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Dans trois mois, le séminaire de Évangile 21 se tiendra à Genève. Plus de 400 personnes sont déjà inscrites pour l'événement et nous anticipons un temps riche en enseignement, discussion et communion fraternelle.

Jonathan Spencer animera un atelier sur le culte et les louanges « évangéliques ». Si vous n'êtes pas encore inscrit, nous espérons que cet article vous mettra l'eau à la bouche !


Une erreur de compréhension bien trop répandue

Chaque fois que j’ai voyagé en pays étranger – que ce soit en Australie, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni, en Inde, en Amérique latine ou quelque part aux Etats Unis – j’ai toujours constaté que le terme « louange » ou « adoration » est compris comme le fait de chanter avec l’assemblée ou se rapporte à la musique d’accompagnement.

Les pasteurs s’assurent souvent que la louange ne dure pas trop longtemps pour ne pas empiéter sur la prédication. Les conducteurs de louange essayent d’insuffler un désir de louange vibrante à l’assemblée. Nous assistons à des concerts de louange, nous écoutons des albums de louange. Nous allons aussi à des conférences de louange et achetons des t-shirts. De jeunes artistes aspirent à devenir des stars de la louange. 

L’explosion de la musique d’adoration a des bénéfices certains pour le chrétien mais il est facile de passer à côté du vrai sens de la louange biblique et de ne pas comprendre la différence avec une musique commune.   

La musique peut faire partie de la louange, mais ce n’est pas le cœur de la louange.  

Dans sa conversation avec la femme samaritaine, Jésus a décrit ce qu’est la véritable adoration : celle que Dieu attend.

« Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. » (Jean 4:23)

Jésus ne limite pas l’adoration à un temps de chant, ou à un rassemblement. En fait, c’est une chose importante pour lui, qu’il veut nous faire comprendre. La femme pensait que le choix du lieu pour adorer se faisait entre le mont Gerizim pour les Samaritains, et le temple juif à Jérusalem. Jésus propose une autre option.

Il ne dit pas que l’endroit ne compte pas, mais qu’il y a un autre lieu en Jésus lui même, celui qui est la Vérité (Jean 14:6). Il est le temple dans lequel tous les peuples du monde peuvent aller lui rendre l’honneur qui lui est dû (Marc 14:58 et Jean 2:18-22). Il est notre moyen d’accès et celui qui rend notre louange acceptable pour Dieu (Hébreux 10:19-22 et 1 Pierre 2:4-5) 

Quand nous croyons que Jésus est mort à notre place sur la croix, prenant sur lui nos péchés et la colère de Dieu, afin de gagner notre salut et notre adoption dans sa famille, nous pouvons lui faire confiance : notre louange est acceptée et tout ce que nous faisons peut constituer un acte d’adoration, de louange. 

Afin d’étayer ce point, voici quelques explications complémentaires sur les implications des paroles de Jésus adressées à la femme samaritaine.

1. Dans la louange, il ne s’agit pas principalement de donner à Dieu, mais de recevoir de lui

Nous n’avons pas découvert la louange ! Elle existe de toute éternité, tout comme les 3 personnes de la Trinité ont joui d’une communion parfaite depuis l’éternité. Dieu nous invite à a louange. Nous n’approchons pas Dieu sur la base de notre choix personnel ou de notre capacité. Pour louer Dieu, on a besoin de lui. Non seulement Dieu nous attire et nous donne la capacité d’apprécier sa beauté et son autorité, mais il se révèle à nous dans sa Parole.

2. Adorer Dieu, c’est l’exalter avec toute ma vie, pas seulement avec mes chants 

L’adoration n’est pas qu’une expérience, une ambiance ou une humeur. Il s’agit aussi de comprendre l’importance de l’autorité, de la sainteté et de la bonté de Dieu, comme nous la voyons en Jésus. Et ça peut être vécu pendant que je mange, bois, je conduis, étudie, marche, je travaille ou joue. A n’importe quel moment de ma vie, vraiment. 

3. La louange est une activité communautaire

Pendant ou après un rassemblement, la louange implique notre relation avec Dieu mais aussi notre relation avec nos frères et sœurs en Christ. Si l’adoration se fait par Jésus et en lui, je suis inextricablement lié aux autres membres de la famille de Dieu. Ils ne sont pas des obstacles à ma louange, au contraire, ils en font partie intégrante.

On adore le Seigneur ensemble, qu’on le veuille ou non.

4. L’adoration est une rencontre avec le Dieu vivant

La présence de Dieu est une caractéristique du peuple de Dieu. En tant que chrétiens, nous sommes conscients de la promesse de Dieu d’être au milieu de nous.  Et nous devrions attendre impatiemment le jour où il révélera entièrement sa présence parmi nous au ciel.

5. L’adoration dans la vie présente n’est qu’un avant goût de ce qui est à venir

L’adoration dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre impliquera sûrement des chants, mais ce sera bien plus que cela. Notre activité n’aura qu’un seul but : magnifier la gloire et la grâce de Dieu, méditer la réalité qui devrait tous nous motiver dès aujourd’hui à plus de sainteté, de reconnaissance et de joie.

En résumé, oui la musique fait partie de l’adoration. Mais ne passons pas à côté du but le plus grand et le plus glorieux de l’adoration que Dieu nous a révélé en Jésus.


Traduction : Ellen Zevounou

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