Vincent Bourrel, pasteur à Toulouse depuis 26 ans, partage son expérience et les relations importantes avec des femmes dans son ministère. Il évoque l’influence de sa mère, fervente chrétienne, et le soutien de femmes de son église qui prient pour lui et l’encouragent. Il mentionne également sa femme, Anne-Sophie, qui l’aide dans son ministère grâce à ses connaissances théologiques. Vincent souligne l’importance de la formation des femmes pour la maturité de l’église.
Transcription
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Bonjour Vincent Bourrel.
Bonjour.
Je suis très contente d’être assise là avec toi.
Tu es pasteur de l’église de Toulouse.
Oui.
Depuis combien d’années tu es pasteur de cette église ?
Je suis pasteur de cette église depuis 26 ans cet été.
Wow !
Toujours dans la même église ?
Toujours dans la même église.
Wow !
J’imagine que dans ce cadre tu as pu développer des belles relations avec des amis, des…
C’est sûr.
On n’appelle pas les gens des ouailles mais comment tu dirais ?
Mes soeurs et mes frères en Christ.
Ah ouais c’est ça, voilà.
Et mon but ici c’est de te poser trois questions sur tes relations plus particulières avec tes soeurs en Christ justement.
En te posant la question suivant des beaux modèles qu’on a dans le Nouveau Testament, est-ce que dans ta vie tu as eu des femmes qui comme pour Timothée, sa mère et sa grand-mère, Eunice et Loïse, ont eu une foi fidèle et ont su y transmettre ?
Est-ce que toi-même tu as un beau témoignage à nous raconter ?
Moi j’ai une mère qui s’est convertie quand j’étais à la fin de…
Mes parents se sont convertis quand j’étais à la fin de l’adolescence, du coup j’ai pas vraiment grandi dans une famille chrétienne mais j’ai eu une mère qui a prié pour moi, mon père aussi, mais ma mère l’a fait et elle a été un modèle et elle est toujours un modèle dans son désir d’apprendre.
Elle a 84 ans maintenant, on vient de fêter ça il y a quelques jours, elle continue à étudier la Bible, elle a un vrai attachement à la parole, elle veut apprendre, elle a une soif d’apprendre, elle est une fan de TPSG, elle était à Évangile 21 la dernière fois avec mon père, donc vraiment elle est attachée à ça, elle encourage ses fils et sa fille et ses petits-enfants aussi.
Par exemple elle a payé des formations pour venir à Évangile 21 ou à Théo Sud ou à des choses comme ça pour ses petits-enfants.
C’est une sainte qui a 84 ans, elle n’a pas terminé sa course.
Elle a pas terminé et elle a soif d’apprendre, c’est ça qui me touche, elle a soif d’apprendre encore aujourd’hui, elle suit des formations et elle donne des formations avec d’autres femmes de son église.
Elle doit être un super encouragement.
Elle est un très très bel encouragement, un modèle.
Un autre beau modèle de relation de frère et de sœur qu’on a dans le Nouveau Testament, c’est ce que Priscille avec son mari Aquilas ont pu faire pour Apollos.
Ils ont vu cet homme qui était versé dans les choses de Dieu et ils ont eu à cœur ensemble de participer à sa formation spirituelle, de l’aiguiser, de l’encourager.
Est-ce que tu as eu des Priscilles dans ta vie ?
Alors j’ai eu des… d’abord j’ai des femmes autour de moi qui prirent régulièrement pour moi, qui m’encouragent dans le ministère, qui ont une bonne compréhension des Écritures et un amour, un attachement pour l’église.
Et du coup elles voient la charge pastorale et le ministère comme avec beaucoup de respect, avec beaucoup d’attachement, de souci pour nous, pour notre famille, pour mon couple.
Et donc c’est des femmes qui m’ont encouragé.
J’en ai certaines qui m’ont offert des livres en me disant « ben voilà, ça il faut lire ça ».
Et donc ça m’a beaucoup encouragé aussi dans le ministère.
Et au-delà même de… je pense à plusieurs qui sont dans mon groupe de maison, qui sont des femmes fidèles, pieuses, et qui m’ont enseigné des grandes vérités de la foi, peut-être essentiellement par leur manière de vivre leur foi au quotidien, dans des souffrances, dans des batailles, dans des combats, dans leur propre famille ou dans des… voilà, toutes sortes de situations.
Ouais, elles ont pu faire ce lien devant toi des réalités spirituelles et de l’expérience de vie et te montrer comment les deux…
Tout à fait.
