? Cela ne signifie pas que vous ne vous occupez pas de vous-mêmes. Si nous ne nous occupons pas de nous-mêmes, rapidement nous ne pourrons plus aider personne d’autre.

John Stott était, sous bien des aspects, un homme humble, aussi ne sommes-nous pas surpris que ce qui suit ait été dit de lui après son départ :

« Quand j’avais dix-neuf ans, j’ai assisté à une conférence d’une journée où John Stott était l’orateur, à Newcastle. Quand nous arrivâmes, l’ami avec lequel j’étais venu me quitta pour aller aux toilettes et me laissa seul, me sentant mal à l’aise. Un homme âgé m’approcha et commença à parler avec moi, m’interrogeant sur ma personne. Après quelques instants mon ami revint et l’homme se présenta : « Hello, c’est moi John Stott. »

J’en restais sans voix.

J’avais donc parlé au grand John Stott sans le savoir. Cet événement fit sur moi une grande impression. John—qui était le seul orateur ce jour-là—avait vu un adolescent à l’allure bien terne, laissé de côté et il avait pris sur lui qu’il se sente accueilli. Je l’ai rencontré par la suite quelques fois et il se souvenait toujours de mon nom.

Le John Stott en privé faisait une impression tout à fait identique à celle qu’il faisait comme personne publique : plein de grâce, humble, sans affectation. Je suis sûr que c’était cette humilité qui expliquait que Dieu pouvait lui confier l’influence et le succès qu’il avait. Il est difficile de sous-estimer l’impact qu’il a eu dans le monde entier. »[8]

L’article 8 Ways To Be More Humble(8 moyens pour être plus humble) a été publié pour la première fois sur le Moore College Think TankBlog. 

 


Le Cercle d’Affaires pour Christ (CAC) est un réseau de chrétiens évangéliques travaillant ou étudiant dans le domaine du commerce/management ayant pour but l’édification, le partage de l’Évangile et la mise à disposition de compétences au service des œuvres chrétiennes.

 

[1]John Stott, ‘Pride, Humility, and God’ (L’orgueil, l’humilité et Dieu) dans Alive to God, (Vivant pour Dieu), eds. JI Packer & Loren Wilkinson, InterVarsity Press, Downers Grove, 1992, p, 119.

[2]David Pao, Thanksgiving, (Rendre grâce), Apollos, Leicester, 2002, p. 21.

[3]Ibid., p. 37.

[4]Michael Ramsey, The Christian Priest Today, (Le prêtre chrétien aujourd’hui),  Society for Promoting Christian Knowledge, London, 1972, p. 80.

[5]CJ Mahaney, Humility, (L’humilité), Multnomah, Colorado Springs, 2005, p. 24.

[6]Ibid., pp. 17-19.

[7]Rick Warren, The Purpose Driven Life, (Une vie motivée par un projet), Zondervan, Grand Rapids, 2012, p. 190.

[8]Tim Chester, ‘The first time I met John Stott’, (La première fois que j’ai rencontré John StottTim Chester, 28 July 2011 (visité le 16/11/2017).

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