Et puis leur soif de connaître la parole et puis d’étudier la parole fait qu’elles enrichissent nos conversations dans nos groupes de maison.
Elles peuvent évoquer un peu soit de la théologie, soit de comment appliquer ça à nos vies, ou les vérités de la parole à nos vies.
C’est très enrichissant.
J’imagine qu’il y en a quelques-unes auxquelles tu penses ou tu dis « ah, je peux pas dire n’importe quoi sur ce sujet parce qu’on va venir me le dire après ».
C’est ça, elles ont une bonne connaissance des écritures.
Troisième type de relation auquel j’aimerais te questionner, Paul avait beaucoup de collaboratrices précieuses qui étaient des aides concrètes pour lui, des feubés qui ont transmis des messages, des dons, des lydies qui ont eu des églises de maison chez elle.
Est-ce que tu as des femmes solides sur lesquelles tu peux compter dans ton église locale qui sont un vrai soutien pour toi?
On vient d’embaucher une soeur de notre église pour le ministère parmi les enfants.
C’est plutôt une jeune femme passionnée par les enfants, par l’évangile et par la transmission de l’évangile à nos enfants.
Donc ça c’est vraiment un appui, un grand encouragement.
La femme de mon collègue Samuel, Rebecca, elle a été aussi pendant des années, elle a tenu ce poste, elle a été très encourageante dans ce domaine et dans d’autres domaines, notamment de l’enseignement des femmes.
Il faut que je parle de la mienne, Anne-Sophie, elle m’a beaucoup apporté.
C’est une personne fiable dans son jugement par rapport à mon propre ministère.
Elle sera sans concession, mais elle va être toujours encourageante.
Ces dernières années, elle a pas mal étudié à l’IBG dans les cours, en counseling biblique aussi, et elle a pris beaucoup plus d’assurance aussi dans sa théologie.
Du coup, on a l’habitude de voir souvent des gens ensemble et elle a une expertise de plus en plus grande et plus d’assurance dans ce qu’elle affirme parce qu’elle a une meilleure connaissance des écritures et de la parole.
Ça doit grandir en profitabilité pour toi, ton ministère et même les conversations autour de la table.
Exactement, maintenant on parle théologie, des fois elle étudie des choses que je n’ai pas encore étudiées moi, et du coup ça me stimule vraiment.
Et puis, je vois aussi un grand modèle pour…
J’ai encore trois filles maintenant à la maison et mes trois filles sont influencées, je pense, par leur mère et leur attitude.
Et ça soif, je les vois étudier la Bible et ça je pense que c’est aussi en voyant leur mère le faire.
Merci beaucoup d’avoir répondu à ces trois questions.
Une petite dernière, est-ce que tu as eu des femmes dans ton église qui ont bénéficié des conférences pour les femmes d’Évangile 21 ou s’il n’y en a pas encore eu, comment tu les encouragerais à y aller?
Alors on en a quelques-unes, ma femme y a participé je pense, ma belle-fille Léa aussi a suivi, a été impliquée dans Femmes de la Parole, et puis on a plusieurs femmes avec nous de l’église qui sont à Évangile 21.
Je trouve que notre société s’est complexifiée et qu’on a besoin d’apporter des réponses qui sont élaborées et du coup ça nécessite une connaissance, approfondisser des écritures et on doit pouvoir apporter des réponses fiables.
Et donc je pense qu’il y a un vrai intérêt à ce que les femmes se forment, étudient, justement pour la maturité de nos propres églises, donc ça serait vraiment important.
Je l’encouragerais vraiment à venir.
Merci beaucoup Vincent.
Merci beaucoup.
Vincent Bourrel s’est converti à Christ pendant ses études supérieures, il a travaillé dans une société agro-alimentaire et aidé à l’implantation d’une église à Strasbourg. Il fait ses études théologiques à l’Institut Biblique Baptiste de Paris. Il sert comme pasteur de l’Église Baptiste Toulouse Métropole (AEEBLF) depuis 1998. Vincent est marié à Anne-Sophie (médecin), ils ont 5 enfants et une petite fille.
Chloé Lang est podologue de formation. Elle s’est formée à l’IBG aux côtés de son mari Aurélien qui est pasteur dans une implantation d’Église en banlieue Grenobloise. Elle a l’opportunité d’y servir dans l’enseignement de la parole auprès des femmes et des enfants. Elle a aussi à cœur l’enseignement des femmes plus globalement. Ensemble, ils ont trois garçons.